Le ver est dans le fruit

J'aime le débat contradictoire fait d'arguments. Même quand je ne les partage pas, j'apprécie ceux-ci.
En revanche, user de la caricature comme tu le fais, en tentant, certainement par dérision mais quand même, c'est ce que tu fais, d'humilier ton contradicteur n'apporte rien au débat.

Si ce dernier te semble ridicule ou inutile, tu n'es pas contraint d'y participer. Je préfère de loin, débattre avec quelqu'un comme illuro_64, qui lui avance des idées et des arguments. Et au final, que je sois d'accord ou pas avec lui en tout point m'importe beaucoup moins que la qualité de ses idées qui peuvent très bien m'apporter quelque chose et même me faire changer d'avis.

La démonstration par l'absurde et/ou la dérision n'est pas stérile du tout. Cette approche est surtout jugée dérangeante car elle provoque plus facilement des réactions. Le post initial est celui de quelqu'un de déçu par ce qu'est devenue Apple. Apple qui a ses débuts était vue comme la petite société rebelle face aux méchants géants. Dans le monde des composants, on trouve des visions similaires : la gentille petite compagnie AMD est vue comme un outsider face au grand méchant de tous les temps, Intel. Il en va de même pour ATI qui est vu comme un « gentil » et NVIDIA comme un méchant. C'est aussi caricatural qu'avéré dans les forums. Tout le monde adhère à un moment donné de sa vie à une idéologie, ce qui conduit à une certaine sympathie envers une marque, un parti, une société, un constructeur, des personnes, etc. gilles.bouteloup qui appréciait l'Apple initiale est aujourd'hui déçu par sa marque préférée. La politique d’Apple ne lui plait plus, elle n’est plus la même qu’à l’origine. D’ailleurs qu’est-ce qui n’a pas changé par rapport à cette époque où il était en phase avec Apple ? Il relate avec humour l'évolution de son sentiment pour Apple. Pourrait-on débattre sur une vision personnelle ?

N'importe qui étant fan d'une « marque ancienne » à ses débuts est tout simplement dans la même situation. William Hewlett et David Packard ont aussi assemblé des ordinateurs dans leur garage... La marque HP d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec l'artisanat originel. Gordon Moore, Robert Noyce et Andrew Grove ne se doutaient certainement pas quand ils on conçu les premières puces de ce qu'Intel allait devenir. Qu'était Intel en 1980 par exemple ? Un petit fondeur de seconde zone loin derrière des géants comme Nec. C'est pareil pour IBM, il suffit de voir les brevets déposés par la firme en informatique. Entre les débuts et aujourd'hui, aucune n'est resté inchangée. Et celle qui ont mal négocié l'avenir n'existent plus. Tout peut-être étendu à d’autres domaines : voitures (le luxe/sport), montres, voyages, etc. Entre 1984 et aujourd’hui, beaucoup plus de « choses » notamment des technologies sont accessibles à un plus grand nombre. Dès lors, certaines barrières tombent. Comme déjà lu dans ce forum, d’aucuns regrettent le temps où tout le monde n’avait pas les moyens de s’acheter un Mac. Qu’en penser ? Que ces personnes se sentaient supérieures car elles pouvaient acheter ce que d’autres ne pouvaient pas ? Qu’autres fois dans un « club select » pour VIP, elles se retrouvent maintenant dans une « boite » accessible au tout venant ? Que l’esprit « club » ou la communauté ne sont plus là ? Rien que pour Internet, c'était pareil à ses débuts : quand on communiquait via le net avec qqu il y a plus de 15 ans, on tombait sur des personnes majeures avec un certain niveau intellectuel et/ou social. De nos jours, le premier pécan venu est sur le net comme les gosses de tous âges...

Le monde change et les gens et donc la et les sociétés aussi. Vers un mieux, vers un pire, probablement des deux selon le domaine et selon ses aspirations. Une chose reste amusante dans l’évolution : le célèbre « c’était mieux avant », relativement infondé... Quel avant ? Il y a un an, deux ans, cinq ans, dix ans, cinquante ans, un ou plusieurs siècles ? Je n'ai fait que montrer par l'absurde que ce qu'on reproche à la société et à des sociétés actuelles pouvait déjà être reprochable avant l'ère numérique. En d'autres mots, quand on est en phase avec la vision d'une société à un moment de sa vie, cet état ne peut pas durer éternellement à moins d'évoluer soi-même exactement de la même façon. J’ai aussi montré que si à un moment on était en accord avec la politique d’une compagnie, l’évolution fait que ce phénomène a peu de chance d’être éternel. Sinon, pourquoi tenter démontrer que c’était mieux avant alors que c’était juste différent ?

PS : Je n'ai d'ailleurs rien contre le post d'origine et encore moins son auteur, tout le monde s'est déjà retrouvé dans cette situation... Il faut juste relativiser.


Si tout ce que chacun ici a exprimé constitue une bonne réalité (dommage que la mise en page n’ait pas été contrôlée) et une vérité acceptable, il faut se poser l’unique question suivante :

Si Apple était restée telle qu’elle était à l’époque d’OS 8 ou même d’OS 9, c’est-à-dire si Steve Jobs n’était pas revenu dans sa peau de cofondateur, pensez-vous que vous auriez encore des Mac aujourd’hui ? Pensez-vous que vous auriez des iPod, des iPhone et des iPad, des MB, des iMac, des Mac Pro ?

:) Oups, je n'avais pas vu ton message ! :rose: Comme je l'écrivais également, les sociétés qui ont raté un tournant de l'évolution ne sont tout simplement plus là... Ce qui implicitement traduit que même si elles ont fait des choix qui ne nous conviennent pas, elles ont au fait les choix qui leur permettent de toujours exister.
 
Dernière édition:
Certes. Tu as vu 2012 et tu as pris peur ?
 
Certes. Tu as vu 2012 et tu as pris peur ?

Je vois bien d'autres choses qui me font peur, quelques exemples : courir après un OS qui ne convient pas, alors que les précédents permettent de travailler correctement. Crier après une fonctionnalité qui n'intéresse pas, alors qu'il suffit d'être suffisamment nombreux à ne pas l'utiliser pour que la firme qui la produit remette en cause ses choix. Apple n'a pas besoin de chercher à être un piège à snobs, elles les génèrent croirait-on.
Cela dit cela n'est pas systématique. Une preuve parmi d'autres ; certains résistent : voir le sujet sur le Mac décroissant.
Je rejoins quelques opinions émises ici : décider de ce qu'on fournit comme information est encore possible. Apple n'oblige à rien. Vous pouvez ou non personnaliser votre iphone, consulter ou pas vos comptes avec, vous en servir d'appareil photo ou le mettre sur votre meuble de salon avec un bougie devant pour faire des offrandes à Steve si le cœur vous en dit. Vous pouvez choisir d'installer Linux sur un Mac ou bien passer à Lion ou revenir à Snow Léopard voire pire reprendre un G4 ( ;) ), choisir iCloud ou l'ignorer, payer pour ce qui est gratuit ailleurs ou pas. C'est à chacun de gérer les avantages et les inconvénients de ses choix.
Il est vrai que le choix existe dans la mesure où ces outils technologiques sont encore assez ouverts pour en faire un. Le contraire deviendra inquiétant comme cela a été évoqué ici.
Mais une chose semble sûre, lorsque Apple a décidé de se fermer sur elle-même, la sagesse financière l'a poussée à s'ouvrir pour ne pas périr (installation de Windows). Il y a fort à parier qu'à un moment donné, iCloud va poser un problème (hacker, problème X ou Y faisant que des données seront perdues) le tout est de faire des choix et ne pas mettre toutes ses données dans le même panier.
Apple innove avec Lion, on va bien voir si ses choix correspondent aux besoins d'une majorité. Pour le moment, c'est loin d'être évident au vu des réactions. Innover, c'est proposer non imposer.
Alors non, 2012 ne m'inquiète pas. ;)
 
Dernière édition:
C'est un choix. C'est une question de choix. Tout est affaire de choix. Ils ont choisi. Etc.

On entend que ça : le choix. Et ça me rappelle cette émission de TV "C'est mon choix" où même les pires malades de leurs obsessions venaient dire que c'était leur choix.
Bientôt faire pipi / caca sera un choix.

C'est ce mot "choix" qui me gêne et qui revient sans cesse dans ces débats qui finissent par tourner en rond sur Apple-c'était-mieux-avant. Comme quoi ce serait un choix d'avoir (ou pas) les dernières versions du hard et du soft chez Mac.

A-t-on vraiment le choix avec ses clients de rester sur des versions de logiciels antérieures, donc des configs antérieures ? A-t-on vraiment le choix de ne pas avoir de téléphone portable (sans que ce soit forcément un iPhone d'ailleurs) ? A-t-on le choix d'avoir ou non une bagnole ?

Parler de choix alors peut-être mais parlons aussi de la contrainte.
Faire croire que les contraintes sont nos choix c'est un des grands tours de force du capitalisme contemporain.
Mais dites-vous bien que ce n'est pas non plus un truc qui vient d'en haut où d'affreux capitalos complotant pour la domination du monde imposent leur camelote à tout le reste de la planète, genre Illuminati. La contrainte vous / nous est d'abord imposée par la proximité. Pour moi à commencer par le client pour la vie pro.
Et pour ce qui est de la vie perso, essayer d'avoir un mode de vie un tout petit peu (vraiment un tout petit peu) alternatif. Vous verrez comment vos chers voisins vous jugeront avec une sévérité digne des plus terribles commissaires du peuple de Staline.
La populace est moutonnière à un de ces points...
 
La démonstration par l'absurde et/ou la dérision n'est pas stérile du tout. Cette approche est surtout jugée dérangeante car elle provoque plus facilement des réactions. Le post initial est celui de quelqu'un de déçu par ce qu'est devenue Apple. Apple qui a ses débuts était vue comme la petite société rebelle face aux méchants géants. Dans le monde des composants, on trouve des visions similaires : la gentille petite compagnie AMD est vue comme un outsider face au grand méchant de tous les temps, Intel. Il en va de même pour ATI qui est vu comme un « gentil » et NVIDIA comme un méchant. C'est aussi caricatural qu'avéré dans les forums. Tout le monde adhère à un moment donné de sa vie à une idéologie, ce qui conduit à une certaine sympathie envers une marque, un parti, une société, un constructeur, des personnes, etc. gilles.bouteloup qui appréciait l'Apple initiale est aujourd'hui déçu par sa marque préférée. La politique d’Apple ne lui plait plus, elle n’est plus la même qu’à l’origine. D’ailleurs qu’est-ce qui n’a pas changé par rapport à cette époque où il était en phase avec Apple ? Il relate avec humour l'évolution de son sentiment pour Apple. Pourrait-on débattre sur une vision personnelle ?

N'importe qui étant fan d'une « marque ancienne » à ses débuts est tout simplement dans la même situation. William Hewlett et David Packard ont aussi assemblé des ordinateurs dans leur garage... La marque HP d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec l'artisanat originel. Gordon Moore, Robert Noyce et Andrew Grove ne se doutaient certainement pas quand ils on conçu les premières puces de ce qu'Intel allait devenir. Qu'était Intel en 1980 par exemple ? Un petit fondeur de seconde zone loin derrière des géants comme Nec. C'est pareil pour IBM, il suffit de voir les brevets déposés par la firme en informatique. Entre les débuts et aujourd'hui, aucune n'est resté inchangée. Et celle qui ont mal négocié l'avenir n'existent plus. Tout peut-être étendu à d’autres domaines : voitures (le luxe/sport), montres, voyages, etc. Entre 1984 et aujourd’hui, beaucoup plus de « choses » notamment des technologies sont accessibles à un plus grand nombre. Dès lors, certaines barrières tombent. Comme déjà lu dans ce forum, d’aucuns regrettent le temps où tout le monde n’avait pas les moyens de s’acheter un Mac. Qu’en penser ? Que ces personnes se sentaient supérieures car elles pouvaient acheter ce que d’autres ne pouvaient pas ? Qu’autres fois dans un « club select » pour VIP, elles se retrouvent maintenant dans une « boite » accessible au tout venant ? Que l’esprit « club » ou la communauté ne sont plus là ? Rien que pour Internet, c'était pareil à ses débuts : quand on communiquait via le net avec qqu il y a plus de 15 ans, on tombait sur des personnes majeures avec un certain niveau intellectuel et/ou social. De nos jours, le premier pécan venu est sur le net comme les gosses de tous âges...

Le monde change et les gens et donc la et les sociétés aussi. Vers un mieux, vers un pire, probablement des deux selon le domaine et selon ses aspirations. Une chose reste amusante dans l’évolution : le célèbre « c’était mieux avant », relativement infondé... Quel avant ? Il y a un an, deux ans, cinq ans, dix ans, cinquante ans, un ou plusieurs siècles ? Je n'ai fait que montrer par l'absurde que ce qu'on reproche à la société et à des sociétés actuelles pouvait déjà être reprochable avant l'ère numérique. En d'autres mots, quand on est en phase avec la vision d'une société à un moment de sa vie, cet état ne peut pas durer éternellement à moins d'évoluer soi-même exactement de la même façon. J’ai aussi montré que si à un moment on était en accord avec la politique d’une compagnie, l’évolution fait que ce phénomène a peu de chance d’être éternel. Sinon, pourquoi tenter démontrer que c’était mieux avant alors que c’était juste différent ?

Là, ça me va mieux pour discuter. ;)

Mais, sauf erreur de ma part, tu n'évoques pas dans ce post la même problématique que celle que tu moquais dans le précédent. Sur ce que tu écris ici, je suis d'accord avec toi, sans réserve.

Sur ce que tu écrivais dans le précédent, il s'agissait de protection de son espace privé, et là, on diverge...
 
C'est un choix. C'est une question de choix. Tout est affaire de choix. Ils ont choisi. Etc.

On entend que ça : le choix. Et ça me rappelle cette émission de TV "C'est mon choix" où même les pires malades de leurs obsessions venaient dire que c'était leur choix.
Bientôt faire pipi / caca sera un choix.

C'est ce mot "choix" qui me gêne et qui revient sans cesse dans ces débats qui finissent par tourner en rond sur Apple-c'était-mieux-avant. Comme quoi ce serait un choix d'avoir (ou pas) les dernières versions du hard et du soft chez Mac.

A-t-on vraiment le choix avec ses clients de rester sur des versions de logiciels antérieures, donc des configs antérieures ? A-t-on vraiment le choix de ne pas avoir de téléphone portable (sans que ce soit forcément un iPhone d'ailleurs) ? A-t-on le choix d'avoir ou non une bagnole ?

Parler de choix alors peut-être mais parlons aussi de la contrainte.
Faire croire que les contraintes sont nos choix c'est un des grands tours de force du capitalisme contemporain.
Mais dites-vous bien que ce n'est pas non plus un truc qui vient d'en haut où d'affreux capitalos complotant pour la domination du monde imposent leur camelote à tout le reste de la planète, genre Illuminati. La contrainte vous / nous est d'abord imposée par la proximité. Pour moi à commencer par le client pour la vie pro.
Et pour ce qui est de la vie perso, essayer d'avoir un mode de vie un tout petit peu (vraiment un tout petit peu) alternatif. Vous verrez comment vos chers voisins vous jugeront avec une sévérité digne des plus terribles commissaires du peuple de Staline.
La populace est moutonnière à un de ces points...

Il ne faudrait pas confondre les choix personnels, qui contribuent à construire le mode vie auquel chacun aspire, et les contraintes professionnels qui imposent par nécessité les outils nécessaires à la satisfaction d'une clientèle.

Désolé : faire pipi / caca, ce n'est pas un choix, au-delà d'une contrainte, c'est une nécessité.
Disposer d'un portable n'est pas forcément une nécessité, mais bien davantage une contrainte, un choix si l'on ne veut pas de téléphone fixe ou passer son temps à envoyer des SMS.
Avoir une voiture ou non dépend effectivement des contraintes. Lorsqu'on a pas de contrainte, c'est un choix contribuant au mode de vie.
 
La démonstration par l'absurde et/ou la dérision n'est pas stérile du tout. Cette approche est surtout jugée dérangeante car elle provoque plus facilement des réactions. Le post initial est celui de quelqu'un de déçu par ce qu'est devenue Apple. Apple qui a ses débuts était vue comme la petite société rebelle face aux méchants géants. Dans le monde des composants, on trouve des visions similaires : la gentille petite compagnie AMD est vue comme un outsider face au grand méchant de tous les temps, Intel. Il en va de même pour ATI qui est vu comme un « gentil » et NVIDIA comme un méchant. C'est aussi caricatural qu'avéré dans les forums. Tout le monde adhère à un moment donné de sa vie à une idéologie, ce qui conduit à une certaine sympathie envers une marque, un parti, une société, un constructeur, des personnes, etc. gilles.bouteloup qui appréciait l'Apple initiale est aujourd'hui déçu par sa marque préférée. La politique d’Apple ne lui plait plus, elle n’est plus la même qu’à l’origine. D’ailleurs qu’est-ce qui n’a pas changé par rapport à cette époque où il était en phase avec Apple ? Il relate avec humour l'évolution de son sentiment pour Apple. Pourrait-on débattre sur une vision personnelle ?

N'importe qui étant fan d'une « marque ancienne » à ses débuts est tout simplement dans la même situation. William Hewlett et David Packard ont aussi assemblé des ordinateurs dans leur garage... La marque HP d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec l'artisanat originel. Gordon Moore, Robert Noyce et Andrew Grove ne se doutaient certainement pas quand ils on conçu les premières puces de ce qu'Intel allait devenir. Qu'était Intel en 1980 par exemple ? Un petit fondeur de seconde zone loin derrière des géants comme Nec. C'est pareil pour IBM, il suffit de voir les brevets déposés par la firme en informatique. Entre les débuts et aujourd'hui, aucune n'est resté inchangée. Et celle qui ont mal négocié l'avenir n'existent plus. Tout peut-être étendu à d’autres domaines : voitures (le luxe/sport), montres, voyages, etc. Entre 1984 et aujourd’hui, beaucoup plus de « choses » notamment des technologies sont accessibles à un plus grand nombre. Dès lors, certaines barrières tombent. Comme déjà lu dans ce forum, d’aucuns regrettent le temps où tout le monde n’avait pas les moyens de s’acheter un Mac. Qu’en penser ? Que ces personnes se sentaient supérieures car elles pouvaient acheter ce que d’autres ne pouvaient pas ? Qu’autres fois dans un « club select » pour VIP, elles se retrouvent maintenant dans une « boite » accessible au tout venant ? Que l’esprit « club » ou la communauté ne sont plus là ? Rien que pour Internet, c'était pareil à ses débuts : quand on communiquait via le net avec qqu il y a plus de 15 ans, on tombait sur des personnes majeures avec un certain niveau intellectuel et/ou social. De nos jours, le premier pécan venu est sur le net comme les gosses de tous âges...

Le monde change et les gens et donc la et les sociétés aussi. Vers un mieux, vers un pire, probablement des deux selon le domaine et selon ses aspirations. Une chose reste amusante dans l’évolution : le célèbre « c’était mieux avant », relativement infondé... Quel avant ? Il y a un an, deux ans, cinq ans, dix ans, cinquante ans, un ou plusieurs siècles ? Je n'ai fait que montrer par l'absurde que ce qu'on reproche à la société et à des sociétés actuelles pouvait déjà être reprochable avant l'ère numérique. En d'autres mots, quand on est en phase avec la vision d'une société à un moment de sa vie, cet état ne peut pas durer éternellement à moins d'évoluer soi-même exactement de la même façon. J’ai aussi montré que si à un moment on était en accord avec la politique d’une compagnie, l’évolution fait que ce phénomène a peu de chance d’être éternel. Sinon, pourquoi tenter démontrer que c’était mieux avant alors que c’était juste différent ?

PS : Je n'ai d'ailleurs rien contre le post d'origine et encore moins son auteur, tout le monde s'est déjà retrouvé dans cette situation... Il faut juste relativiser.




:) Oups, je n'avais pas vu ton message ! :rose: Comme je l'écrivais également, les sociétés qui ont raté un tournant de l'évolution ne sont tout simplement plus là... Ce qui implicitement traduit que même si elles ont fait des choix qui ne nous conviennent pas, elles ont au fait les choix qui leur permettent de toujours exister.

Entièrement d'accord avec Pascal_TTH sur le piège de la pensée représenté par le fameux "c'était mieux". D'autant plus que la perception que chacun peut avoir de cet hypothétique "avant" est toute à fait subjective et donc non conforme à une réalité objective. Peut-être faut-il entendre dans tous les "c'était mieux avant" des "J'étais mieux avant". En tout cas, coups de gueules, réactions, polémiques et dérision sur des questions d'informatique ont au moins une vertue : nous remettre en question, prendre du recul, entendre l'avis des autres, et finalement voir les choses avec un tant soit peu de philosophie.:zen:
 
Entièrement d'accord avec Pascal_TTH sur le piège de la pensée représenté par le fameux "c'était mieux". D'autant plus que la perception que chacun peut avoir de cet hypothétique "avant" est toute à fait subjective et donc non conforme à une réalité objective. Peut-être faut-il entendre dans tous les "c'était mieux avant" des "J'étais mieux avant". En tout cas, coups de gueules, réactions, polémiques et dérision sur des questions d'informatique ont au moins une vertue : nous remettre en question, prendre du recul, entendre l'avis des autres, et finalement voir les choses avec un tant soit peu de philosophie.:zen:


J'ai une vision très simpliste de la valeur du "c'était mieux avant".

Les partisans du "c'était mieux avant" sont soit frappés d'un esprit si nostalgique qu'ils ne regardent que derrière eux, soit si peu curieux du devenir qu'il reste "avant".

Les non-partisants du "c'était mieux avant" regardent devant eux avec curiosité, parfois mêlée de crainte ou d'angoisse face à l'inconnu.

C'est bien là la différence entre la stagnation (pour ne pas dire le conservatisme) et la remise en question.
 
Bonjour,
Beaucoup de vérité dans ces messages, Mais !

Pour moi en ce qui concerne la maison, PC ou Mac c'est du hobis !

Et j'estime avoir eu le choix de choisir PC ou MAC.
J'ai choisi Mac et là encore j'ai eu le choix des logiciels.

J'ai choisi FCP de chez APPLE parce que cela répond parfaitement à mes attentes.
Par contre, du côté de la suite bureautique, j'ai choisi MS Office parce que les autres suites ne me conviennent pas. etc...

Cela fait des années (20 ans) que je travaille sur pc au boulot et depuis 2010, je suis passé au Mac à la maison.
Et je ne vois absolument pas ce qui me ferait retourner au PC !

Si l'ont transpose tout ce qui est dit dans ces messages à Microsoft et au PC,
Je pense que ce serra nettement pire !

jm
 
allez un petit peu d Audiard.......
- Y'a un ver dans le fruit. Soigner le fruit ça peut demander longtemps...Moi, je vais tuer le ver !
 
N'empêche… Pourquoi ? Pourquoi obliger ses clients à passer par leur service ? Gratuit ? Ce n'est pas la question. Quel intérêt pour Apple ? Pour moi, aucun. Donc boycott du cloud.
 
J'ai toujours bien aimé la marque « Apple », ou, en tous cas l'idée que je m'en suis fait pendant des années. Avant de commencer à taper sur mon clavier pour écrire ce texte, mon premier réflexe a été de rechercher la police Helvetica, ou à défaut Chicago. Il faut bien reconnaître qu'à mes débuts d'utilisateur d'ordinateur, Apple Computer représentait une sorte de Robin des bois de l'informatique. On se souvient de la pub pour le Macintosh en 1984 : « Grâce à Apple, 1984 ne ressemblera pas au fameux roman... ». Les quatre gars qui pensaient différemment et construisaient des ordinateurs pas comme les autres dans le garage des parents de l'un d'eux. Il y avait Steve Jobs, Steve Wosniak, Bill Atkinson (mon préféré pour le côté génial de MacPaint et surtout d'HyperCard) et j'ai encore oublié le nom du quatrième. Bien sûr tout cela était plein de romantisme : le drapeau noir à tête de mort qui flottait au dessus des bureaux de Cupertino qu'ils ont loués par la suite; Steve Wozniak qui se baladait dans les couloirs nu pieds, une cannettes de bière à la main, et Jobs qui vous répondait à n'importe qu'elle question par #include <stdio.h> void main() { str to ptr*... Avec un Mac, on avait l'impression d'être rebelle contre la société bien lisse et établie que le méchant géant IBM voulait nous imposer. Sex Drug and Macintosh aurait pu devenir notre devise. Bref, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, bien entendu, puisque cela date de 25 ans en arrière. En un quart de siècle les choses ont bien changées : Steve Jobs s'est entouré d'épiciers tels que John Sculley pour diriger sa boîte. Les épiciers ont fini par le contrarier au point qu'il ait claquer la porte d'Apple au milieu des années 90 pour aller créer « Next » (Ambitions techniques époustouflantes pour finir par vendre moins de mille machines qui avaient dix ans d'avance au tarif de dix ans en arrière, un vrai flop...Sacré Steve). Et puis le voilà qui revient à ses premières amours. La presse informatique ne se lassait pas de titrer sur le retour du père d'Apple au moment où l'entreprise était tombé si bas qu'elle prostituait des modèles bas de gamme dans des grandes surfaces entre les aspirateurs sans sacs et les robots multi-fonctions ( vous vous souvenez des PowerMacintosh? Grosse télé noire fabriquée en Chine...) Steve ne revient pas les mains vides, il a compris deux ou trois choses après son expérience de Next Computer (devenu par la suite NextStep) : 1. Unix est le roi des systèmes d'exploitation 2. La micro-informatique individuelle ne trouvera son sens qu'en étant communicante sur le réseau encore tout jeune du World Wide Web qu'on appelle déjà internet. Ce petit « i » que Jobs met devant toutes ses inventions vient de là : i pour internet. En l'espace de quelques mois l'OS (9) qui faisait la force et la différence d'Apple est jeté à la poubelle, contre le mécontentement et la frustration des milliers d'utilisateurs fidèles qui le revendiquent (encore aujourd'hui), on voit apparaitre du côté de Cupertino tout un tas de iTrucs. Il renouvelle en le réinventant l'exploit du Macintosh : une machine compact, sans tout un tas de fils qui entrent et sortent de partout. Les iMac sont de dignes descendant de cette philosophie. Mais Jobs a déjà l'esprit occupé par autre chose que la micro-informatique. Une vieille histoire qui s'était soldé à l'époque par un fiasco commercial, un de plus, et qui s'appelait fièrement « Newton ». Depuis cette échec, la technologie a évolué et les réseaux GSM se sont développés. Jobs engage Apple dans la course contre Blackberry en produisant un téléphone entièrement tactile dont le contenu peut évoluer en fonctions des téléchargements d'applications. Et pour télécharger bien entendu faut payer... voilà comment on passe mine de rien du statut d'inventeur et de visionnaire de génie à celui de marchand de soupe pour un public plein aux as et avide de se montrer avec les derniers gadgets à la mode. Aujourd'hui, le marché de la micro-informatique ne représente plus que très peu pour Apple qui vit principalement grâce à la téléphonie mobile et au téléchargement légale sur sa plate-forme payante iTunes (tiens, encore un iTruc). Aujourd'hui, pour un ancien défenseur de la firme de Cupertino tel que je l'ai été pendant de longues années, la philosophie et la culture initiale de l'entreprise Apple n'existe plus. Je ne sais pas si Jobs est le vers qui était dans le fruit depuis le début mais je sais qu'aujourd'hui la pomme est pourrie. Quand je tape ces lignes, encore sur un mac bien qu'il tourne désormais sous Linux, je regarde avec tristesse la touche « pomme » qui ne sert plus à rien et qui préfigure peut-être l'avenir de ceux qui l'avait conçu initialement. Pomme-Q.



j'ais mal aux yeux je quitte

---------- Nouveau message ajouté à 19h33 ---------- Le message précédent a été envoyé à 19h28 ----------

Entièrement d'accord avec Pascal_TTH sur le piège de la pensée représenté par le fameux "c'était mieux". D'autant plus que la perception que chacun peut avoir de cet hypothétique "avant" est toute à fait subjective et donc non conforme à une réalité objective. Peut-être faut-il entendre dans tous les "c'était mieux avant" des "J'étais mieux avant". En tout cas, coups de gueules, réactions, polémiques et dérision sur des questions d'informatique ont au moins une vertue : nous remettre en question, prendre du recul, entendre l'avis des autres, et finalement voir les choses avec un tant soit peu de philosophie.:zen:

bien vue le philosophe l'oeuf ou la pomme ???
je ne lis pas les pavés de plus de 10 lignes :up::up::up:
 
Je trouve l'analyse de Bouteloup très brillante et un parfait résumé de la situation.
Mais.
Le génie de Job, ça été de maintenir sa vision intransigeante des produits tout en battant les financiers à plate couture en montant une machine à cash qui lui a permis de survivre.
S'il n'avait pas évolué, il serait dans l'état de BlackBerry ou de Dell ,des hasbeen.
Ce qui me fait peur, c'est qu'inventer d'autre pour se maintenir.
Ils ont balayé les appareils photos bas de game (et même moyenne) en les intégrant dans un objet commun
Ils ont balayé les ordinateurs portables avec des tablettes superbes
Ils ont balayé le marché des téléphones portables idiots.
Ils ont balayé SONY et son baladeur (excusez du peu)
Ils ont tué le disquaire du coin, mais peut être sauvé les artistes en leur trouvant un revenu, certes moins élevé, mais plus stable.
Que vont ils inventer pour continuer la sage ?
Ce qui me fait réfléchir, c'est pas le passé ni le présent d'APPLE, mais leur capacité à se maintenir à ce niveau dans l'avenir.