Rosetta et Mountain Lion

Merci macomaniac, rassure toi, je suis extrêmement rompu (bidouille, dépannage, etc ...) au Mac, mais on ne peut pas tout connaitre. J'essayais de voir si une autre solution m'aurait échappée.

Avec la 10.9 qui se profile, je vais viser le futur, la mettre sous ML, lui offrir 3/4 titres récent, et après elle complétera avec le Store ou les sites de ventes/éditions.

Et non c'est un simple MacBook Blanc Unibody avec 9400M, 8 Go de RAM et 500 Go de DD. Ca devrait lui suffir quelques temps ! :D

Et j'ai un petit DD externe USB avec SL, si vraiment il y a besoin, elle pourra toujours s'en servir.

Et qui sait peut-être un mini vMac pour ma grosse ludothèque du Mac + ;) :D
 
@Macomaniac

Petit mise au point sur ce post : http://forums.macg.co/12466151-post28.html

Rosetta est venu avec Mac OS X 10.4.4 Tiger en janvier 2006 et pas 10.5 Leopard.

Sa première présentation publique date de la WWDC de juin 2005 (CS2 fonctionnant sur Pentium 4) par le Divin Steve lui-même.

Rosetta est le fichier /usr/libexec/oah/translate (2,1 Mo) [à titre de comparaison, le binaire de Page'09 c'est 4,1 Mo]

Ce que tu montres dans /private/var/db/dyld sont les caches de chargement dynamiques des applications PPC présentes sur la machine.

Rosetta n'avait pas besoin d'être volumineux. Il se contentait de transcrite à la volée des instructions de code binaire big endian en code little endian.

Utiliser Rosetta équivalait peu ou prou à faire tourner un processeur PPC G4, Altivec compris. Les instructions spécifiques aux processeurs G5 n'étaient pas supportées par Rosetta.

De 2006 à 2011, Rosetta a rempli son rôle, celui d'une application de transition.

"All Things Must Pass"
 
Dernière édition:
@Moonwalker.

Au vu de la clarté de ta brève exposition, je suis tenu de reconnaître que tu as raison et que j'ai eu tort dans l'exposé quelque peu ancien que j'avais donné des constituants de l'émulateur «Rosetta» sous «Snow Léoaprd 10.6».

C'est bien 'translate' (/usr/libexec/oah) et pas 'dyld_shared_cache_rosetta' (private/var/db/dyld) qui constitue le fichier exécutable de l'émulateur.

S'il n'était pas illogique de ma part, en partant de l'hypothèse que 'dyld_shared_cache_rosetta' (= 200 Mo) constituait l'exécutable, de rejeter la possibilité qu'il puisse avoir été installé par un paquet de 2,5 Mo du DVD d'install (selon l'idée simple qu'on ne tire pas un éléphant d'un chapeau, malgré l'habileté des prestidigitateurs), ce raisonnement partait manifestement d'une prémisse erronée, et donc ne valait pas plus que son point-de-départ. Il se trouve que ma courte recherche en renseignant le mot 'rosetta' avait manqué 'translate' pour me livrer 'dyld' avec l'allure d'un exécutable - mais, rétrospectivement, je me dis que les désignations même de 'dyld' et de 'cache' auraient dû m'interdire de persévérer à m'attacher à mon hypothèse. Et me pousser à me demander plutôt où donc était caché l'exécutable de «Rosetta» plutôt qu'à vouloir à toute force qu'il soit parmi les ressources nominalement identifiées sous ce nom.

[En quoi j'ai péché par 'précipitation de la volonté', où Descartes voit la source de toutes les erreurs humaines, parce que, dit-il, les hommes veulent tellement la vérité tout de suite, et haîssent tellement de rester dans l'ignorance, qu'ils préfèrent donner leur adhésion immédiate à une théorie incertaine qu'à demeurer indéfiniment dans le doute, càd. dans l'absence d'explication. Par quoi il montre clairement que le désir de maîtriser les facteurs qu'on se représente exerce l'influence puissante d'une urgence sur la droite volonté_du_vrai.

Mais il se trouve que j'ai d'autant moins de difficulté à accepter de reconnaître avoir erré, que ce qui me le fait reconnaître est la présentation d'une vérité et pas un argument d'opinion. Car la vérité, dès lors qu'elle s'impose à l'idée, est comme une lumière qui dissipe à la manière d'une ombre l'attachement passionnel à des opinions incertaines. En ce que personne ne détient la vérité, mais l'idée de la vérité ne se pense qu'à partir d'un acte intellectuel qui transcende les limites individuelles. En quoi la vérité se partage d'autant mieux, que la penser n'est pas une appropriation à soi, mais un dépassement de soi dans une idée qui n'a pas de propriétaire. Car on n'est jamais propriétaire que d'opinions, et on n'est jamais attaché qu'à des opinions ; mais on est détaché par la vérité, et cet état contemplatif communique une sérénité à l'esprit là où l'attachement passionnel à une opinion recèle toujours, comme le déclare Descartes, une «secrète amertume».

Je te sais donc gré de m'avoir délivré d'une opinion erronée
:D.]
 
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