Salut
kevinsa.
J'ai deux partitions qui fonctionnent très bien et une partie non utilisée. Je souhaite agrandir une de mes parutions existante (Documents) pour qu'elle prenne tout l'espace libre. Le problème est que je n'y arrive pas !!!
Je peux diminuer ma partition Documents mais pas l'agrandir. Si je passe sa taille de 128 Go à 200 Go par exemple, ça ne fonctionne pas... Si je crée un partition sur l'espace libre ça fonctionne mais je ne peux pas fusionner cette nouvelle partition avec la partition Documents sans effacer le contenu...
C'est la m*rde quoi... Avez vous des idées ?
Répartition actuel du disque :
- Partition Mac : 120 Go
- Partition Documents : 128,46 Go
- Libre : 251 Go
☝︎

«Avez vous des idées ?» --> c'est comme si tu demandais à un serrurier s'il a des clés... Un serrurier a toujours des clés, il a même toujours trop de clés et pas assez de serrures, par conséquent il a toujours plus de clés que de serrures
. Car les idées sont en nombre infini comme le possible, et les choses sont en nombre fini comme le réel.
♤
☞ Alors voici
une un trousseau de ces
clés idées pour la
serrure problématique que exposes.
Le
partitionnement du disque interne est une
forme logique entée sur un
espace physique. Cette
forme logique identifie d'abord le disque global dans la
Table des supports d'écriture (= '
devices') comme le support primaire en lui attribuant le rang initial, qui par défaut est
0 (= 'zéro') - ce qui donne :
/dev/disk0. Ensuite, ce
/dev/disk0 se trouve, conformément à la
Table de partition GUID, formellement subdivisé en partitions qui occupent un
rang numérique déterminé dans le tableau logique de partitionnement.
La 1ère partition par défaut, qui occupe toujours l'
en-tête et qui est graphiquement invisible est la
partition_EFI de 210 Mo, qui sert d'inter-face entre le Programme Interne de la Carte-Mère (la ROM de démarrage ou
EFI) et l'espace des écritures du disque. Elle est donc toujours identifiée comme
/dev/disk0s1 (le 1er segment logique de
disk0).
Lorsque l'installation d'
OSX est le processus qui opère la suite du partitionnement de l'espace logique vacant du disque qui vient
après la partition
/dev/disk0s1 de
EFI, alors il se crée un bi-partitionnement tel que : la partition qui suit immédiatement celle de l'
EFI est celle de l'espace-Système de
Macintosh HD, identifiée logiquement comme
/dev/disk0s2 (le 2è segment logique de
disk0). Et en guise d'
appendice caudal (si je puis dire), se trouve créée une petite partition invisible graphiquement qui est celle de l'espace-récupération de la
Recovery HD, identifiée logiquement comme
/dev/disk0s3 (le 3è segment logique de
disk0).
Au cas où l'utilisateur décide de créer, grâce à l'
Assistant BootCamp, une partition additionnelle dédiée à
Windows, celle-ci se crée
après (en terme de séquence numériquement ordonnée des partitions) le
trinôme logique :
EFI / Macintosh HD / Recovery HD (soit :
/dev/disk0s1_/disk0s2_/disk0s3), càd. sur l'espace identifié logiquement comme
/dev/disk0s4 (le 4è segment logique de
disk0). Il en va de même au cas où l'utilisateur, en lieu et place d'une partition dédiée à
Windows, choisit (par l'«
Utilitaire de Disque») de créer un nouvel espace dédié à des données, qui occupera formellement là encore l'espace identifié logiquement comme
/dev/disk0s4 (le 4è segment logique de
disk0).
Tu es en train de te demander d'où l'
Assistant BootCamp ou l'
Utilitaire de Disque peuvent bien tirer l'espace formel qui va se trouver alloué à
/dev/disk0s4 (le 4è segment logique de
disk0). Eh bien! Il n'y a pas de miracle : d'un re-partitionnement de l'espace formel 'massif' qui est celui de
Macintosh HD :
/dev/disk0s2 (le 2è segment logique de
disk0). Car aussi longtemps que l'espace-disque correspondant à
Macintosh HD reste suffisant pour comprendre le volume des écritures-Système avec une marge de sécurité, il est possible de re-subdiviser
/dev/disk0s2 pour lui faire produire des 'rejetons logiques' qui 'passent par-dessus la tête' de la partition immédiatement suivante : celle de la
Recovery HD (
/dev/disk0s3) pour être identifiés après elle dans la séquence numérique des espaces logiques -->
/dev/disk0s4 donc, et éventuellement
/dev/disk0s5... jusqu'à un maximum théorique de 12 partitions (si et seulement si la partition 'source'
Macintosh HD conserve suffisamment d'espace logique pour accueillir les écritures-Système.
♧
Et maintenant une question qui serre d'un peu plus près ta problématique : le partitionnement logique est-il
réversible? La réponse est double :
oui absolument, en mode
externe (à condition de démarrer sur un disque indépendant), ce qui permet d'opérer
destructivement sur le tablage formel du disque interne, càd. de supprimer la validité des écritures correspondant à chaque espace logique (ré-initialisation) ;
oui conditionnellement, en mode
interne (en opérant depuis l'OS démarré), ce qui permet d'opérer
non-destructivement (pour les données d'écritures)
ssi (si et seulement si) 2 règles logiques sont respectées :
- Les 2 partitions qu'on veut fondre en une seule doivent se suivre numériquement dans la séquence ordonnées des devices ;
- L'opération est toujours non-destructive (des données d'écritures) pour la partition qui occupe le 1er rang numérique ; elle est toujours destructive (des données d'écriture) pour la partition qui occupe le second rang numérique.
La capture que tu as donnée de la représentation graphique des partitions de ton disque interne correspond à ce que 'voit' ton «
Utilitaire de Disque»
non débogué --> il ne 'voit' pas la partition
EFI à sa place, non plus que la partition
Recovery HD à sa place, ce qui peut avoir des incidences inaperçues pour l'utilisateur qui cherche à opérer réversiblement sur le schéma de partitionnement de son disque : la plus notable étant la suppression involontaire mais fâcheuse de la partition
Recovery HD 'coincée' en mode invisible entre la partition
Macintosh HD et une partition subalterne (le plus bel exemple récent est donné dans ce fil épique -->
Les tribulations d'AlladinVonSane 
).
Le mieux serait que tu actives le menu
Débogué de ton «
Utilitaire de Disque», de manière à lui permettre de 'voir' graphiquement toutes les partitions de ton disque interne (ce qui te permettrait de proposer une capture exhaustive). Pour ce faire, tu peux aller à :
Applications/Utilitaires et lancer le «
Terminal» dans la fenêtre ouverte duquel tu fais un copier-coller de :
Bloc de code:
defaults write com.apple.DiskUtility DUDebugMenuEnabled 1
et ↩︎ (presse la touche 'Entrée' du clavier pour activer la commande) --> re-démarre --> ta session ré-ouverte, lance ton «
Utilitaire de Disque» et dans sa barre de menus supérieure, tu avises un nouveau menu :
Déboguer --> va au sous-menu :
Afficher chaque partition que tu coches --> désormais, ton «
Utilitaire de Disque» est capable de voir les partitions graphiquement invisibles en sus des visibles, ce qui peut éviter bien des bourdes quand on envisage une
réversibilité dynamique du partitionnement logique.
♡
À mes risques et périls, j'ai essayé d'imaginer ce que ça peut donner pour ton disque, et voici la transformation que je me suis figurée à partir de la capture de ton «
Utilitaire de Disque 'borgne' -->
- ☞ si j'ai utilisé la bonne 'clé' pour la 'serrure' de ton disque (parce que, des clés, ça grouille littéralement, comme tu peux voir
), il apert que son partitionnement est complètement foireux, suite à un bidouillage (j'imagine : l'effacement d'un volume /disk0s2 qui supportait un autre OS que celui de Macintosh HD 2, à savoir un Macintosh HD 1 initialement) qui a réussi à coincer le binôme-Système actuellement en place : Macintosh HD - Recovery HD = /dev/disk0s3_disk0s4 entre une partition documents Sans titre 1 (/dev/disk0s2) -vide actuellement- et une autre partition documents Macintosh Document (/dev/disk0s5), la partition EFI occupant indéboutablement l'en-tête du partitionnement en /dev/disk0s1.
- ☞ Les conséquences logiques devraient te sauter aux yeux, d'après les règles que j'ai exposées ci-dessus pour une réversion agglomérante du partitionnement : 1° nécessité que les partitions se suivent numériquement ; 2° opération non-destructive pour la partition de rang 1, destructive pour la partition de rang 2 (je n'invente pas ces règles : elles sont appliquées par l'«Utilitaire de Disque» en tant qu'habillage graphique du binaire Unix diskutil (at : /usr/sbin) dont le modus operandi de la fonctionnalité : mergePartitions (invocable par une commande dans un shell du «Terminal») est décrite dans le man correspondant :
Bloc de code:
Merge two or more partitions on a disk. All data on merged partitions other than the first will be lost.
Merged partitions are required to be ordered sequentially on disk
--> alors tu ne peux pas recombiner dynamiquement (réversion non destructive de données du partitionnement) Sans Titre 1 (/dev/disk0s2) et Macintosh Document (/dev/disk0s5), parce qu'elles sont disposées en chiasme par rapport au binôme système : Macintosh HD 2 (/dev/disk0s3) et Recovery HD (/dev/disk0s4).
♢
- La solution la plus simple et la plus sûre serait de passer par un DDE, par Carbon Copy Cloner de faire un triple clonage sur 3 partitions distinctes : clone de l'OS (Macintosh HD 2), clone de la Recovery HD (CCC est éventuellement capable de sauvegarder icelle sous forme d'archive-Système et pas nécessairement de volume séparé), clone de Macintosh Document --> démarrer sur le clone d'OSX, par son «Utilitaire de Disque» re-partitionner complètement le disque interne afin que Macintosh HD occupe la partition attendue : /dev/disk0s2, CCC s'arrangeant à la demande pour créer une /dev/disk0s3 pour la Recovery HD, et une /dev/disk0s4 massive pour les Documents, la partition EFI occupant automatiquement l'en-tête /dev/disk0s1 --> rétro-clonage respectif de Macintosh HD 2 sur /dev/disk0s2, Recovery HD sur /dev/disk0s3, Macintosh Document sur /dev/disk0s4.
- La solution la plus alambiquée et la moins sûre serait de jouer au 'pouce-pouce' avec Carbon Copy Cloner en mode interne
--> re-partitionnement dynamique du volume Sans Titre 1 (/dev/disk0s2) entre un 120 Go = /dev/disk0s2 + 2 Go = /dev/disk0s3 + 129 Go = /dev/disk0s4 (ce qui entraîne une re-numérotation des autres partitions --> Macintosh HD 2 devient /dev/disk0s5 ; Recovery HD devient disk0s6 ; Macintosh Document devient /dev/disk0s7) --> grâce à CCC en mode dynamique cloner a) les écritures de Macintosh HD 2 sur /dev/disk0s2 ; b) la Recovery HD sur /dev/disk0s3 ; c) les écritures de Macintosh Document sur /dev/disk0s4 --> démarrer sur Macintosh HD cloné en /dev/disk0s2, effacer les partitions redondantes /dev/disk0s5_disk0s7 pour les ré-agréger non-destructivement (pour ses écritures) à la partition Macintosh Document clonée sur /dev/disk0s4.
☞ Ahaaa! comme je voudrais pouvoir le faire rien que pour l'amour de l'art
(dis! - tu me prêtes ton Mac?)
♖
La reconstitution imaginaire que j'ai faite du partitionnement complet du disque est susceptible de planter sur le point suivant : si Sans Titre 1 est le produit de l'effacement d'un volume Macintosh HD 1 antérieur, ce volume OSX devait s'accompagner d'une partition invisible Recovery HD 1, tandis que le volume Macintosh HD 2 doit de son côté s'accompagner d'une partition invisible Recovery HD 2 --> il y a peut-être une Recovery HD surnuméraire qui se ballade (invisible graphiquement) entre les volumes visibles Sans titre 1 et Macintosh HD 2...
La chose est logiquement facile à vérifier --> va à Applications/Utilitaires et lance le «Terminal» encore. Dans la fenêtre ouverte, fais un copier-coller de la commande (purement informative) -->
et ↩︎ --> tu n'as qu'à poster le tableau affiché en retour, qui montre la séquence numériquement ordonnée des partitions de ton disque interne.
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