Salut
Yale
Les 2 conditions préalables sont :
- a) que le disque d'install soit bien universel (le DVD blanc de l'AppleStore), ou, s'il s'agit d'un DVD d'install gris spécifique à un modèle de Mac, qu'il ne soit pas pour un autre modèle de Mac que le MacBook (regarde ce qui est indiqué sur le label => s'il est indiqué iMac ou MacBook Pro, ce DVD ne marchera pas avec un MacBook) et qu'il monte bien sur ton Bureau un volume Mac OS X Install DVD => si le Super-Drive interne de ton iMac est HS, alors insère le DVD dans un lecteur de DVD externe USB afin de faire monter le volume.
- b) que ta clé USB ait une taille d'au moins 8 Go, que la table de partition de son disque soit GUID et que le format de son volume exporté soit JHFS+ (aka: Mac OS étendu journalisé) => il suffit d'attacher la clé au Mac, de lancer l'«Utilitaire de Disque» d'«El Capitan», de sélectionner le disque dur de la clé et de passer par l'option "Effacer" => tu obtiens un panneau où tu peux choisir une table de partition GUID x format de volume OS X étendu (journalisé). Je te propose, pour accorder nos violons, de choisir comme nom du volume de la clé : CLE (sans accent).
Une fois ces 2 conditions remplies, tu vas à : Applications > Utilitaires et tu lances le «
Terminal». Dans la fenêtre qui s'ouvre, il convient que tu saisisses la commande :
Bloc de code:
sudo asr restore -s /Volumes/Mac\ OS\ X\ Install\ DVD -t /Volumes/CLE --erase --noprompt
tu peux en faire un copier-coller direct
ssi le nom du volume monté de ton disque d'install est rigoureusement
Mac OS X Install DVD et le nom du volume monté de ta cle est
CLE.
Sinon, en saisie manuelle, il s'agirait pour toi de faire un copier-coller initial de :
et de sauter
un espace avec la barre d'espacement du clavier > glisser-déposer direct de l'icône du volume monté de ton DDE, ce qui renseignera automatiquement son adresse et son nom > un saut d'espace ayant été généré automatiquement en sortie, tu tapes :
et tu sautes
un espace > tu fais un glisser-déposer du volume monté de ta clé > ce qui renseigne l'adresse du volume de ta clé et son nom et génère un espace automatique en sortie > tu finis par un copier-coller de :
=> cela fait, tu presses la touche ↩︎ (= "Entrée" du clavier) --> une demande de
password s'affiche (commande
sudo) --> tape ton mot-de-passe
admin à l'aveugle - aucun caractère ne se montrant à la frappe - et derechef ↩︎
Cette commande appelle l'utilitaire Apple
asr (
apple_software_restore) en droits
root avec le verbe
restore (restaurer) et les options
-s (= "
source") suivie de l'adresse au volume du DVD et
-t (
target = "destination") suivie de l'adresse au volume de la clé + les spécifications :
--erase (reformater le volume de la destination) et
--noprompt (ne pas opérer de demande interactive d'autorisation pour le reformatage).
En conséquence, les icônes des 2 volumes vont disparaître de l'affichage (volumes démontés) et tu vas voir dans la fenêtre du «
Terminal» l'affichage progressif de :
Bloc de code:
sudo asr restore -s /Volumes/Mac\ OS\ X\ Install\ DVD -t /Volumes/CLE --erase --noprompt
Validating target...done
Validating source...done
Validating sizes...done
Restoring ....10....20....30....40....50....60....70....80....90....100
Verifying ....10....20....30....40....50....60....70....80....90....100
Remounting target volume...done
L'opération est lente à destination d'une clé USB, mais particulièrement puissante, car
asr est un programme de copie par
clusters (bloc à bloc) qui génère sur la destination une copie absolument conforme de la source, au nom de volume près, avec toutes les propriétés démarrables de la source. À la fin de l'opération, les 2 volumes des périphériques sont remontés et portent exactement le même intitulé (mais avec des icônes de volumes différentes) :
Mac OS X Install DVD.
=> je viens de faire le test : la clé créée de cette façon est parfaitement démarrable sur un Mac (à condition que la "source" = le DVD d'install soit compatible au départ avec le Mac-cible).
[L'utilitaire asr a fait les beaux jours de l'«Utilitaire de Disque» de la vieille école, qui en pilotait graphiquement l'opération sous l'intitulé d'option : "Restaurer" en proposant un champ de glisser-déposer pour la source et un autre pour la destination.
En ligne de commande, il conserve toute sa puissance, en étant par exemple un outil de clonage d'un volume démarrable sur un volume d'accueil préservant absolument le caractère démarrable de la source et son intitulé. Pour un volume d'OS X postérieur à «Snow Léopard 10.6», il génère automatiquement une partition de secours «Recovery HD» collatérale sur le disque d'accueil ; et il peut même re-créer (optionnellement) sur la destination un format CoreStorage s'il y en a un sur la partition "source".]