Jack Vance est mon auteur preferé :love:
Ecrivain de "SF/fantasy" (pour ceux qui aiment tout ranger dans des petites cases avec de petites etiquettes et de petits jugements pour petits esprits), il a un style de narration absolument unique :
- Le grand théme de tout ses romans est avant tout le voyage, la découverte : on a l'impression que les perssonages ne sont que des pretextes à la découverte de cultures, de paysages cohérents et vraiment construits ; Vance décrit des modéles de societé, des maniéres de pensée, et le cadre "imaginaire" ne sert qu'à permettre ces extrapolations et n'est pas une fin en soi comme pour la plupart des pseudo-auteurs de fantasy actuels.
- Trois grands thèmes reviennent souvent dans ses oeuvres : les régles que s'imposent les hommes à eux même, la volonté de domination, les maniéres de vivre en societé ; ces thémes sont traités à travers des récits qui donnent vraiment matiére à reflexion.
- Toutes ces oeuvres sont empreintes d'un humour vraiment particulier et en fait indéscriptible, qui donne un ton agréable à la lecture.
- Les personnages sont souvent des monomaniaques psychorigides : disons qu'ils ont une idée fixe qui sert à avancer le récit mais qu'ils ne constituent pas une part importante de l'oeuvre.
- Vance a écrit surtout de la SF : son oeuvre majeure est "Le cycle de Tschaï" (un chef d'oeuvre) ; à lire aussi : "Le cycle des prince-démons". Ces écrits de fantasy sont pour lui une pause dans son travail d'écrivain : ils sont plus légers, plus courts : si vous avez envie d'un livre sympathique, léger, dépaysant et terriblement attachant, lisez "Cugel l'astucieux" et "Cugel saga" ; en fantasy toujours, il est indispensable de lire "Le cycle de Lyonnesse" qui est un grand texte de la fantasy moderne et surtout qui n'essaie pas de copier Tolkien...
Ses autres oeuvres sont plus courtes, moins construites, comme si dans son envie de voyage, Vance avait du mal à produire un plan, à diriger sa plume sur quelquechose de prédefini : ils sont donc de moindre importance, mais restent tout de même trés trés attachants (et en tout cas sont restés dans mon coeur bien des années aprés les avoir lu, ce qui n'est pas le cas des kilométres de production insipide qui sortent depuis 10 ans en fantasy...).
Vance forever
:love:
Ecrivain de "SF/fantasy" (pour ceux qui aiment tout ranger dans des petites cases avec de petites etiquettes et de petits jugements pour petits esprits), il a un style de narration absolument unique :
- Le grand théme de tout ses romans est avant tout le voyage, la découverte : on a l'impression que les perssonages ne sont que des pretextes à la découverte de cultures, de paysages cohérents et vraiment construits ; Vance décrit des modéles de societé, des maniéres de pensée, et le cadre "imaginaire" ne sert qu'à permettre ces extrapolations et n'est pas une fin en soi comme pour la plupart des pseudo-auteurs de fantasy actuels.
- Trois grands thèmes reviennent souvent dans ses oeuvres : les régles que s'imposent les hommes à eux même, la volonté de domination, les maniéres de vivre en societé ; ces thémes sont traités à travers des récits qui donnent vraiment matiére à reflexion.
- Toutes ces oeuvres sont empreintes d'un humour vraiment particulier et en fait indéscriptible, qui donne un ton agréable à la lecture.
- Les personnages sont souvent des monomaniaques psychorigides : disons qu'ils ont une idée fixe qui sert à avancer le récit mais qu'ils ne constituent pas une part importante de l'oeuvre.
- Vance a écrit surtout de la SF : son oeuvre majeure est "Le cycle de Tschaï" (un chef d'oeuvre) ; à lire aussi : "Le cycle des prince-démons". Ces écrits de fantasy sont pour lui une pause dans son travail d'écrivain : ils sont plus légers, plus courts : si vous avez envie d'un livre sympathique, léger, dépaysant et terriblement attachant, lisez "Cugel l'astucieux" et "Cugel saga" ; en fantasy toujours, il est indispensable de lire "Le cycle de Lyonnesse" qui est un grand texte de la fantasy moderne et surtout qui n'essaie pas de copier Tolkien...
Ses autres oeuvres sont plus courtes, moins construites, comme si dans son envie de voyage, Vance avait du mal à produire un plan, à diriger sa plume sur quelquechose de prédefini : ils sont donc de moindre importance, mais restent tout de même trés trés attachants (et en tout cas sont restés dans mon coeur bien des années aprés les avoir lu, ce qui n'est pas le cas des kilométres de production insipide qui sortent depuis 10 ans en fantasy...).
Vance forever