En direct de Netflix du Le Bar de la Terrasse...

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Moi je trouve que ça installe un éco-système
On est d'accord, ça tient plus de l'étude de mœurs que de la série policière. Par contre si tous les néo-Z sont tous allumés comme ça, entre un patriarche bipolaire, une gourou que ça a l'air d'emmerder de donner ses conseils, une bande de rednecks locaux et une fliquette obstinée mais bien évidemment bourrée de problèmes professionnels, familiaux et sentimentaux, ça ne donne pas vraiment envie...
 
Je viens de finir la saison 2 parce qu'elle n'est en ligne que jusqu'à samedi.
Bon, c'est plus cohérent mais faut suivre. La vie personnelle des protagonistes est très liée à l'énigme policière.
 
L'autre jour j'ai vu MindHunters sur Netflix, une belle surprise…
J'aime bien l'ambiance de cette série, et c'est plutôt intéressant.
Je recommande.
 
4H24 de programme... °_°;
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Le film est proposé en deux parties. Shoah c’est plus de neuf heures de témoignages recueillit à la fin des années 70 sur un moment de l’Histoire que d’aucuns ont appelé un « point de détail » et d’autres simplement nié — et nieront toujours car leur programme n’est pas la vérité mais la haine.

C’est long. Il n’y a rien de spectaculaire, juste les récits des survivants, des témoins, et mêmes de quelques tortionnaires. L’indicible se lit dans les yeux.

Son seul « défaut » c’est qu’on ne comprend pas bien la chronologie de ce qui s’est passé si on n’est pas déjà au fait de l’histoire et de la chronologie de l’extermination des juifs d'Europe. Claude Lanzmann ne s’intéresse qu’aux témoins, il n’explique rien, il ne construit pas un récit, il recueille leurs histoires. Alors que leur importe le pourquoi du comment ? « Ici, il n’y a pas de pourquoi » comme l’avait déjà relevé Primo Levi.

Pourtant, ce film recèle aussi une leçon d’Histoire magistrale par Raul Hilberg : celle de l’extermination des juifs de Thessalonique à partir d’un indicatif des chemins de fer.
 
Merci pour cette précision, je n'avais pas vu et serais passé à côté. Bon, j'ai téléchargé ça, je regarderais à tête reposée et sûrement en plusieurs fois.
En complément, à mon sens indispensable, une sorte de « making of » avec des scènes non incluses dans le film.


À cette occasion, il signale un manque qui m’avait échappé : les Einzatgruppen, aka « la Shoah par balle » comme on dit aujourd’hui. Ce documentaire montre pourquoi cet aspect a du être laissé de côté (interview interrompue de l’adjudant Heinz Schubert).
 
Suite et fin de mon périple cinématographique chez 007.

J’ai fini les « Moore », les « Dalton » et les « Brosnan »… je passe les « Craig » que j’ai revus il n’y a pas très longtemps.

Pour les « Moore », à mon sens seul Rien que pour vos yeux relève le niveau. J’ai bien aimé Carole Bouquet avec sa Deux Chevaux ; une « James Bond Girl » avec plus de jugeote que les autres. Les scènes de la bataille de bathyscaphes étaient néanmoins assez risibles (la décompression connaît pas).

Concernant les « Dalton », j’ai vu ici que certains les placent en n°3 mais à mon sens ils sont dans la suite des « Moore ». Si l’acteur est meilleur, notamment dans les scènes d’action, question scénario c’est de la même indigence et la réalisation est assez plate (manque de rythme).

Je fus par contre très favorablement surpris par les « Brosnan ». Les scénarios plus en rapport avec ce que j’attendrais d’un « James Bond », des films très rythmés, un prestation très convaincante de Pierce Brosnan en James Bond, notamment lorsque l’action s’accélère, il passe de l’homme posé à l’agent de terrain de manière très crédible (par rapport à Roger Moore). En fait, question style de cinéma nous sommes très proche des « Craig ». Ces films sont de bons divertissements d’action.

En conclusion, je dirais que les « Moore » et les « Dalton » vieillissent mal car desservis la plupart par des scénarios indigents et un style cinématographique daté, même si les « Dalton » demeurent d’honnêtes films d’action. Les « Connery » gardent l’aura d’avoir été les premiers et surtout prennent une sorte de cachet avec le temps. C’est « old-style » mais c’est ce qui fait leur charme, ce pourquoi on a envie de les visionner. Les « Brosnan » et surtout les « Craig » sont d’efficaces films d’action modernes. Avec les « Craig » néanmoins, on a pour la première fois une sorte de cycle complet qui se suffit presque à lui-même. Le personnage de James Bond y est plus complexe, plus humain, plus tragique.

Et le « Lazemby » ? C’est une sorte d’OFNI dans la saga et pourtant il annonce le Bond de Daniel Craig, par sa brutalité et par son tragique aussi. Au service de sa Majesté est un très bon James Bond.

Au final : 1. Craig 2. Connery 3. Brosnan 4. Dalton 5. Moore

Mention spéciale à George Lazenby... et Peter Sellers.

 
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