autre mooeurs ! autre train

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Elle a roulé sa bosse, elle a roulé carosse
Elle a plumé plus d'un pigeon
La Marie-Vison, du côté d'la Chappelle
C'est comm' ça qu'on l'appelle, même en été elle a sur l'dos
Son sacré manteau, il est bouffé aux mites
Et quand elle a la cuite, ell'n'peut pas s'empêcher
De raconter, que la vie était belle
Qu'elle portait des dentelles
Et tous les homm's, oui tous les homm's étaient fous d'elle
Elle a roulé sa bosse, elle a roulé carosse
Elle a plumé plus d'un pigeon la Marie-Vison
 
(une nouvelle couche pour alèm
laugh.gif
)


Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
 
Femme, femme, femme, fais-nous voir le ciel
Femme, femme, femme, fais-nous du soleil
Femme, femme, femme, rends-nous les ballons
Les ballons rouges et ronds de notre enfance
Femme, femme, femme, fais-nous voir l'amour
Femme, femme, femme, sous son meilleur jour
Femme, femme, femme, fais-nous in the room
Du Prosper youpla, youpla, boum

 
Femmes... Je vous aime
Femmes... Je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficiles
Oui... difficiles

 
Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile
Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile

 
C'est pas facile
Lorsque l'on a
Envie de s'amuser
De rire et de danser
De rentrer à minuit
En quittant ses amis

C'est pas facile
Pas tous les jours
D'être une fille
Ni de savoir
Où se trouve l'amour
 
Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
D'un bateau vert et blanc,
D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
Pour les trop mauvais temps.

 
Toi
Toi si tu étais le Bon Dieu
Tu ferais valser les vieux
Aux étoiles
Toi
Toi si tu étais le Bon Dieu
Tu allumerais des bals
Pour les gueux

Toi
Toi si tu étais le Bon Dieu
Tu ne serais pas économe
De ciel bleu
Mais
Tu n'es pas le Bon Dieu
Toi tu es beaucoup mieux
Tu es un homme

Tu es un homme
Tu es un homme
 
Quand vient l'mardi, la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du coup s'met un boa

Y en a qui marmonnent
Que la grande Zoa
Ce serait un homme
On dit ça !
 
Tu garderas tes X et moi mes XY
Tant pis on saura pas c'que ça aurait donné
C'est sûrement mieux comme ça, c'est plus sage, plus correct
On saura jamais c'qu'en pensait l'intéressé

Mais l'amour, tu peux tout le garder
Un soir, je te l'avais donné
Et reprendre, c'est volé,
et reprendre c'est volé
 
Tu m'as tout donné
Tu m'as tout repris

Il fait soleil pourtant j'ai froid
Je suis tout seul pourtant je crois
Te voir partout
Je me souviens quand tu riais
C'est le bonheur qui grandissait
Autour de nous
Dans la maison des jours heureux
Le grand silence de ton adieu
N'en finit pas
Et me voilà comme en prison
Je vais, je viens, je tourne en rond
perdu sans toi
 
Tu vas, tu vas et tu viens
Entre mes reins
Tu vas et tu viens
Entre mes reins
Et je
Te re-
Joins

Je t'aime je t'aime
Oh oui je t'aime!
- Moi non plus.
- Oh mon amour...
- L'amour physique est sans issue
Je vais, je vais et je viens
Entre tes reins
Je vais et je viens
Je me retiens
- Non! main-
Tenant
Viens
 
Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis

Viens, écoute ces mots qui vibrent
Sur les murs du mois de mai
Ils nous disent la certitude
Que tout peut changer un jour

 
Viens, viens sur la montagne
Tout près du ciel j'ai ma maison
Viens, viens sur la montagne
Là-haut il fait si bon

Tes yeux tendres me font voir
Qu'à toi seul je tiens
Ne sois pas triste il n'est pas trop tard
Viens, viens avec moi, viens
Si tu veux bien, prends ma main
Laisse moi je connais le chemin
Viens, viens sur la montagne
Là-haut il fait si bon
 
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
 
Ce soir à la brune
Nous irons, ma brune,
Cueillir des serments
Cette fleur sauvage
Qui fait des ravages
Dans les coeurs d'enfants
Pour toi, ma princesse,
J'en ferai des tresses
Et, dans tes cheveux
Ces serments, ma belle,
Te rendront cruelle
Pour tes amoureux

 
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques

 
T'as pas de quoi prendre l'avion ni même un train
Tu ne pourrais pas lui offrir un aller Melun
Mais tu l'emmènes
Puisque tu l'aimes
Sur des océans dont les marins
N'ont jamais vu la fin
Tu as le ciel que tes carreaux t'ont dessiné
Et le soleil sur une toile de ciné
Mais tu t'en fiches
Mais tu es riche
Tu l'es puisque vous vous aimez

Venise n'est pas en Italie
Venise c'est chez n'importe qui
Fais-lui l'amour dans un grenier
Et foutez-vous des gondoliers
Venise n'est pas là où tu crois
Venise aujourd'hui c'est chez toi
C'est où tu vas, c'est où tu veux
C'est l'endroit où tu es heureux
 
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien

 
Une île
Une île au large de l'espoir
Où les hommes n'auraient pas peur
Et douce et calme comme ton miroir
Une île
Claire comme un matin de Pâques
Offrant l'océane langueur
D'une sirène à chaque vague
Oh viens
Viens mon amour
Là-bas ne seraient point ces fous
Qui nous disent d'être sages
Ou que vingt ans est le bel âge
Voici venu le temps de vivre
Voici venu le temps d'aimer

 
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