Améliorons nous : la beauté du verbe !

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Aragorn

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27 Avril 2004
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La Terre du Milieu
Un texte, une citation, un mot, un poème, un discours, les paroles d'une chanson, etc. vous ont particulièrement touchés, émus et vous souhaitez nous faire partager votre expérience, alors bienvenue sur ce fil ! :up:

Je vous propose de (re)découvrir le discours final du Dictateur de Charlie Chaplin. C'est un peu long à lire, je m'en excuse.

"Schulz
Parle, c'est notre seul espoir.

Le barbier
Espoir... Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.

L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité.

Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu.

Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.

En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.

Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manoeuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.

Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le coeur.
Vous n’êtes pas des machines.
Vous n’êtes pas des esclaves.
Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le coeur.
Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour.
Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.

Il est écrit dans l’Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.

Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.

Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !

...

Hannah, est-ce que tu m'entends ? Où que tu sois, lève les yeux ! Lève les yeux, Hannah ! Les nuages se dissipent ! Le soleil perce ! Nous émergeons des ténèbres pour trouver la lumière ! Nous pénétrons dans un monde nouveau, un monde meilleur, où les hommes domineront leur cupidité, leur haine et leur brutalité. Lève les yeux, Hannah ! L'âme de l'homme a reçu des ailes et enfin elle commence à voler. Elle vole vers l'arc-en-ciel, vers la lumière de l'espoir. Lève les yeux, Hannah ! Lève les yeux !
"

:king:
 
Ose

Presque rien, juste à part
Et venir plus près
D'autres liens d'autres voix
Au moins essayer
L'étincelle qu'on reçoit
Au premier regard
L'étincelle vient de toi
S'envole au hasard
Et peut tout changer

Alors... Ose,
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur
Ose
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs.

Presque rien, un silence
Qu'il faut écouter
Un chemin, une chance
Qu'on peut partager
Pas de doute, pas de peur
Tu peux avancer
Fais ta route
Il est l'heure
Tu dois essayer
Tu dois tout changer


Presque rien, une route, tu peux avancer
Presque rien, un regard, tu peux essayer
Tu peux tout changer


:king:
 
Non c'est un sujet pour m'entrainer à abraser.

Mais c'est inutile.
 
  • J’aime
Réactions: Avril-VII
c'est cyclique en fait, y'a eu smg, jeromemac, vincmyl...

ladies and gentlemen, i'm really proud to introduce you :

Aragorn !

Tadaaaaaaaaaaaah ! :sleep:
 
  • J’aime
Réactions: LeConcombreMaske
hé, hé... :D :D :D :D :D :D :D
 
nato kino a dit:
Nono, juste un petit flood de trolls... ;) :rateau: :D

Pas sûr... En postant ici ce type de texte (magnifique), j'ai davantage l'impression qu'il perd son temps et non le mien. :cool:
 
DocEvil a dit:
Pas sûr... En postant ici ce type de texte (magnifique), j'ai davantage l'impression qu'il perd son temps et non le mien. :cool:

Je parlais des interventions des posteurs (moi y compris), môssieur confiture :p
 
nato kino a dit:
môssieur confiture :p

Il doit y avoir une allusion qui m'échappe...

Quoi qu'il en soit, le texte de Chaplin est vraiment magnifique, tout comme la scène dont il est extrait. Merci de m'avoir remis ça en mémoire. ;)
 
DocEvil a dit:
Il doit y avoir une allusion qui m'échappe...

Quoi qu'il en soit, le texte de Chaplin est vraiment magnifique, tout comme la scène dont il est extrait. Merci de m'avoir remis ça en mémoire. ;)

Les garagistes ne sont pas libraires (même si ils savent lire), faut aussi le savoir (et ne pas l'oublier, à l'occasion). :) :p
J'ai nommé les garagistes mais c'est un exemple, j'aurai très bien dire maçon, ou employé de banque)
 
sonnyboy a dit:
Depuis le temps, tous les sujets ont du être traités.

Plus personne n'écrit plus rien alors.


Bonne idée : je propose que l'on bannisse les forums comme l'a suggéré un grand de ce monde un jour
 
Bon, j'ai pitié.

Voilà de la confiture pour les cochons :

I come from down in the valley
Where mister, when you're young
They bring you up to do like your daddy done
Me and Mary we met in high school
When she was just seventeen
We'd drive out of this valley down to where the fields are green
We'd go down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we'd ride

Then I got Mary pregnant
And, man, that was all she wrote
And for my 19th birthday I got a union card and a wedding coat
We went down to the courthouse
And the judge put it all to rest
No wedding day smiles, no walk down the aisle
No flowers, no wedding dress
That night we went down to the river
And into the river we'd dive
Oh down to the river we'd ride

I got a job working construction for the Johnstown Company
But lately there ain't been much work on account of the economy
Now all them things that seemed so important
Well, mister they vanished right into the air
Now I act like I don't remember
Mary acts like she don't care
But I remember us riding in my brother's car
Her body tan and wet down at the reservoir
At night on them banks I'd lie awake
And pull her close just to feel each breath she'd take
Now those memories come back to haunt me
They haunt me like a curse
Is a dream a lie if it don't come true
Or is it something worse
That sends me
Down to the river
Though I know the river is dry
That sends me down to the river tonight
Down to the river
My baby and I
Oh down to the river we ride
 
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