<Je dédie spécialement cette élucubration matutinale à l'euphorie de
thebiglebowsky que cette conversation échevelée met en joie de lecture. En lui souhaitant donc un bon réveil avec cette tartine...>
♠
remy - que le gain de 3" sur temps de '
Booter' grâce au passage de 10.7 à 10.8 ne peut qu'inciter à passer
illico à
Mac OS 10.9.4 (sic!) afin d'améliorer encore son score

- peut donc être crédité d'une découverte que nous appellerons : le «
Paradoxe_de_Rémy». Le «
Paradoxe_de_Rémy» établit que :
'Plus il y a de RAM, plus ça RAME au démarrage' (je n'ose pas penser à ce que ça peut donner avec 32 Go de RAM!

). Sans que la fonction_mémoire de la RAM n'y soit pour rien, puisqu'aucune session d'utilisateur n'est encore ouverte.
Cet état de choses me fait penser au phénomène de l'
inertie en
Physique : plus un corps a de
masse, plus il est difficile à
ébranler (càd. à faire passer d'un état de
repos à un état de
mouvement, de par sa tendance naturelle à persister dans l'état actuel (par contre, une fois lancé, càd. animé d'une vitesse, il est d'autant plus difficile à arrêter de par sa tendance à persister dans son état de mouvement).
Puisque je suis bien parti ce matin pour abonder en considérations fumeuses, autant persister sur ma lancée, n'est-ce pas, en vertu du même phénomène d'
inertie appliqué cette fois à la
masse cérébrale 
(dont se tirerait la conjecture collatérale qu'un individu donné a d'autant plus de mal au démarrage matinal qu'il en a '
lourd sur la patate').
♣
De ce point de vue, je trouve que l'intervention d'
edd (dont je dois reconnaître qu'elle m'a
plombé les méninges

malgré sa brièveté) :
Je ne vois pas ce qu'il y a de surprenant à ce que le démarrage soit plus long avec plus de RAM.
Il y a balayage (rapide certes) de chaque octet de la RAM au démarrage, plus il y en a plus ce balayage est "long".
va complètement dans ce sens. De même la remarque de
fousfous, si je lui emprunte l'attribut de «
lenteur» mis en rapport avec la RAM.
Maintenant, ce qui aiguise le paradoxe est que ce '
ralentissement_au_démarrage' occasionné par la 'masse' de la RAM n'intervient pas sensiblement dans la phase '
EFI_Hardware' (si je puis me permettre ce raccourci = la phase de check-up délimitée par les 2 signaux : test du Super-Drive ⟺ Chime), mais dans la phase '
EFI_Booter' (pour me payer la même désinvolture scripturale = la phase de lancement délimitée par les 2 signaux : écran lumineux vide ⟺ écran lumineux pommé).
Les relevés d'opération résumés par
remy d'après le mode '
auto-narratif' de démarrage

paraissent montrer que le '
Booter' est
multi-tâche pendant sa phase d'inititiative : sa mission n'est pas seulement de lancer le chargement du '
kernel' et des '
kexts', mais d'activer les
connexions du Mac, avant cette tâche de lancement du chargement du
noyau en tâche terminale. On comprend donc qu'il faille un '
certain temps' (même si ça se chiffre en un très petit nombre de secondes) au '
Booter' pour exécuter les tâches qui lui sont imparties.
Maintenant l'intéressant est le constat de
remy (que je lui emprunte, me sentant trop en 'vacance' pour aller déchiffrer les lignes de logs restituant l'
obscur côté de la force 
) que nulle part n'est signalé,
pendant la phase d'activité du 'Booter', une tâche spéciale liée à la RAM.
♥
C'est donc bien là que se joue le
paradoxe de remy : la masse de la RAM, par un phénomène équivalant à l'
inertie_physique, ralentit l'exécution des opérations du '
Booter' dans sa phase d'activité impartie (marquée par les 2 signaux limites : écran lumineux vide ⟺ écran lumineux pommé), sans pourtant que cela relève d'une tâche spécifique de ce même '
Booter' (évidemment, il y aurait dans les logs une ligne du type : '
pré-chauffage_RAM' - je plaisante- nous serions sauvés).
Nous sommes donc à la recherche d'une
cause à la fois forcément
présente et néanmoins
invisible. Comme le dit si bien
Sherlock Holmes : «
Lorsque parmi toutes les hypothèses on a éliminé l'impossible, alors ce qui reste, si improbable que cela paraisse, doit être nécessairement vrai».
♦
Il est peut-être intéressant ici de rappeler que le '
Booter' n'est pas un '
kernel', mais un fichier-relai (le fichier :
boot-efi des '
CoreServices')
exécuté par l'EFI (c'est avec le chargement du '
kernel' et des '
kexts' que l'
EFI passe la main). Ce constat m'amène comme qui dirait sur un plateau un nouvelle
conjecture (possiblement aussi fumeuse que ma précédente qui voulait que le '
Booter' s'en aille valider la '
sleepimage' entre autres tâches antédédant le chargement du '
kernel', et qui s'est avérée une 'idée en l'air') : à savoir, puisque c'est le
Firmware qui opère du tout début du démarrage (signalé par le test du Super-Drive) à l'écran lumineux pommé (signalant l'enclenchement du chargement du '
kernel'), càd. pendant les
2 phases '
Check-up_Hardware' & '
Booter' - alors pourquoi ne pas supposer que l'
EFI n'en a pas fini au signal du '
Chime' avec le '
Hardware'?
Ce serait donc
sans attendre la complétion de sa tâche_Hardware (si je puis dire) que l'
EFI déclencherait l'exécution du fichier '
Booter'. Il pourrait donc se faire que les opérations
Firmware se
divisent à l'instant signalé par le '
Chime', une opération consistant dans le sens de ce que
edd déclarait à
balayer les octets de la RAM et l'autre consistant à
exécuter le fichier 'Booter' - ce, parallèlement, dans la phase où les tâches '
Booter' monopolisent l'avant-scène (donc : de l'écran lumineux vide à l'écran lumineux pommé). [La 'temporalité' exécutive du '
Booter' serait donc affectée par une 'soustraction d'énergie' due à la tâche de fond du
Firmware regardant la RAM installée, sans qu'il s'agisse-là d'une tâche relevant du fichier exécutif
boot.efi.]
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