Dans le genre, si Rebatet est infâme, Céline n'est pas tout le temps recommandable
Pour Mothersbaugh, le marrant est que je ne savais pas qu'il avait une musique pour Apple (c'est plutôt pour DEVO et ses musiques de film que je le connais).
On discutera toujours beaucoup de Céline, il y aura toujours les pour et les contre, ceux pour qui le talent excuse beaucoup et ceux qui, comme le signifia De Gaulle au sujet de Brasillach, il est un titre de responsabilité.
J'aime l'auteur de
Voyage au bout de la nuit et de
Mort à crédit mais je ne peux les couper artificiellement du reste de l'oeuvre ou de son auteur. Un Céline de plume et un Céline à la ville ? C'est le même homme, aucun doute. On ne comprend pas pleinement "
Bagatelle pour un massacre" si on n'a pas lu
le Voyage.
Un château l'autre nous le montre emmitouflé dans sa mauvaise foi. Il suffit de voir comment il parle de ses "malheurs" et de ses éditeurs. Aujourd'hui, on ne peut se laisser prendre à de telles jérémiades. La scène de la péniche n'en est pas moins extraordinaire.
J'ai lu
Les beaux draps, sur internet parce que Mme Destouche ne veut pas qu'il soit réédité (conformément au souhait de son époux). Le début est succulent dans sa description de la débâcle de mai-juin 40, puis viennent les attaques anti-sémites et le dégoût me monte à la glotte.
Il faut lire Céline. L'ignorer est une faute. C'est un monument de notre littérature. C'est aussi un témoin de première main d'une époque complexe et pleine d'excès. Toutefois, on ne m'enlèvera pas de l'idée que le bon docteur Destouche était un sale con.
Rebatet, une petite ordure avec sa haine comme seul argument. On en trouve encore aujourd'hui quelque uns de ce genre dans les mauvaises émissions de télévision.