Microsoftisation des Mac?

Ma position sur cette thématique...

  • Je prefere les Mac-Intels

    Votes: 118 56,7%
  • Je prefere les PPC

    Votes: 15 7,2%
  • Je n'ai pas le choix car Apple va abandonner les PPC

    Votes: 31 14,9%
  • Je ne connais pas les PPC: nouveau switcheur

    Votes: 44 21,2%

  • Total voters
    208

Hedicito

Membre actif
23 Avril 2008
142
25
macamour.com
Apple vient a nouveau de renouveler sa gamme, en particulier avec des nouveaux iMac avec des processeurs plus rapides.

Mon passage aujourd'hui chez un technicien certifié Apple, ainsi que mon idée sur le theme me poussent a me demander si Apple n'est pas en train de se... Microsoftiser?

On se souvient tous de cette fameuse pub ou l'on voyait un Processeur PPC crâmer un Processeur Intel. Depuis, Apple a "switché" vers les processeurs Intel: résultat des courses: des nouvelles machines tous les 3 mois avec des cadences de processeurs de plus en plus rapide (tels des DELL), des machines moins cheres et plus fragiles (probablement que bientot le mot virus aura un sens...)

L'époque PPC me manque énormément!! Qu'en dites vous?
 
Heuuuuuuuuu...
Rien !:p
Ah si : Je trouve toujours bizarre de se plaindre d'avoir quelque chose qui marche plus vite et qui est moins cher:mouais:
Quand au "c'était mieux avant" :mad:... Je préfère ne rien dire...
A+
 
Je ne me plainds pas, je suis tout simplement nostalgique des Apple aux processeurs PPC ce qui les différenciait fondamentalement des PC.
C'est comme si que (j espere que ca n arrivera pas non plus) BMW se mettait a faire des tractions avant plus puissantes, moins cheres et avec moteurs VolksWagen. Les tractions arrieres BMW me manqueront.

Si on revenait a des modeles economiques stratégiques du type Porter, je dirais que Apple passe d'une stratégie de "differentiation" a une stratégie de "domination par les couts'..
 
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Réactions: kitetrip
Je ne me plainds pas, je suis tout simplement nostalgique des Apple aux processeurs PPC ce qui les différenciait fondamentalement des PC.

En quoi consistait cette différence ?
 
Oui, mais au-delà : quel impact cette spécificité avait-elle sur la machine, ses performances, l'utilisation qu'on pouvait en faire ?
 
Désolé, je n'ai rien trouvé qui puisse éclairer ma lanterne. Tu peux me l'expliquer en quelques mots ?

Aucun probleme, avec les PPC on ne pouvait pas cloner le Macintosh car cette spécificité (qui semble ne pas t'interesser) le "protégeait" avec les processeurs Intel, il est techniquement possible de fabriquer un Mac par soit meme: c'est ce que se propose de faire cette firme.
 
Aucun probleme, avec les PPC on ne pouvait pas cloner le Macintosh car cette spécificité (qui semble ne pas t'interesser) le "protégeait" avec les processeurs Intel, il est techniquement possible de fabriquer un Mac par soit meme: c'est ce que se propose de faire cette firme.

Il semblerait que cette firme ait volontairement ou non présumé de ses capacités.
Et si cela était : en quoi cela dérangerait-il ? En quoi consiste cette "protection" prophylactique, eugénique et fantasmatique que tu évoques ? En quoi ton Mac, Ppc ou Intel, fonctionnerait moins bien et te serait moins utile dans tes travaux et/ou tes loisirs ?
 
En plus du fait que tu es en train d'entacher tout le forum de cette discussion, tu sembles vouloir avoir le dernier mot (que je te concède sans aucune hésitation).
J'ai seulement la quasi certitude que tu es sur Mac depuis max 2 ans, et que tu n'as pas vécu la merveilleuse aventure du PPC.

N'oubliez pas de voter :D
 
En plus du fait que tu es en train d'entacher tout le forum de cette discussion, tu sembles vouloir avoir le dernier mot (que je te concède sans aucune hésitation).
J'ai seulement la quasi certitude que tu es sur Mac depuis max 2 ans, et que tu n'as pas vécu la merveilleuse aventure du PPC.

N'oubliez pas de voter :D

Excuse-moi, mais est-ce moi qui ai lancé cette discussion, ou toi ici ainsi que sur un autre fil (consacré aux nouveaux iMac) ? Qui "entache" tout le forum ? Non mais, on croit rêver...:mad:

Tu lances un point de vue polémique, attends-toi à recevoir des réponses tout aussi polémiques, c'est la moindre des choses. Quant à savoir depuis combien de temps je suis sur Mac et quelle(s) merveilleuse(s) aventure(s) j'ai connue(s) ou non, cela me regarde. Sache tout de même que je viens il y a moins d'une semaine de troquer mon Powerbook (tu l'aurais vu si tu avais regardé mon profil avant de charger...) contre un MacBook Pro. Et je ne perds rien au change.

Par ailleurs, tu pourrais expliquer ce que tu entends par "se microsoftiser" de la part d'Apple, et quel rapport avec les processeurs... Intel ? :rolleyes:
 
Je trouve que le sujet peut être intéressant à aborder mais qu'il est amené de manière maladroite car le titre et le sondage parlent de deux choses différentes, voir même trois.

Déjà, qu'est-ce que la "microsoftisation" ? Voilà une notion qui mériterait d'être définie avant de pouvoir en discuter.

Puis, le dilemme PPC/Intel n'a rien à voir avec Microsoft. Il n'a pas non plus grand chose à voir avec la fiabilité.

C'est rappelons-le un choix stratégique, mûrement réfléchis, qui avait pour enjeu rien de moins que la survie d'Apple.

Quelle était la situation d'Apple et de sa gamme en juin 2005 lors de l'annonce ? Des machines de bureau tout-en-un au design unique mais chères, des PowerMac puissants mais limités à une niche professionnelle toujours plus réduite, des portables élégants aux performances en dessous des canons technologiques du moment malgré l'acharnement des ingénieurs à overlocker les processeurs G4. Personne ne savait comment faire entrer le dernier des PowerPC dans les portables pommés alors que Steve Jobs avait promis un G5 à 3 Ghz depuis plus de deux ans. Le temps ou Apple cramait gaiement de l'Intel remontait au G3 et Pentium II. En matière de bugs et de fourneau, les premiers G4 et les G5 des PowerMac n'avaient pas grand chose à envier au Pentium 4.

Mais le pire pour Apple était son incapacité de fournir à temps la demande pour ses modèles, notamment les plus récents. Qui alors ne s'est pas plaint des délais de disponibilité ? A quoi bon commander une machine si c'est pour la recevoir deux à trois mois après sa présentation ? Certes, la gamme évoluait moins vite, elle semblait plus visible. Attention, ne vous y trompez pas, ce n'était pas là une volonté d'Apple mais bien le signe de son impossibilité à coller véritablement au marché. Elle perdait des clients simplement parce qu'elle ne pouvait les servir à temps.

En partie responsable, lBM qui ne fournissait pas assez vite les précieux processeurs, mais aussi l'architecture elle-même qui obligeait les autres fournisseurs de composant à créer des produits bien spécifiques. Car n'oublions pas que la majorité du parc informatique mondial tournait déjà sur x86, que ce soit Intel ou AMD. Apple c'était le village d'Astérix. C'est amusant en BD, historiquement aberrant, industriellement difficile, commercialement suicidaire.

Apple pouvait-elle continuer longtemps ainsi à naviguer à vue ? Comme l'a expliqué Steve Jobs lors de la mémorable keynote de juin 2005, Intel apportait une visibilité à moyen terme que lui refusait IBM. De plus, les temps avaient changés, à la puissance il fallait maintenant opposer la consommation.

Le résultat est là aujourd'hui : nous disposons de machines endurantes et puissantes qui rivalisent avec les PC concurrents. La standardisation des composants facilite leur adaptation à Mac OS X et permet de faire face à la demande. Bootcamp aidant, le Mac devient le meilleur PC pour Vista. Une mise en concurrence plus claire, débarrassée des mythes et faux-fuyants de l'air PPC, car on ne pouvait sérieusement comparer ce qui était à ce point dissemblable, mais plus redoutable en ce qu'elle force Apple à se tenir à jour. Pas d'échappatoire possible, on sait ce qu'il y a dans les machines : un Yonah n'est pas un Merom, encore moins un Penryn. Donc des mises à jour plus fréquentes qui perturbent les vieux schémas de l'air PPC.

Oui, il faut admettre, à l'instar des PCistes, que la machine que nous allons acheter aujourd'hui sur le Store sera remplacée dans les six mois au plus tard par une autre plus puissante et comble d'ironie à un prix généralement inférieur (encore que la baisse européenne relève pour beaucoup de données financières).

Cette visibilité souhaitée par Steve Jobs n'est pas une mauvaise chose. Le client sait lui aussi, pour peu qu'il suive l'actualité des technologies et les roadmaps annoncées par Intel, de quoi seront fait les machines d'après-demain. Il peut donc définir le moment le plus adéquat pour renouveler son équipement ou y adjoindre de nouvelles machines. La plate-forme Montevina est là mais nous nous y attendions depuis des mois, comme nous savions que Santa Rosa allait arriver. Nous savons également que la prochaine génération de processeur Intel, celle qui remplacera les Core2Duo, sera le Nehalem et qu'une nouvelle architecture l'accompagnera très vite (Calpella).

Intel c'est aussi un partenaire enthousiaste, intéressé par les projets d'Apple, des défis tels que le MacBook Air. Ce que n'était plus IBM depuis longtemps, trop occupé à faire du processeur de salon pour consoles de jeux.

Adieu donc IBM, R.I.P. PowerPC et merci pour tout.


Maintenant, sur le mythe de la baisse de qualité des machines Apple depuis la transition.

Apple continue de faire fabriquer ses composants par des entreprises tiers, comme à l'époque du PPC. Certains travaillaient déjà pour Apple : ATI, Nvdia, Matsushita, etc.. Les défauts qui apparaissent parfois dans ses composants ne sauraient être du fait d'Apple, tout en relevant de sa responsabilité d'assembleur.

Les machines de l'air PPC n'étaient pas des merveilles sans défauts, loin de là. Il n'est pas si loin le temps du PPC que nous pouvons oublier les vices de conception de cette période. Les premiers processeurs G4, le premiers iMac G5, les derniers iBook G4 et le défaut de la carte WiFi qui provoque des KP. Mieux : le PowerMac G5 dont le système de refroidissement liquide fuit jusqu'à détruire l'appareil, exposant son propriétaire à des émanations toxiques et à un risque d'incendie. J'en passe et des meilleurs. Et pourtant, on ne peut accuser une recherche du profit maximal par la baisse de qualité des composants assemblés.

N'oublions pas que la complexité et la miniaturisation de l'ingénierie informatique d'aujourd'hui entraîne une situation qui ne peut être décemment comparé avec ce qu'ils furent dans la décennie précédente. Nos machines sont plus fragiles, car plus sensibles à un nombre accrus de facteurs, et en même temps moins chères car produites en série sur des chaînes asiatiques plus difficilement contrôlables que l'usine "locale" à quelques kilomètres du centre de décision. "Dessiner par Apple en Californie" mais "Fabriqué en Chine". C'est le lot de toute l'informatique mondiale. De fait, un ordinateur n'est plus un bien d'équipement qu'on garde une dizaine d'année, mais un bien de consommation, fait pour durer à peine le temps d'en changer pour un nouveau plus puissant et répondant à un monde en mutation constante. Apple ne peut y échapper.

Faut-il regretter l'air du PPC ? Mon MacBook Pro early 2008, qui ne chauffe pratiquement pas, consomme très peu et que j'ai reçu en moins d'une semaine à mon domicile me fait penser que non, même si avant la fin de l'été une machine plus puissante le remplacera dans le catalogue d'Apple.
 
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Réactions: WebOliver
Par Microsoftisation, je faisais allusion a un nouvel état d'esprit qui apparait dans les machines de Apple, dorénavant le simple "nom" du processeur ne suffit plus, la cadence est mise en avant, ce qui fait que Apple se met dans un sens a concurrencer Dell ou HP, or dans ma vision des choses, qui est biaisée en fait, je souhaite que Apple reste toujours a 5-6% de parts de marché pour faire que ce produit reste un "premium" dont les utilisateurs sont rares.

Par ailleurs, les processeurs Intel vont encore plonger Apple dans un nouveau combat (probablement des proces) contre les cloneurs.

Bien évidemment, je n'ai pas été exhaustif dans mon approche, car ce dont je voulais parler ce n'est pas d'un "face to face" Intel/PPC, mais plutot d'un "face to face" Apple avec PPC/ Apple avec Intel qui a mes yeux sont deux compagnies différentes.

Je suis de ceux (et j'en connais pas mal) qui ont très mal digéré ce G5 portable qui ne sortait pas et ce G6 mort né...
 
Hédicito, tu me rappelles le zorglhom de "Panade à Champignac", nostalgique d'une période que tu crois bien à tord glorieuse.

En fait, tu es toujours dupe de l'illusion qu'Apple a entretenu pendant les années PPC : vous n'aviez pas à vous sentir inférieurs aux Pcistes, vous étiez différents. Différents parce que vous aviez des Macs. Apple vendait des ordinateurs mais vous achetiez un concept, un style de vie, une "marginalité". Désolé, mais vous étiez des dupes.

Apple ne vend que de l'informatique grand public ; elle a toujours vendu de l'informatique grand public. Le fait que ce "public" se soit réduit à une peau de chagrin dans les années quatre-vingt-dix ne fut que la conséquence des choix stratégiques malheureux et imbéciles des différentes directions qui se sont succédées jusqu'au retour de Steve Jobs.

Aujourd'hui la différence, ou du moins là où vous placiez cette différence, a disparue. Ce qui vous gêne, vous fait mal en détruisant votre rêve, ce n'est pas tant ces "clones", ces clowns de Mac, mais bien Bootcamp, qui en faisant de nos machines des Wintel, lève le voile sur ces années d'illusion. Quand on achète un ordinateur Apple, on achète un PC. Mais cela à toujours été vrai, même à l'époque du PowerPC, car PC = Personnal Computer c'est-à-dire ordinateur personnel. Pas style de vie, marginalité, différence, élitisme.

Une machine ce n'est que ce qu'on en fait, pas ce que l'on est.
 
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Réactions: anneee et aCLR
Pour moi, ce qui fait qu'un Mac est un Mac est d'abord l'OS. Et de ce côté pas de Microsoftisation en vue. Pour ce qui est de la camelote qu'il y a dedans, qu'elle soit signée Intel, IBM, Motorola, Machinbidule,... m'importe peu. Du moment que c'est de la bonne camelote et que ça marche bien, c'est tout ce qui m'intéresse. Et je suis très content de mon MAC INTEL. :cool:
 
ôôôôôô c'était mieux avant...

Je comprends la nostalgie. Je t'invite à lire Rousseau qui explique très bien l'adoucissement des souvenirs et cette sensation que l'on a que la vie était meilleure avant.

Pour moi internet c'était mieux avant. Pas de pub, que des gens bien élevés, cultivés et qui respectaient leur langue. Peu de commerce, pas d'utilisation du mot internet pour tantôt justifier l'origine d'une information tantôt la dénigrer. Les gens étaient tolérants et curieux de discuter avec des civilisations autres, juste pour les comprendre. Et puis ça a dérivé, c'est devenu commercial, tout le monde a eu les moyens de s'y connecter. On y a injecté au milieu du meilleur le pire de l'humanité. Ais je envie de rendre mon abonnement ? Non ! Je ne saurais plus faire sans mes magasins en ligne, sans ce canal qui me permet de me sentir chez moi un peu partout dans le monde, sans les e-mails qui accélèrent tout. Sans le mauvais qui est arrivé (par ex le nombre d'internautes encore plus débiles sur la toile qu'en vrai) le bon (par exemple wikipedia) n'aurait jamais existé faute d'audience.

Pour le mac je crois que tu vis un peu la même chose. C'était mieux quand c'était moins accessible, plus spécial. On avait l'impression de faire partie d'un monde à part. Maintenant n'importe quel wech wech a son macbook et son imachin parce que ça fait cool sur le siège avant de la golf (remplacer par merco pour les plus fortunés). Il faut vivre avec ou acheter un amiga avec OS4 :-) En plus, à bien y réfléchir, avant on se plaignait de l'absence de montée en fréquence, du changement de carte graphique une fois tous les deux ans, de la chèreté du matériel, de la lenteur de virtual pc... Objectivement entre mon powerbook et mon macbook pro je n'ai pas senti de baisse de créativité et de dégradation de mes capacités de l'exprimer. Ca va même plus vite !

J'espère que tu ne te noieras pas dans des regrets et que tu regarderas devant :)

A+