swake
Permets-moi de m'intercaler pour quelques considérations (d'ordre général disons) en rapport avec ta question suivante :
j'ai un volume de 100Go, je fait une image de 80Go et ma sauvegarde ne fait que 30Go, que sa passe t'il pour les 50Go restant?
Le
dénominateur commun entre les différents formats d'images-disques (comme
dmg,
cdr,
sparseimage,
sparsebundle) est qu'il s'agit de « disques durs virtuels » : en d'autres termes, de contenants imageant des disques durs qui ont des propriétés formelles analogues à ces derniers => posséder un espace-disque constitué de blocs gérés par une Table de Partition, avec une partition principale exportant un volume montable comme dans le cas d'un disque en dur.
Mais, comme il s'agit de disques
virtuels, leur espace-disque
virtuel revendique toujours en dernière instance une portion d'espace-disque
réel des disques matériels qui les supportent et sur les blocs desquels se trouvent réellement inscrites les écritures contenues formellement dans ces images-disques.
Or il y a une
différence notable entre les formats d'images-disques "
denses" (
dmg &
cdr) et les formats d'images-disques de "
faible densité" (
sparseimage &
sparsebundle) en ce qui concerne la correspondance entre leur espace-disque virtuel et l'espace-disque réel du disque matériel qui les supporte. C'est que les formats "
denses" (
dmg &
cdr) revendiquent d'entrée
autant d'espace-disque réel sur le disque matériel qui les supporte que celui qui mesure la taille de leur contenant total, qu'il y ait ou non des données d'écriture inscrites dans le contenant de ces images-disques => ainsi : à sa création, un
dmg de 3 Go immobilise 3 Go de blocs sur le support matériel de la partition qui l'accueille, même s'il n'y a aucune écriture contenue dans son contenant.
Alors qu'une image-disque au format de "
faible densité" (
sparseimage ou
sparsebundle) ne revendique pas d'entrée un espace-disque réel congruent à la taille de son contenant total, mais correspondant seulement à une sorte de "
tare minimale". Par exemple, une image-disque
sparsebundle de 300 Go n'immobilisera pas 300 Go d'espace-disque réel du support matériel d'entrée, mais seulement environ 500 Mo ("
tare"), et c'est seulement au fur et à mesure du remplissement de son contenant "théorique", qu'elle occupera un espace-disque réel congruent : 150 Go de données dans le contenant => 150 Go d'espace-disque réel requis etc. jusqu'à la limite théorique d'extension fixée par la taille-limite choisie au départ.
L'avantage formel de ces images-disques de "
faible densité" est donc le différentiel entre la
taille théorique limite de leur contenant (espace
potentiel) et la
taille pratique momentanée des données contenues (espace
actuel) - différentiel qui permet de "voir venir".
Mais il faut néanmoins noter une limitation du procédé, découlant du fait (décrit précédemment) que l'espace-virtuel d'une image-disque doit toujours pouvoir
correspondre en dernière instance à de l'espace-disque réel d'un support matériel.
Supposons que j'ai une partition de 500 Go sur un DDE et que je crée dans son volume monté une image-disque de faible densité de 900 Go => vide, cette image-disque revendiquera environ 500 Mo sur les 500 Go du volume du DDE. Au fur et à mesure que j'inscrirai des données dans son volume, en correspondance avec cette inflation de contenu la taille de l'espace-disque réel occupé sur le DDE augmentera. Mais jamais la limite théorique des 900 Go de mon image-disque de faible densité ne pourra être atteinte, faute d'espace-disque réel disponible, puisque la partition de résidence sur le DDE est limitée à 500 Go => aussi longtemps que cette image-disque de faible densité de 900 Go de contenant potentiel résidera dans cette partition de 500 Go, alors sa limite de taille non pas théorique, mais
effective, sera définie par les limites de taille de la partition qui la contient, càd. 500 Go - limite passée laquelle aucun nouveau contenu de données ne pourra plus être ajouté, faute d'espace-disque réel où les écritures pourraient être effectuées en correspondance.
Il est donc toujours irrationnel de créer des images-disques de faible densité dont la taille théorique excède celle de la partition de résidence d'un disque-support matériel - à moins d'envisager à terme de les recopier sur une partition de plus grande taille d'un nouveau support qui permettrait d'envisager de tendre vers la limite d'occupation de leur contenant théorique (900 Go dans mon exemple).