CMYK a dit:
L'idée est que l'image renferme beaucoup plus d'infos en RVB justement et qu'il vaut mieux toujours garder le max d'infos colorimétriques dans une image.
Il me semble que l'espace colorimétrique RVB n'est pas plus grand (ou pas beaucoup plus grand) que l'espace CMJN, mais qu'il est surtout différent : les deux espaces ne se "superposent" pas, donc certaines teintes existent en RVB mais pas en CMJN et vice-versa.
CMYK a dit:
(Pour rappel, les numérisations d'images - scans ou prises numériques - sont faites en RVB, l'affichage écran aussi.
La numérisation est faite en RVB avec des scanners à plat, mais les (vieux) scanners rotatifs de qualité à tubes photomultiplicateurs scannent en CMJN directement.
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Depuis les débuts de la PAO, le matériel a énormément changé : il y a quinze ans, on faisait une sortie laser noir et blanc pour le positionnement des textes, une sortie pourrie sur une petite jet-d'encre merdique pas chère pour voir à peu près les couleurs (en demandant un petit effort d'imagination au client), et ensuite on flashait les films pour faire un chromalin qui servait de base à la visualisation de couleurs correctes, et tout ça partait sur une presse offset.
Aujourd'hui, on a des traceurs, des imprimantes lasers couleurs, des imprimantes à épreuves diverses, des copieurs connectés, des machins pour faire de l'impression numérique (c'est tellement gros, que ça ne peut plus vraiment s'appeler une imprimante...), des presses numériques, et quand-même toujours des flasheuses et des presses offset... et tout ça doit pouvoir imprimer (en quadri ou en hexachromie*) le même fichier avec les mêmes couleurs.
Pour cette raison, le travail tout en RVB est effectivement une théorie qui commence à s'imposer dans le domaine des Arts Graphique : l'image issu d'un scanner ou d'un appareil photo numérique (donc en RVB), visualisée sur un écran (facile à calibrer, puisque aussi en RVB) est conservée en RVB tout au long du processus de conception, et chaque périphérique de sortie posséde son propre profil de conversion/calibration (éventuellement adaptable en fonction du support imprimé) qui donnera à la sortie une image fidèle à l'original, quel que soit le périphérique utilisé.
Autre avantage : chaque imprimeur peut, en fonction du papier et du procédé d'impression adapter son profil de conversion RVB -> CMJN avec les paramètres d'encrage maximum, de GCR, retrait et ajout de sous-couleurs voulus.
Seb_Bassiste a dit:
Et c'est au dernier moment que la conversion en RVB se fait avec un Photoshop très bien paramétré!!!
Question stupide : "au dernier moment", c'est quand ?
- quand tu décides que tu as fini de travailler sur ton image, que tu considères qu'elle est parfaite et que tu l'enregistres sur ton disque dur pour qu'elle soit prête à être importée dans XPress ou ID ?
- ou tu livres à l'imprimeur l'image en RVB et c'est l'imprimeur qui se charge de la convertir en CMJN ?
Et un "Photoshop très bien paramétré", c'est quels paramètres ? ceux de l'imprimeur ?
(c'est quoi "polygraphe" ???)
CMYK a dit:
En soi, tu peux continuer à donner les infos en CMJN à Toshop même en travaillant en RVB.
... et en plus Photoshop te prévient (par un petit triangle jaune avec un point d'exclamation) si la couleur que tu veux utiliser est en dehors de l'espace colorimétrique...
jeep2nine a dit:
Comme le traceur imprimait en hexachrome, le spectre étant plus large qu'en quadri, j'ai donc travaillé mon doc en RVB.
En vraie hexachromie, avec du vert et du orange en plus du CMJN ? ou du cyan light et magenta light ?