Le pare-feu est activé sur mon mac et les connexions entrantes sont interdites par défaut.
En ce qui me concerne, je n'utilise pas que les pare-feu du Mac, puisqu'ils sont susceptibles d'être pris en défaut par des logiciels de bas niveau installés sur ce Mac
[EDIT: et pas seulement par les malwares eux-mêmes comme le suggère très justement Pascal 77 juste au-dessus, puisque des blocages inefficaces ont déjà été rapportés sur nos forums il y a quelques années]. Chez moi, cette faiblesse est traitée par le pare-feu de ma passerelle Internet.
Je fais attention aux logiciels installés bien sûr mais j'ai un pdf créé par google books downloader par exemple et je me demande s'il est sûr. Dans le même temps, j'en ai besoin pour le travail....
Toujours aussi complexe, et encore une fois les avis sont contraires... Faut-il être paranoïaque par principe ou ne faut-il pas abuser car trop de sécurité tue la sécurité, telle est la question !
La paranoïa, c'est imaginer des dangers qui n'existent pas ou exagérer l'importance de dangers potentiels. Mais agir en refusant de considérer à leur juste valeur des risques connues, c'est de l'inconscience, du déni ou de la négligence.
La bonne démarche, c'est de considérer que rien n'est sûr par principe, et d'évaluer les risques en fonction des conséquences potentielles relatives à ses équipements et à la façon d'organiser son travail, afin de prendre des mesures de prévention raisonnables.
Pour ma part, je ne crains pas que les machines qui me servent à surfer sur Internet soient un jour infecté, car :
- je ne conserve pas sur ces machines d'informations importantes que je risquerais de voir divulger (les infos confidentielles sont ailleurs) ou perdre (je fais des sauvegardes régulières de ce qui est utile) ;
- je possède un minimum de moyens pour assurer, dans la majorité des cas, la détection et la protection contre les effets de ces infections.
Les conséquences seraient minimes si cela survenait, et les efforts auxquels je m'astreins et les dispositions que j'ai prises pour limiter les dégâts sont proportionnelles à la valeur que j'accorde à ce que je protège (ni trop, ni trop peu). Et c'est ça le plus important.
Je ferai remarquer au passage que les éditeurs de logiciel (d'OS, d'antivirus et d'applications) ont la fâcheuse habitude d'évaluer les menaces en fonction de situations qui ne concernent pas les utilisateurs finaux que nous sommes, mais plutôt leurs responsabilités vis-à-vis des autorités et de leurs partenaires dans le business. Les failles et les malwares jugés « critiques » qui sont traités en priorité n'ont pas forcément de conséquence directe pour nous, tandis que ceux qu'on qualifie plutôt de « modérés » peuvent souvent provoquer des dysfonctionnement de nos machines, des pertes de nos données, des divulgations d'informations personnelles, bref, s'avérer carrément catastrophiques. Tout ça pour dire qu'on est généralement le mieux placé pour évaluer sa propre situation et prendre les meilleurs décisions pour soi-même.