Edition spéciale : le micazara canal authentique passe à l'offensive

l'écrieur

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Club iGen
7 Décembre 2004
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d'ailleurs
Mes lecteurs chéris,

Tout se bouscule. Tout va trop vite.
Alors que la rédaction enquête sur la disparition des micazaristes, et tandis que nos investigateurs sont près de découvrir le repaire de l'un des rescapés, il apparait qu'une fraction d'entre eux, non encore identifiés, a créé un mouvement dissident.
Nous ne savons pas encore s'ils sont à l'origine de la disparition du groupe terrodadaïste, ou s'ils ne représentent qu'une fraction des dissidents.

Les services de police sont déjà sur le coup, mais les cyber-dissidents semblent avoir une longueur d'avance dans l'utilisation des technologies avancées.

Voici, en exclusivité, le Manifeste qu'ils viennent de faire parvenir à la rédaction de l'écrieur, à 13h22 heure locale.







Micazara Canal Authentique

Nous étions l'amour,
nous étions la liberté totale et la paix,
nous voulions recouvrir le monde du flux puissant de nos liquides corporels reproductifs et ensemencer les âmes d'une folie douce et poétique par la pénétration et l'épandement de notre verve mirifique en les consciences grises.

Elle est venue à nous, pleine d'amour et offerte,
nous succombâmes.
Fols que nous étions.

Elle s'est jouée de nous, nous a tenus en ses geôles les plus obscures, condamnés à errer dans les catacombes avec les reflets pâlis de ses anciennes victimes.
Elle a sucé notre moelle et nous a laissé exsangues, pour morts, vaincus.
Elle nous a volé notre idéal d'amour, de stupre et de fornication pour le faire sien et l'entacher des tares pustuleuses de son appétit de puissance.

Elle,
l'hydre malsaine cachée derrière micazara.

Mais il n'est de cadavre si bien enterré qu'un chien un jour ne débusque !

Avant que nous ne reprenions le combat pour la partouze globale, nous n'aurons de cesse que s'effondre l'hydre, étouffée par les miasmes mal digérés et régurgités en une bouillie putride de ses instincts morbides.

Nous frapperons sans pitié - jamais où on nous attendra car nous sommes aussi insaisissables que le vent du désir.

Meurt micazara,
M.C.A. vaincra !
 
Pardon, pardon. L'actualité va tellement vite, je n'étais pas habitué à une telle fréquence de parution !
:D
 
Vous croyez qu'il faut aussi que je corrige la faute dans le texte du manifeste ?
Je ne sais pas trop, pour ces choses-là. C'est déontologique, ou anti-déontologique ?
Aidez-moi, Doc, quoi !
 
Pardon, pardon. L'actualité va tellement vite, je n'étais pas habitué à une telle fréquence de parution !
:D
Le manifeste est plein de fautes ! Épandement pour épanchement, récurgitation pour régurgitation, instincs pour instincts... Une chose est sûre : si benjamin est mêlé à tout ça, il n'a pas relu cette prose !


Par contre, alèm je ne dis pas. :D
 
Ah, je me fais taper dessus de tout côté !

Une dissidente me somme de corriger pendant qu'il est temps, et me signale qu'épandement n'est pas une faute, ni un néologisme, mais un substantif rare et néanmoins reconnu.

Je m'exécute.
 
l'écrieur a dit:
Une dissidente me somme de corriger pendant qu'il est temps, et me signale qu'épandement n'est pas une faute, ni un néologisme, mais un substantif rare et néanmoins reconnu.
Tu parles ! Une sous-rubrique du verbe épandre, oui ! Mais bon, pour briller dans les dîners en ville, pourquoi pas ?
 
DocEvil a dit:
« Jouer » est transitif à présent ou c'est le triste résultat de la loi Toubon ? :D

Emploi transitif indirect. Normal.
:p


Et puis ça suffit, hein, c'est pas ma prose à moi ! :D
 
jpmiss a dit:
Notons que les tenants de l'ordre établi préfèrent s'épancher sur la forme plutot que sur le fond.
Petit, même les causes perdues ont besoin de soigner la forme. Surtout elles. ;)
 
"Je suis sûr, reprit-il, que tu vas partager avec moi la joie de
châtier cette femelle perfide qui s'est jouée de nous deux"

Cervantes. Traduction Aline Schulman.
:p
 
"Je suis sûr, reprit-il, que tu vas partager avec moi la joie de
châtier cette femelle perfide qui s'est jouée de nous deux"

Cervantes. Traduction Aline Schulman.
:p
Qu'on brûle Aline Schulman ! :D

P.S. : Au moins tes dissidents ne lisent pas que des conneries dadaïstes, c'est déjà ça. :p

À jpmiss : en privé, tu m'as confié que la dernière à t'avoir appelé comme ça c'était Madame Suzanne, 36, boulevard Michu, et que ça t'a complexé jusqu'à tes 28 ans ! :D
 
DocEvil a dit:
Petit, même les causes perdues ont besoin de soigner la forme. Surtout elles. ;)
N'ayant rien d'un révolutionnaire, mais un brin amusé par l'énergie déployée pour le renouveau des forums, je me dois d'offrir mon soutien court mais appliqué à cette cause perdue : votre secours
 
...Et puis ça suffit, hein, c'est pas ma prose à moi ! :D
Le prozac qui... ?

Ah ! Que de paroles en l'air s'envolent
soufflées par l'instinct de reproduction.

...par la fenestration et l'épandage de notre verve...

...idéal balourd, de sucre et de fabriication...


Mais laissez donc chanter tranquillement
cette pauvre Mika Zaraï.

:D