C'était juste nocturne.
Comme ça. Coup de biglo.
Elle accoure.
La parlotte difficile.
Tant pis. On passe sous la douche.
Les grillons dehors, nous deux, dans la cabine.
Massage, peau aligoté et Petit Marseillais.
Pression, dépression.
Humide, dans la serviette.
Membré, phacochère en cavale.
Descente dans la cave.
L'antre de mes nuits.
Les draps maintenant.
Jeter, de ci de là, les pauvres pièces, pétales.
Le pistil est là, nu. Ca bourgeonne.
On s'égare au milieu des baisers.
Les trucs zabituel.
Entre deux colonnes, je m'impose.
Du souffle. De l'air.
Humide, encore.
Je m'efface, m'oublie et m'abandonne.
Il n'y a pas de rythme.
Elle picore l'air.
J'étouffe.
J'ai disparu.
Debout, assis, allongé, ...je ne ressens rien.
Moins mou qu'hier, plus qu'avant hier.
Elle souffle.
Accéléré, le temps passe.
Je m'éloigne le plus loin possible.
Mais elle continue, m'envahit.
Je ne veux pas.
Elle chante une mélodie.
Mes oreilles déconnectent.
Trop insupportable.
Elle s'arrête puis s'allonge.
Essoufflé, tout les deux.
Sourire en biais.
Ailleurs, mais pas ici.
Je ne ressens rien.
Rhabillage.
Clope.
Elle file.
"Bonne nuit"