Question bête : d'où vient le "i" ?
- Créateur du sujet Yvelan72
- Date de début
C'est un ingénieur qui a laissé tomber un prototype du premier iMac sur le pied de Steve Jobs qui s'est écrié "aïe !", redesigné par Ive en "i".
le "i" est apparu avec le premier iMac dont l'argument principal de vente était qu'en 5 mn après l'avoir sorti du carton on pouvait surfer sur Internet.
C'est le "i" de Internet
Vous pouvez regarder cette pub par exemple http://habillagestv.info/lespubs/282-publicite-imac-g3-apple
Ce n'est déjà plus le tout premier modèle, mais le discours reste concernant l'accès facilité à INternet: "... voici notre nouvelle ligne de croisière sur Internet; bon voyage!"
C'est le "i" de Internet
Vous pouvez regarder cette pub par exemple http://habillagestv.info/lespubs/282-publicite-imac-g3-apple
Ce n'est déjà plus le tout premier modèle, mais le discours reste concernant l'accès facilité à INternet: "... voici notre nouvelle ligne de croisière sur Internet; bon voyage!"
Dernière édition:
A partir de sa signification initiale (INternet), on peut penser (mais là c'est de l'interprétation de ma part), qu'Apple a choisi de garder le "i" (prononcé Aïlle) parce que ça signifie "Moi" ou "Je" en anglais
Ce "Aille" (Moi, Je) permet alors de différencier la gamme d'appareils à usage personnel iMac, iPAD, iPhone, iPOD de la gamme professionnelle (qui prend le sufixe PRO)
On a donc maintenant des Moi-Macintosh, des Moi-tablettes, des Moi-telephone, des Moi-gousse de petits-pois
et aussi des logiciels à usage personnel (sous-entendu non professionnel): Moi-Film, Moi-chansons, Moi-Photo... le tout complété d'une adresse @moi.com
Ce "Aille" (Moi, Je) permet alors de différencier la gamme d'appareils à usage personnel iMac, iPAD, iPhone, iPOD de la gamme professionnelle (qui prend le sufixe PRO)
On a donc maintenant des Moi-Macintosh, des Moi-tablettes, des Moi-telephone, des Moi-gousse de petits-pois
et aussi des logiciels à usage personnel (sous-entendu non professionnel): Moi-Film, Moi-chansons, Moi-Photo... le tout complété d'une adresse @moi.com
Pourquoi le "i" ? Sans doute paske un "h" ou un "f", voire un "m"... ben ça le faisait pas. Qui aurait acheté un hmac, un fmac ou un mmac hein ? Et je ne parle même pas d'un hpod, hphone, fpod, fphone, mpod ou mphone.
Et pis on s'en fout un peu finalemnt non ?
Ben oui et non. Jusqu'ici je m'en foutais, mais je trouve ça sain que quelqu'un se pose la question. Vu le prix que coûte le matos apple, ça me ferait mal d'apprendre que Jobs ait choisi le I pour Idiot, en pensant à ses futurs clients.Et pis on s'en fout un peu finalemnt non ?
Ce qui est idiot, un téléphone à écran cathodique ça clouerait la concurrence sur place.
Petite remarque= il y a eut un emac.
Mais il n' y a pas eut d' ephone, d' epad, de etunes; etc...
là aussi on peut penser emac pour education car ce mac fût introduit auprès des écoles si je ne me trompe pas...
C'est exactement ça... "e" pour Education car ce modèle a été conçu pour équiper les ecoles
cf http://apple-history.com/emac
Introduced in April 2002, the eMac brought G4 power and a 17 inch monitor to the familiar iMac form factor. Based on the same architecture as the flat panel iMac, the eMac was initially available only for educational markets. It shipped in two configurations: a 32x CD-ROM model for $999, and a CD-RW/DVD-ROM model for $1199.
In June 2002, the eMac was released to the consumer market in a single model, with a CD-RW drive and 128 MB of RAM, for $1099. In August 2002, The eMac received a speed-bump and feature upgrade, and was released to the consumer market. The $999 model ($1099 consumer) now shipped with a CD-RW/DVD-ROM drive. A $1499 800 MHz model was also released to the consumer market, with 256 MB of RAM, a 60 GB hard drive and a CD-RW/DVD-RW SuperDrive. In January 2003, these prices were dropped to $999 and $1299 respectively.
cf http://apple-history.com/emac
Introduced in April 2002, the eMac brought G4 power and a 17 inch monitor to the familiar iMac form factor. Based on the same architecture as the flat panel iMac, the eMac was initially available only for educational markets. It shipped in two configurations: a 32x CD-ROM model for $999, and a CD-RW/DVD-ROM model for $1199.
In June 2002, the eMac was released to the consumer market in a single model, with a CD-RW drive and 128 MB of RAM, for $1099. In August 2002, The eMac received a speed-bump and feature upgrade, and was released to the consumer market. The $999 model ($1099 consumer) now shipped with a CD-RW/DVD-ROM drive. A $1499 800 MHz model was also released to the consumer market, with 256 MB of RAM, a 60 GB hard drive and a CD-RW/DVD-RW SuperDrive. In January 2003, these prices were dropped to $999 and $1299 respectively.
Pourquoi le "i" ? Sans doute paske un "h" ou un "f", voire un "m"... ben ça le faisait pas. Qui aurait acheté un hmac, un fmac ou un mmac hein ? Et je ne parle même pas d'un hpod, hphone, fpod, fphone, mpod ou mphone.
Et pis on s'en fout un peu finalemnt non ?
On aurait pu envisager un aMac - l'ordinateur des feignasses,
Un aPhone - le téléphone des pervers qui téléphonent avec une extinction de voix.
Un aPad qu'on aurait suffixé "Prise USB" parce que justement, il n'en a pas.
Dit comme ça, des années après, ça a l'air un peu con. "i" pour "internet".
Comme toujours chez Apple, enfin comme toujours au sein du trio Jobs - Ive - Schiller, la fusion étroite du design, de l'expérience utilisateur et du marketing mobilisait des références très polysémiques, et très culturelles.
Le "i" c'était donc l'internet et l'individu. L'internet, c'était une façon de prendre de l'avance. À l'époque, Bill Gates avait déclaré tout son scepticisme à propos du net. Ce n'était pas assez bon pour Microsoft. Et le net faisait peur à Gates, qui le trouvait trop risqué. Il voulait d'abord sécuriser l'endroit. Il pensait que si l'internet ne décollait pas assez vite, c'est parce que les entreprises en avaient peur.
Jobs, lui, pensait que si l'internet ne décollait pas assez vite, c'est parce qu'il était trop compliqué. Et que c'est de la demande que viendrait l'essor de l'offre.
Donc le premier truc, c'était effectivement de dire que l'iMac permettrait de ne pas avoir à se faire chier pour se connecter, que n'importe quel utilisateur "i"diot y arriverait en 2 étapes. "There is no step 3". C'était le slogan des deux premières campagnes de l'iMac à ce sujet.
Mais le "i" référait aussi à l'individualisme. Il faisait écho au double sens de cette expression très utilisée par les anglo-saxons : "Me, Myself and I". Qui est à la fois une façon de dire son isolement, mais aussi de dire son auto-suffisance. "Je n'ai besoin de personne" (en Harley Davidson). C'est à la fois une référence à une partie de la philosophie classique américaine : "chacun doit pouvoir se débrouiller seul, pas d'entraves collectives inutiles, je peux réussir par moi-même", mais aussi à la contre-philosophie des années 70 : "ma liberté est totale, je me suis libéré des chaines".
Et Jobs était pétri de tout ça. De cette "éthique du capitalisme", et de la contre-culture d'Aldous Huxley et de Timothy Leary.
Vous n'avez jamais lu "Les sauts quantiques, votre macintosh et vous" ? C'est un essai de Timothy Leary, une des parties de ce magnifique petit livre, "Techniques du chaos". Un livre à 2€. Indispensable, mes chéri-es.
Comme toujours chez Apple, enfin comme toujours au sein du trio Jobs - Ive - Schiller, la fusion étroite du design, de l'expérience utilisateur et du marketing mobilisait des références très polysémiques, et très culturelles.
Le "i" c'était donc l'internet et l'individu. L'internet, c'était une façon de prendre de l'avance. À l'époque, Bill Gates avait déclaré tout son scepticisme à propos du net. Ce n'était pas assez bon pour Microsoft. Et le net faisait peur à Gates, qui le trouvait trop risqué. Il voulait d'abord sécuriser l'endroit. Il pensait que si l'internet ne décollait pas assez vite, c'est parce que les entreprises en avaient peur.
Jobs, lui, pensait que si l'internet ne décollait pas assez vite, c'est parce qu'il était trop compliqué. Et que c'est de la demande que viendrait l'essor de l'offre.
Donc le premier truc, c'était effectivement de dire que l'iMac permettrait de ne pas avoir à se faire chier pour se connecter, que n'importe quel utilisateur "i"diot y arriverait en 2 étapes. "There is no step 3". C'était le slogan des deux premières campagnes de l'iMac à ce sujet.
Mais le "i" référait aussi à l'individualisme. Il faisait écho au double sens de cette expression très utilisée par les anglo-saxons : "Me, Myself and I". Qui est à la fois une façon de dire son isolement, mais aussi de dire son auto-suffisance. "Je n'ai besoin de personne" (en Harley Davidson). C'est à la fois une référence à une partie de la philosophie classique américaine : "chacun doit pouvoir se débrouiller seul, pas d'entraves collectives inutiles, je peux réussir par moi-même", mais aussi à la contre-philosophie des années 70 : "ma liberté est totale, je me suis libéré des chaines".
Et Jobs était pétri de tout ça. De cette "éthique du capitalisme", et de la contre-culture d'Aldous Huxley et de Timothy Leary.
Vous n'avez jamais lu "Les sauts quantiques, votre macintosh et vous" ? C'est un essai de Timothy Leary, une des parties de ce magnifique petit livre, "Techniques du chaos". Un livre à 2€. Indispensable, mes chéri-es.
Dernière édition:
Yvelan, i s'en fout
t'es sur un forum mac qd même, fais gaffe :o
tiens, au fait, y'a pas de i-remote
