Pour les profs

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Lamar
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Reste un autre problème grave.
En admettant qu'on arrive un jour à faire des "sciences de l'éducation"... est-ce souhaitable ?
 
Bonjour,

Je me permets de relancer ma question dans cette section pour les profs car on me l'a conseillé. J'ai contacté Apple, les services de Pronote Client, mon responsable réseau et toujours rien... je n'ai toujours pas de réponse


Je rappelle mon problème :
J'utilise un programme sous XP avec Parallels, ma MV fonctionne car je me connecte sans problème etc... mais Pronote ne peut pas se connecter... Voici le message que j'obtiens toujours :
Une erreur réseau est survenue ("Connexion impossible sur le socket").
Vérifier les paramètres de communication et l'état des applications.
Le port nécessaire pour le réseau auquel je dois me connecter est le TCP 49400.

En gros, je ne peux pas me servir de mon Mac au boulot, donc c'est assez problématique. J'espère que quelqu'un pourra m'aider à trouver une solution.

Merci d'avance,

Gillesso

Bonjour.
J'utilise Pronote Client sur mon MacBookPro avec vmware fusion sans aucun problème, de ma salle ou de chez moi. Donc c'est possible...

---------- Nouveau message ajouté à 08h21 ---------- Le message précédent a été envoyé à 07h54 ----------

Pour ceux que ça intéresse j'ai résolu une partie de mon problème avec Bento, grâce au principe des bibliothèques intelligentes.
Je peux vous donner plus de détails si vous le souhaitez.

Ah oui, ça m'intéresse, étant moi-même en SEGPA et cherchant la même chose que toi depuis un moment...
J'ai bricolé un truc sous Google docs, mais ce n'est pas top.
Si tu peux me donner les détails, super.
 
Un truc me chiffonne, j'en ai déjà parlé mais je repose la question en essayant de formuler au mieux.
1. J'utilise mon compte mobileme pour mon usage personnnel (iCal, iPhone, photos, etc)
2. Je l'utilise aussi pour faire un site privé pour les gamins.

Y a-t-il un risque qu'on me pirate un jour mon compte (dans la mesure où du coup ils ont le nom du compte) ?

J'ai testé pour voir ce que ça donnerait avec un compte familial, mais c'est super ch... de ressortir de ma session à chaque fois...

Je suis dans une phase parano là (FaceBook vient d'en faire les frais) ... mais est-elle justifiée ?
 
Rien n'est impossible en effet. Pourquoi ne pas faire une copie de tes données MobileMe sur un Disque Dur Externe ? Comme cela, si jamais un jour MobileMe se fait "pirater" tu auras une copie de tes données sous la main :zen:
 
Ce qui m'ennuie surtout c'est qu'on mette le nez dans mes données.. Pour ce qui est de les perdre c'est bon, j'ai tout dans l'ordi...
C'est chiant qu'on soit obligé d'utiliser son nom de compte pour le site MobileMe ...
 
C'est ce qui me limite dans l'utilisation professionnelle de MobileMe. Les gamins de maintenant sont très forts en informatique et sont sans doute capable de trouver une faille dans ce genre de truc. Mais à mon avis le plus grand risque serait de donner des infos, par rapport à tes mots de passe, à des collègues qui risquent de ne pas y faire suffisamment attention par rapport aux élèves.

Tiens, pour ceux que ça intéresse, ici, on y parle aussi des sciences de l'éducation.
 
C'est ce qui me limite dans l'utilisation professionnelle de MobileMe. Les gamins de maintenant sont très forts en informatique et sont sans doute capable de trouver une faille dans ce genre de truc. Mais à mon avis le plus grand risque serait de donner des infos, par rapport à tes mots de passe, à des collègues qui risquent de ne pas y faire suffisamment attention par rapport aux élèves.

Tiens, pour ceux que ça intéresse, ici, on y parle aussi des sciences de l'éducation.

Le ton extrêmement médisant de l'article ne t'as pas échappé, j'imagine ? Je n'ai pas lu ce livre, mais son auteur est clairement maltraitée (horreur ! j'ai mis un "e" à "maltraitée" et pas à "auteur"!) dans cet article. Malheureusement ce constat est loin d'être faux.
J'aime bien les gens qui se foutent de ceux "qui n'ont pas de propositions" à formuler. Parce qu'en face, les déboulonneurs eux en ont des propositions ! plein ! toutes plus débiles les unes que les autres ! Mais le truc n'est pas de faire de la surenchère de "propositions" mais de faire sont boulot et de le faire correctement.
En gros ce qu'il faut déjà c'est sortir de l'ornière où nous ont collés les pédagogos, être de nouveau un peu plus exigeant avec les élèves (sans sadisme, c'est pas le but)...
Des propositions :
1. Que le lycée redevienne un lieu de travail et non un centre aéré : les salles d'études doivent être prioritaires sur les foyers et non l'inverse. Idem pour les profs : qu'ils aient un endroit ou bosser.
2. Qu'on cesse la sélection par les maths qui ne sert pas plus les maths que les élèves et qu'on revienne vraiment aux fondamentaux, avec, au premier abord une lutte acharnée contre l'illettrisme galopant. Ca se fera en redonnant les classes aux professeurs et non aux logiques de notations et d'audit. Apprendre à lire à l'école, donner le goût de la lecture au collège et donner une culture littéraire de base au lycée. Lire et écrire, cesser les ergotages technicistes sur les synecdoques et autres antonomases. Cesser de toute urgence de noter et d'évaluer et redonner la main aux profs.
3. Chercher à amener tout le monde à son meilleur niveau et non sacrifier une partie des élèves en faisant des filières pour élèves modèles (les TS-euro, en gros) d'un côté tout en "massifiant" de l'autre. TOUS les élèves ont le droit à un enseignement de qualité, pas seulement une élite au parfum et une masse d'élève "en difficultés" qui cachent les autres, tous les autres.
4. Redonner à l'université sont rôle initial : approfondir une formation ET former à la recherche et non "donner des débouchés" ou justifier d'un bac+3 pour se présenter sur le marché du travail. Dans certaines fac il devient impossible de travailler dans une BU, par exemple, tellement le bruit s'approche de celui d'un hall de gare.
L'éducation sert de faire-valoir à une "morale" égalitariste cachant une réalité profondément inégalitaire. La réalité c'est qu'on démantèle toute forme de transmission du savoir.

Regardez "entre les murs" : c'est de la démagogie pure et simple. Ce n'est pas respecter des élèves que de leur faire croire que dire "j'aime cette équipe de foot" c'est de la littérature.
Après ils ne supportent plus qu'on leur parle autrement d'ailleurs. Mais au final ce sont eux qui se font avoir : les profs les amusent pendant quelques années et à la fin : rien ... C'est une escroquerie.
J'ai toujours considéré qu'être exigeant envers un élève c'était le respecter et que lui demander de "s'exprimer spontanément" c'était se moquer de lui. Je persiste à le croire. Maintenant c'est facile de caricaturer les profs qui ont cette vision du respect. Se rappeler que la démagogie n'est pas un respect du peuple mais une insulte qui lui est faite et le ravale au rang de simple masse qu'on cherche à manipuler pour des intérêts privés.
Ca fait vieille baderne, mais il faut aussi former des citoyens, pas seulement de futurs travailleurs-consommateurs...
 
Ce que tu proposes c'est une remise en cause totale de notre société actuelle. Vaste programme.
Sur le fond tu as raison, mais tout le monde s'entendant sur la transformation de l'école (au sens large, du primaire au lycée, voire la fac) en vaste garderie, le changement n'est pas pour demain. Toutes les réformes vont dans le sens de cette transformation, à la satisfaction de tous et en premier lieu, celle des parents et des enfants. S'il faut faire grève, perdre de l'argent et se faire cracher dessus pour défendre l'avenir de ceux qui se satisfont du système tel qu'il fonctionne, très peu pour moi.
 
Je comprends bien...
C'est le problème : faire plaisir aux gosses et aux parents nous fait bien voir, vouloir vraiment leur bien, c'est risquer d'être incompris et de les avoir contre nous.
 
Bouuhh… vous me filez le cafard avec tout ça…

Ne dramatisons pas tant… moi je crois qu'il faut rester exigeant : je le suis en collège sur l'expression, la présentation… sans tomber dans du "vieux réac" qui, pour le coup, était fondamentalement élitiste… et, je le crois, au final peu démocratique : je ne vais pas reprendre tout le débat sur le débat sur le bon vieux "certif", mais c'était loin d'être la panacée. Ma grand-mère ne faisait aucune faute d'orthographe et connaissait ses départements… ce qui est bien, mais … et puis ?
Le problème ne vient pas de l'école… Je suis par exemple confronté à la paresse et au manque d'ambition de mes 3e. C'est bien eux qui ne bossent pas et qui revoient leurs ambitions à la baisse, ce sont leurs parents qui ne leur bottent pas les fesses… le problème ne vient pas de la salle d'études ou du foyer…
J'ai le sentiment que tous mes collègues sont exigeants…

Bref… il n'y a certainement pas de remède miracle et je ne crois pas qu'une réforme puisse résoudre quoi que ce soit… je crois encore moins qu'il y ait une différence dans le privé où la situation est exactement la même.
 
Comme toi, je ne laisse rien passer sur la tenue (pas les vêtements), le comportement, le niveau de langue, le respect globalement. C'est en général très bien accepté par les élèves. Le problème vient, pour certains, du fait que l'école est la seule "autorité" à leur dire non et que certains (une minorité, mais agissante) ne le supportent pas. Tout comme toi je pense que la plupart des collègues tiennent encore à ce genre de choses. Pas tous. Je ne sais pas si cette façon de faire est en régression ou en train de se développer, mais c'est à peu près tout ce qu'il nous reste.
 
Je comprends bien...
C'est le problème : faire plaisir aux gosses et aux parents nous fait bien voir, vouloir vraiment leur bien, c'est risquer d'être incompris et de les avoir contre nous.
Je plussoie à 100% !

Comme toi, je ne laisse rien passer sur la tenue (pas les vêtements), le comportement, le niveau de langue, le respect globalement. C'est en général très bien accepté par les élèves. Le problème vient, pour certains, du fait que l'école est la seule "autorité" à leur dire non et que certains (une minorité, mais agissante) ne le supportent pas. Tout comme toi je pense que la plupart des collègues tiennent encore à ce genre de choses. Pas tous. Je ne sais pas si cette façon de faire est en régression ou en train de se développer, mais c'est à peu près tout ce qu'il nous reste.
Tout pareil et après tu as les parents qui viennent t'engueuler (ou en ce qui me concerne qui essayent pendant 10 secondes ;)) parce que tu as envoyé leur gamin aux chiottes virer l'espèce de crête qu'il avait sur la tête ...

Anecdote sur le même thème : j'ai une élève qui ne doit pas passer en 6ème. Les parents refusent la proposition du Conseil de cycle 3 (j'ai la chance de bosser dans une école où il y a une équipe qui est la même depuis 2002, donc ce genre de décision est prise à plusieurs -d'autant plus facilement que nous faisons pas mal d'échanges de services).
Conclusion : je devrais passer des heures à monter un dossier retraçant ses années de scolarisation (3 écoles en 3 ans et demi en plus), préparer des fiches pour argumenter en commission d'appel, etc, etc, ... tout ça pour avoir environ 50% de "chance" d'être suivi par ladite commission ? :hein:
Bref, j'ai revu les parents de la gamine (qui "veut" aller en 6ème), prévenu qu'elle allait au massacre au collège -on peut se gourrer, mais parfois, on ne peut vraiment pas se gourrer !- mais que c'était leur choix, et qu'ils devraient l'assumer. Ils maintiennent leur choix.
Je ne ma battrai pas : le collège sera au courant de la situation.
Et comme c'est une maladie contagieuse, pour un autre gamin dans la même situation, alors que nous avions passé des heures en rencontres tout au long de l'année et convaincu les parents, ces derniers ont changé d'avis et veulent finalement l'envoyer en 6ème...
J'en avais 2 comme ça l'an dernier : moins de 3/20 en maths et en français cette année...:mouais:
Bonne chance aux collègues :zen:
 
Salauds d'instits qui nous envoient des élèves qui n'ont pas le niveau !

Alors que nous on n'envoie que des élèves particulièrement brillants en seconde ! ;)



PS : et oui… je suis PP en 3e, et le discours "Vous n'êtes pas devin, et puis je fais confiance à mon ptit chéri, il a compris et je sais qu'il va travailler… il a mûri."
J'ai dû l'entendre une bonne dizaine de fois… toujours une cata l'année suivante.
 
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Réactions: TiteLine
toujours une cata l'année suivante.

Ben les gamins pourront toujours se lancer dans la politique, il n'y a pas mieux, pour les nuls qui veulent réussir quand même, et après, quand ils deviendront ton ministre de tutelle, t'as pas fini de morfler :siffle:

:D :D :D
 
Ben les gamins pourront toujours se lancer dans la politique, il n'y a pas mieux, pour les nuls qui veulent réussir quand même, et après, quand ils deviendront ton ministre de tutelle, t'as pas fini de morfler :siffle:

:D :D :D
Mais non, d'ici là, il sera à la retraite... quoi que... :siffle:
 
Pas plus tard que Vendredi, un jeune collégue de physique/chimie est inspecté, en 4éme. Son cours porte sur la chimie, et le di-oxygène en particulier.
Quelques remarques de son IPR, qu'ils nous a "transmise" (pas l'IPR, les remarques ;)): C'est moi qui les titre...

Economie mentale:
" Ne vérifiez pas si ils ont appris, ne les interrogez pas, l'important c'est qu'ils aient noté la dernière fois une phrase en français correct faite par eux."

Les maux sont les choses:
" Ne parlez pas de molécules, cela ne veut rien dire, cela n'a pas de sens"

Les chevaliers qui disent "di":
"Vous avez parlé de di-oxygène. C'était le moment de leur faire prendre le dictionnaire, et de chercher d'autres mots commençants par "di". Ainsi, vous auriez pu valider la compétence 633 b du socle"

Nous sommes en 2010. L'empire pédago règne sur l'éducation. Partout ? Non. Quelques irréductibles résistent encore... mais de moins en moins nombreux...
 
Et on attend quoi pour ruer dans les brancards ? Nous la majorité un peu trop silencieuse des profs qui veulent faire leur boulot correctement et dans des conditions dignes. Va falloir créer un vrai syndicat ...
 
Nous sommes en 2010. L'empire pédago règne sur l'éducation. Partout ? Non. Quelques irréductibles résistent encore... mais de moins en moins nombreux...
Il y a une douzaine d'années, j'avais fait un stage "CAFIPEMF" (le machin pour apprendre à être maître (dé ?)formateur). Suite à une "critique de séance", une des collègues présents demande à l'IA adjoint qui chapeaute le stage : "il ne faut donc pas dire ce qui va ou ne va pas vraiment, mais ce qui est conforme ou pas aux programmes ?""Oui, tout simplement".
Ceux qui se contentent de faire ça sont ceux qui ont signé l'arrêt de mort de l'IUFM dans lequel (je parle du 1er degré) tout n'était pas à jeter.

J'imagine alors le boulot d'un IPR... je lis les IO, je lis un livre de pédagogo, et j'ai mes inspections prêtes jusqu'au changement de MEN.

Tu pourrais parler de pédago si ce mec avait un jour foutu les pieds dans une classe (pour la faire, pas pour , ou au moins ces 10 dernières années !
Quand je vois le "pédagogie" de certains profs, je me dis que certains feraient bien de lire un peu de trucs théoriques, au point où ils en sont.
Pour trop, un enfant qui ne réussit pas, c'est un enfant qui ne travaille pas. Point.
L'enfant en difficulté, à quoi ça ressemble, à part être au fond de la classe et se payer 2/20, ils s'en foutent.
Le seul truc qui les intéresse, c'est le programme, qui doit être bouclé, sinon c'est la fin du monde, pas que les gamins progressent.
Et si ça marche pas, c'est pas de leur faute, tout comme quand les mômes se retrouvent avec 4 contrôles le même jour, ou 6 la même semaine !

Et si leur IPR les encouragent dans cette voie...