Mais aujourd'hui, on ne flashe plus directement à partir d'xpress, on génère un PDF que l'on flashe ensuite, je pense que cela doit résoudre une bonne partie du problème, ou bien ?
Pas vraiment... ça a même plutôt tendance à en rajouter... : en plus des problèmes de rippage (ripper un PDF ou un .PS c'est à peu près pareil... du moins quand le RIP est compatible PDF) on rajoute les problèmes de création du PDF ! et ce quelle que soit la méthode, puisqu'on est emmerdé soit par les bugs du Distiller, soit par les bugs de l'export...
(Je rappelle au passage que toutes les versions ".0" des logiciels sont buguées...
... et que (quasiment) tous les pirates qui ont peur de se faire choper en mettant à jour leurs logiciels et tous les branques qui n'y connaissent rien en informatique utilisent des versions ".0" !!!
Donc un PDF exporté de InDesign 6.0 ou 7.0 ou XPress 7.0 ou 8.0 a toutes les chances de poser des problèmes, même dans un RIP compatible PDF exportés, genre Adobe APPE ou Harlequin 5.5 et plus !)
Pour une bichromie (noir + Pantone), je ne vois pas comment éviter de passer par un eps.
Je ne sais pas, perso je les faisais aussi en EPS (mais pas codés JPEG)...
... et dans tous mes réquisitoires anti-EPS (y compris celui de mon avant-dernier post) je signale toujours que le mode bichromie est une exception qui a encore besoin de l'EPS (ainsi que les images multicouches et les images contenant des tons direct).
********
momo-fr a dit:
j'ai pas fait beaucoup d'Xpress on est passé assé vite à Indesign en version 2 et quelque, et c'est sur demande de mon flasheur à l'époque que j'ai fait mes EPS en JPG, on gagnait en place sur les CD gravés, eux gagnaient en temps de transfert, copie et traitement… va comprendre Charles.
D'abord, de façon générale, dans ce métier une connerie est une connerie quand c'est fait sans savoir ce qu'on fait et sans savoir si ça pose problème à l'intervenant suivant...
... mais si ton flasheur te demande explicitement de le faire, alors ça devient différent !
Ceci dit, ce n'est pas parceque le flasheur le demande que ça veut obligatoirement dire que c'est l'idéal (voir plus loin)... mais au moins on sait que ça ne lui pose pas de problème de flashage !
Ensuite, InDesign n'a pas et n'a jamais eu (même en version 1.0) de problème pour gérer la séparation des EPS-Photoshop codés JPEG... (et ce problème a disparu de XPress avec la version 6, peut-être même avec la 5...)
Mais l'EPS n'est quand-même pas le meilleur format à importer dans InDesign !!!
Ensuite bis, le conseil de ton flasheur est encore un peu stupide, car l'EPS-Photoshop codé en JPEG n'a strictement aucun intérêt : en fait, ce n'est qu'une image JPEG incorporée dans un fichier EPS : c'est presque exactement comme si tu importais une image JPEG dans Illustrator pour ensuite enregistrer en EPS... et donc il a tous les inconvénients du JPEG, c'est à dire principalement la compression destructive, PLUS tous les inconvénients de l'EPS, c'est à dire des fichiers plus lourds...
Mais si c'est bien géré, par des gens qui connaissent le JPEG et savent s'en servir, qui utilisent une compression en qualité maximale, pour des images en fin de chaîne qui n'ont donc plus à être retouchées et qui ne risquent pas d'être réenregistrées, alors le JPEG n'est pas un problème...
... mais il n'y a quand-même pas besoin de s'encombrer de "l'emballage" EPS et dans ce cas
il vaut mieux enregistrer directement en JPEG, car à qualité égale l'image JPEG est encore moins lourde que l'image EPS-Photoshop codée JPEG !!!
(faisant ainsi gagner encore plus de place, de temps de transfert, etc.)
Et pour finir ça dépend aussi du matos et de la méthode de travail...
Il y a deux manière de flasher de la quadri :
• soit en séparant depuis l'application : dans ce cas l'option de séparation est activée dans la fenêtre d'impression du logiciel, qui envoie alors au RIP 4 plaques distinctes par page, chacune sortant un film,
• soit en utilisant la séparation In-RIP : dans ce cas l'option de séparation est activée dans le RIP, l'application envoie chaque page en composite (CMJN ou RVB), et c'est le RIP qui se charge de séparer les fichiers composite et de sortir 4 plaques par page...
Les RIP anciens les plus courant (basés sur un CPSI Adobe), et les flasheurs qui vont avec, de l'époque de XPress 3 et 4, fonctionnaient plutôt en utilisant la séparation depuis l'application... donc avec les problèmes des EPS qui faisaient des fichiers 4 fois plus lourds et des EPS codés JPEG qui ne se séparaient pas depuis l'application...
... alors que les RIP modernes et les flux PDF fonctionnent plutôt en séparation InRIP et donc ils n'ont pas de problème de séparation avec les EPS codés JPEG (même depuis XPress 3 et 4), et comme les pages sont envoyées en composite, chaque page est envoyée une seule fois et donc chaque image est envoyée une seule fois en composite avec ses 4 (ou 3 en RVB) couches à la fois, donc il n'y a pas de quadruplement de taille du fichier d'impression comme avec la séparation dans l'application.
Et, à l'époque de InDesign 2, il y avait déjà des réseaux 100 Mb/s !
Donc, soit ton flasheur s'est rendu compte que les EPS-JPEG ne posaient pas de problème dans InDesign et il s'est payé un réseau 100 Mb/s, soit il a changé de RIP et/ou de méthode de séparation et s'est mis à la séparation In-RIP !
Quoiqu'il en soit, paradoxalement, il a fallu grosso-modo attendre que le format EPS devienne obsolète pour avoir enfin des RIP et des logiciels capables de les flasher sans problème
Quant à mon cas, petit imprimeur d'un pays de bouseux, entre l'erreur que j'ai faite à l'origine d'acheter des RIP Agfa (car le 1er RIP Agfa capable de flasher à peu près correctement en séparation In-RIP est le Viper 3 qui est sorti en 1998) et le retard chronique de mes RIP à cause d'un manque de moyens tout aussi chronique, ça a longtemps été la galère...
... et j'ai commencé à avoir de quoi flasher sans trop de problème des fichiers XPress utilisant des images EPS-Photoshop codées en JPEG vers 2004 quand j'ai acheté un Viper 3 d'occase (6 ans de retard !!!), et c'est devenu sans problème vers 2006 quand j'ai acheté un RIP Apogee 2 (toujours d'occase) sur un PC équipé d'un vrai réseau 100 Mb/s.
