Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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Les élus de l'opposition de la commune de Draguignan viennent de faire une requête auprès du Conseil d'État pour que la ville soit désormais nommée Draguignan-les-Bains, à l'instar de ce qu'avait naguère obtenu la Ville de Digne (04) rebaptisée Digne-les-Bains (04), au motif que les bains de boue dracénois seraient une vieille pratique sur le territoire de la Commune, et même sans interruption dans les coulisses du conseil municipal.
Bien que recevable en théorie, cette demande devra satisfaire aux conditions ci-énoncées:

Article L. 2111-1 du code général des collectivités territoriales :
« Le changement de nom d’une commune est décidé par décret en Conseil d’Etat, sur demande du conseil municipal et après consultation du conseil général. »
Article R. 2111-1 : « Le décret mentionné à l’article L. 2111-1, qui porte changement de nom d’une commune, est pris sur le rapport du ministre de l’intérieur. »

La circulaire n° 469 du 15 mai 1884 a défini le changement de nom d’une commune comme la « substitution d’un nom par un autre, l’addition de nom et la rectification de nom ».

Les noms officiels des communes sont ceux qui figurent aux tableaux de recensement de la population de l’INSEE (circulaire du 15 mai 1884, actualisée en 1946).

Les dossiers proposés doivent être composés de :

1) La délibération du conseil municipal
2) L’avis motivé du directeur départemental des archives
3) L’avis motivé du directeur départemental de La Poste
4) La délibération du conseil général
5) L’avis du préfet
(+ Tout élément soutenant la demande)

Ils sont adressés par le préfet au ministre de l’intérieur.

La commission consultative de révision du nom de communes (arrêté du 15 août 1948, pris en application de l’ordonnance n° 45-2604 du 2 novembre 1945 relative à la procédure de modification des circonscriptions administratives).

Placée auprès du ministre de l’intérieur, elle émet un avis sur les demandes qui lui sont soumises.

Elle est composée ainsi qu’il suit :

1 représentant des archives nationales
1 représentant du CNRS
1 représentant de l’IGN
1 représentant de l’INSEE

1 représentant du service national de La Poste
1 représentant de l’Ecole Nationale des Chartes
1 représentant de la SDPAVA, bureau des élections et des études politiques
1 représentant de la DGCL, SDCIL, bureau des structures territoriales

Les demandes retenues par le ministre de l’intérieur sur proposition de la commission consultative de révision, sont soumises à l’avis du Conseil d’Etat.
La haute assemblée a défini de manière jurisprudentielle, les deux critères qui peuvent donner lieu au changement de nom d’une commune : (circulaire ministérielle du 15 décembre 1981)

- éviter un risque sérieux d’homonymie avec une ou plusieurs autres collectivités,
- rétablir une dénomination historique tombée en désuétude.

En revanche, toute demande de modification fondée sur des considérations d’ordre purement touristique ou/et économique est rejetée.

Au regard des avis rendus par le Conseil d’Etat, le ministre de l’intérieur, prend, en opportunité, au nom du Gouvernement, un décret en Conseil d’Etat qui, une fois publié au Journal officiel de la République française, officialise les nouveaux noms des communes dont la demande a été acceptée.

(Le représentant de la SDPAVA étant retenu pour cause de RTT à Puget-sur-Argens, la décision du Conseil d'État a été mise en suspens).
Affaire à suivre…
Signé Morandini, à vous les studios :rose::rose::rose:
 
1) il a tué (par balle) un avocat (en s'enfuyant de son procès pour attaque à main armée)
2) il a choisi lui même la méthode

Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas une raison.

Quant à dire qu'il a choisi lui-même la méthode, c'est un peu à l'insu de son plein gré. :siffle:
 
ouais enfin bon

1) il a tué (par balle) un avocat (en s'enfuyant de son procès pour attaque à main armée)
2) il a choisi lui même la méthode

je ne suis pas pour la peine de mort, mais il ne faut pas non plus en faire une victime

ce n'est que mon avis

C'est exactement le discours emprunt d'affectif qu'utilise ceux qui sont pour la peine de mort, avec le bien célèbre :

"Et si c'était ta femme/enfant que ce salaud avait tué, puis violé*, t'aurais pas envie de le tuer ?"


Non. La justice dans tous les pays du monde considère qu'il est interdit de tuer d'autre(s) personne(s). Comment au nom d'une justice, peut-elle prendre le droit à son tour d'ôter la vie ?
Où est le côté "juste" sémantiquement présent dans la Justice ?

Mais si ce débat continue encore et encore (même en france lors d'affaires dramatiques), c'est avant tout parce que l'être humain est cruel lorsqu'il est du bon côté de l'arme.

Aussi douloureux puisse être la perte d'un proche dans une histoire de ce genre, tuer à son tour l'auteur ne permet ni d'assouvir une quelconque vengeance (quelle notion de merde…), ni de ramener les êtres que l'on a perdu.

La peine de mort est archaïque, sauvage et réac.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/abolition-peine-mort/badinter.shtml

* C'est plus glauque dans ce sens.
 
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Réactions: Himeji
Non. La justice dans tous les pays du monde considère qu'il est interdit de tuer d'autre(s) personne(s). Comment au nom d'une justice, peut-elle prendre le droit à son tour d'ôter la vie ?

Ce que Delporte et Franquin avaient d'une certaine manière déjà soulevé :

franquin-idees-noires.jpg
 
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