Carbon Copy Cloner et disque dur bootable

Chaberton

Membre confirmé
29 Octobre 2013
24
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Bonjour.
Après avoir réalisé un clone de mon dd j'ai tenté de redémarrer sur le clone. Mais le disque dur n'apparait pas dans les option de démarrage. (Après avoir appuyé sur la touche alt lors du démarrage). Une recherche me laisse entendre que mon disque dur externe ne serait pas bootable. Quelqu'un a t-il cette expérience ? Quel disque dur dois-je me procurer ?
Mon ordinateur est un MBA 2012 sous Mavericks, et le disque dur externe sur lequel je tente de redémarrer est un WD My Passport for mac de 2 GO.
Merci aux lecteurs et à ceux qui auraient une idée.
 
Comment as-tu formaté ton disque dur (le clone) ?
Sinon, tu n'as pas cloné ton disque à l'intérieur d'un dossier sur ton clone, mais bien directement, au premier niveau ?
 
Souvent les logiciels de Clone ont une option "rendre le clone bootable"
(Super Duper ou Caron Copy cloner)
 
Bonsoir. Merci pour ta réponse.
Le disque dur est formaté en Mac Os étendu (journalisé). Il est partitionné en deux, une partition pour time Machine et une autre pour CCC. Oui c'est en premier niveau sur cette partition.
J'ai fait une capture d'écran avec la fenêtre du dd mais je ne sais pas comment l'insérer dans mon message.
Penses-tu que le fait que le dd soir partitionné ne joue pas en ma faveur ?
 
Souvent les logiciels de Clone ont une option "rendre le clone bootable"
(Super Duper ou Caron Copy cloner)
Je ne trouve pas cette option, mais la fenêtre indique : "Sauf problème de compatibilité matérielle, le volume de destination devrait être démarrable"
Merci pour cette piste.
 
- La carte de partition est-elle bien en "GUID" ?
- tente une réintialisation de la P-RAM (démarrage avec alt-cmd-p-r)
 
Oui, vérifie la carte de partition, je pense que Le Docteur a trouvé ton problème, effectivement.
 
Je ne trouve pas cette option, mais la fenêtre indique : "Sauf problème de compatibilité matérielle, le volume de destination devrait être démarrable"
Les dernières versions de CCC ne comportent plus l'option : elles l'imposent (quand c'est possible, comme le précise le message).
 
Salut Chaberton.

Au cas où la table de partitionnement du disque de ton DDE est bien GUID (vérifier avec l'«Utilitaire de Disque» en sélectionnant le disque du DDE = ligne supérieure le concernant, et en regardant tout en bas les informations sur la Table de partition), il se pourrait que «Carbon Copy Cloner» se soit pris les pieds dans le tapis en fin de clonage (ce qui n'arrive quasiment jamais) en oubliant (ou en ratant) la "bénédiction" du volume du clone.

Il faut savoir que, quand tu démarres avec "alt" pour atteindre l'écran de choix des disques démarrables, tu sollicites le DiskManager qui scanne les volumes actuellement montés afin de discriminer lesquels sont bootables et donc à afficher et lesquels sont de stockage seulement et donc à négliger. Le critère exclusif qui permet cette discrimination de la part du DiskManager est la présence ou l'absence sur l'en-tête ("header") du système de fichiers du volume d'un chemin au fichier boot_loader : boot.efi qui est le démarreur d'un OS et qui est exécuté par l'EFI (le Programme Interne de la Carte-Mère) en cas d'un choix de boot sur ce volume. Cette inscription d'un "chemin au boot.efi" sur l'en-tête du système de fichiers d'un volume est réalisée par une commande qui invoque le programme bless (ce que fait en principe «Carbon Copy Cloner» en fin de clonage) - opération qui porte par suite le nom de blessing ou "bénédiction" du volume.​

Au cas, donc, où «CCC» aurait oublié ou raté le blessing du volume de ton clone, va donc à Applications/Utilitaires et lance le «Terminal». Dans la fenêtre qui s'affiche, saisis la commande (à adapter dans le segment qui désigne le nom du volume de ton clone) :
Bloc de code:
sudo bless --folder /Volumes/Nom_du_Volume_de_ton_clone/System/Library/CoreServices
[remplace dans la commande ci-dessus le segment : Nom_du_Volume_de_ton_clone par le nom exact du volume de ton clone - s'il consistait en plusieurs mots séparés par des espaces, alors mets l'ensemble entre "" afin de neutraliser ces espaces libres --> ex. pour un volume intitulé Mon clone, tu écris : "Mon clone"] et ↩︎ (presse la touche "Entrée" du clavier pour activer la commande) --> une demande de password s'affiche (commande sudo) --> tape ton mot-de-passe admin à l'aveugle - aucun caractère ne se montrant à la frappe - et derechef ↩︎ --> le blessing est désormais effectif sur le volume de ton clone, ce qui veut dire que, quand tu vas re-démarrer avec "alt", le DiskManager ne peut pas ne pas identifier ton volume comme bootable --> il devrait donc l'afficher à l'écran de choix du disque de démarrage (évidemment, il faut nécessairement qu'un fichier boot.efi existe au bout du chemin porté - mais comment «CCC» aurait-il cloné ton dossier-Système en l'oubliant?).

[NB. Je me suis amusé en guise de test à copier un fichier boot.efi seul sur le volume vierge de données d'une clé USB, sans aucun Système-bootable derrière. Puis à passer une commande de blessing sur son volume --> cela suffit au DiskManager pour identifier le volume de la clé comme bootable et l'afficher à l'écran de choix du disque de démarrage. Évidemment, rien ne peut démarrer si on choisit ce volume, car si l'EFI exécute bien le boot_loader (logo  affiché), ensuite il n'y a aucun bloc-cache kernelcache à charger et c'est la fin de la route. Mais ça prouve qu'il suffit au DiskManager qu'un volume soit béni, avec un boot.efi en bout de chemin mentionné, pour afficher le volume en question.]
 
Salut Chaberton.

Au cas où la table de partitionnement du disque de ton DDE est bien GUID (vérifier avec l'«Utilitaire de Disque» en sélectionnant le disque du DDE = ligne supérieure le concernant, et en regardant tout en bas les informations sur la Table de partition), il se pourrait que «Carbon Copy Cloner» se soit pris les pieds dans le tapis en fin de clonage (ce qui n'arrive quasiment jamais) en oubliant (ou en ratant) la "bénédiction" du volume du clone.

Il faut savoir que, quand tu démarres avec "alt" pour atteindre l'écran de choix des disques démarrables, tu sollicites le DiskManager qui scanne les volumes actuellement montés afin de discriminer lesquels sont bootables et donc à afficher et lesquels sont de stockage seulement et donc à négliger. Le critère exclusif qui permet cette discrimination de la part du DiskManager est la présence ou l'absence sur l'en-tête ("header") du système de fichiers du volume d'un chemin au fichier boot_loader : boot.efi qui est le démarreur d'un OS et qui est exécuté par l'EFI (le Programme Interne de la Carte-Mère) en cas d'un choix de boot sur ce volume. Cette inscription d'un "chemin au boot.efi" sur l'en-tête du système de fichiers d'un volume est réalisée par une commande qui invoque le programme bless (ce que fait en principe «Carbon Copy Cloner» en fin de clonage) - opération qui porte par suite le nom de blessing ou "bénédiction" du volume.​

Au cas, donc, où «CCC» aurait oublié ou raté le blessing du volume de ton clone, va donc à Applications/Utilitaires et lance le «Terminal». Dans la fenêtre qui s'affiche, saisis la commande (à adapter dans le segment qui désigne le nom du volume de ton clone) :
Bloc de code:
sudo bless --folder /Volumes/Nom_du_Volume_de_ton_clone/System/Library/CoreServices
[remplace dans la commande ci-dessus le segment : Nom_du_Volume_de_ton_clone par le nom exact du volume de ton clone - s'il consistait en plusieurs mots séparés par des espaces, alors mets l'ensemble entre "" afin de neutraliser ces espaces libres --> ex. pour un volume intitulé Mon clone, tu écris : "Mon clone"] et ↩︎ (presse la touche "Entrée" du clavier pour activer la commande) --> une demande de password s'affiche (commande sudo) --> tape ton mot-de-passe admin à l'aveugle - aucun caractère ne se montrant à la frappe - et derechef ↩︎ --> le blessing est désormais effectif sur le volume de ton clone, ce qui veut dire que, quand tu vas re-démarrer avec "alt", le DiskManager ne peut pas ne pas identifier ton volume comme bootable --> il devrait donc l'afficher à l'écran de choix du disque de démarrage (évidemment, il faut nécessairement qu'un fichier boot.efi existe au bout du chemin porté - mais comment «CCC» aurait-il cloné ton dossier-Système en l'oubliant?).

[NB. Je me suis amusé en guise de test à copier un fichier boot.efi seul sur le volume vierge de données d'une clé USB, sans aucun Système-bootable derrière. Puis à passer une commande de blessing sur son volume --> cela suffit au DiskManager pour identifier le volume de la clé comme bootable et l'afficher à l'écran de choix du disque de démarrage. Évidemment, rien ne peut démarrer si on choisit ce volume, car si l'EFI exécute bien le boot_loader (logo  affiché), ensuite il n'y a aucun bloc-cache kernelcache à charger et c'est la fin de la route. Mais ça prouve qu'il suffit au DiskManager qu'un volume soit béni, avec un boot.efi en bout de chemin mentionné, pour afficher le volume en question.]


Merci à vos tous pour vous être penchés sur ma question.
La palme revient à Macomaniac. La commande a parfaitement fonctionné et mon DDE est devenu bootable et le système a bien démarré sur mon clone.
La question qui persiste et que j'avais déjà tenté de poser, est, quelle sera la réaction de iCloud et de la synchro de mes mails, calendrier et autres notes ? iCloud va t-il interpréter qu'il faut effacer tout ce qui a été saisit avant ou va -t-il se mettre à jour dans le "bon sens ? Je voudrais éviter de perdre des rdv importants et des mails dans la manoeuvre au cas où j'ai besoin de me servir du clone. Pour mon essai de ce soir j'ai désactivé la connexion pour ne pas prendre ce risque.
En vous remerciant encore pour votre intérêt et vos conseils avisés.
 
Rajout d'en-tête n'en fera pas pour autant perdre la tête...

Salut encore Chaberton.

Pour une raison qui m'échappe, «Carbon Copy Cloner» s'était donc loupé en fin de clonage (une occurrence des plus rare avec ce logiciel) et n'avait pas "béni" le volume du clone afin qu'il soit affichable par le DiskManager à l'écran de choix du disque de démarrage (touche "alt" au départ) et, par suite, démarrable après sélection volontaire de la part de l'utilisateur. Lacune rectifiée.

En ce qui concerne la question que tu as enchaînée :

quelle sera la réaction de iCloud et de la synchro de mes mails, calendrier et autres notes ? iCloud va t-il interpréter qu'il faut effacer tout ce qui a été saisit avant ou va -t-il se mettre à jour dans le "bon sens ?

elle me paraît l'expression d'une crainte dont j'ai du mal à saisir la raison (bien sûr, j'entends la voix d'Épictète m'instiller dans l'oreille gauche son : «Ce ne sont pas événements qui troublent le cœur des hommes, mais l'interprétation qu'ils donnent de ces événements» qui revient à énoncer que toute crainte du futur, issue de l'imagination, est toujours de ce fait irrationnelle
361608_original.png
- mais je ne suis pas sûr que pareille maxime, dans sa généralité, suffise à tempérer cet émoi-ci en ce qu'il a de singulier)...

☞ crains-tu que la commande de blessing du volume de ton clone ait "corrompu" en quoi que ce soit son système de fichiers, au point qu'un démarrage sur le clone ferait encourir des risques à certains services liés à internet (cloud, messagerie)? - Si ta crainte ne concerne que cette relation de cause à effet éventuelle : blessing --> corruption du volume du clone, alors je t'arrête tout de suite --> problème imaginaire.

Parce que le blessing du volume d'un clone n'ajoute pas quelque chose de "parasite" à ce qui serait, sans cela, une image-miroir parfaite du système de fichiers original : celui du volume de l'OS ; mais, au contraire, parachève ce statut d'image-miroir qui, sans cela, serait affectée d'une lacune. En effet, lorsque le Programme d'Installation de l'installateur (téléchargé depuis l'AppStore) d'une version d'OSX a fini de copier sur le disque du Mac le système de fichiers de l'OS, il termine toujours cette tâche par une commande de blessing du volume qui lui permet d'être reconnu comme bootable par le DiskManager en cas de démarrage optionnel avec la touche "alt" --> c'est une sorte de final touch extrinsèque à la recopie du système de fichiers d'après les packages d'installation de l'OS. Or, lorsque le logiciel «Carbon Copy Cloner» active sa tâche de clonage du système de fichiers du volume de l'OS sur le volume externe d'un DDE, cette tâche est capable de recopier terme à terme l'ensemble de ce système de fichiers... sauf le blessing du volume qui ne fait pas partie du "contenu" de ce système de fichiers, mais de l'"en-tête" (header) de ce système de fichiers qui échappe au clonage. Aucun clonage ne peut importer le blessing de l'en-tête du système de fichiers original dans le système de fichiers-miroir de la destination, car, pour prendre une image, le clonage part toujours de la "tête" du système de fichiers, et jamais de son "en-tête" qui devance la "tête" en question. Le clonage part de la "racine" logique du système de fichiers (le / du point de montage du volume), mais par là-même laisse échapper ce qui devance la "racine" comme condition préalable du montage en volume.

Si je te t'ai pas rebuté par cet exercice "malicieux" (si l'on y prête garde) d'«ontologie informatique», il devrait paraître clair qu'après la recopie du système de fichiers original sur le volume de destination (recopie qui est partie de la "tête" du système de fichiers en question, càd. de la racine logique /), il reste à tout bon logiciel de clonage qui se respecte à répéter sur l'en-tête de la destination le geste même original du Programme d'Installation de l'OS du disque du Mac : à savoir la "bénédiction" du header, sans quoi il y aurait une lacune du clone par rapport à l'original, en ce qui concerne sa possibilité d'être géré en tant que volume bootable par le DiskManager. DiskManager qui est une sorte de chien rapporteur au service du Programme Interne du Mac (l'EFI).

--------------------​

☞ mais peut-être erré-je dans ces entrelacements rhétoriques suscités par le démon de la Malice qui se tient toujours perché sur mon épaule gauche... Peut-être tes craintes n'ont-elles rien à voir avec une corruption imaginaire que la commande de blessing imposerait au système de fichiers d'un clone, mais, tout à fait indépendamment, sur les problèmes induits éventuellement par le démarrage sur un clone tout court, par rapport à l'usage courant de l'OS original ?

Démarrer sur le doublon d'un OS, résidant sur un disque indépendant de celui du Mac, cela ne crée-t-il pas un problème d'identité par rapport à des services internet, parce qu'il est clair que l'utilisateur qui se présente comme le même que celui de l'OS original, nonobstant se montre l'opérateur d'un "ordinateur" qui n'est pas le même que celui de cet OS original - par quel "ordinateur" j'entends à la manière d'Apple une bécane physique mise-en-œuvre par un Système Logique qui a forcément un UUID qui ne peut pas être le même que celui du Système Logique original, mais un autre ?

Il me semble, sur ce point, que la question se règle via une ré-identification de l'utilisateur. Afin qu'il fasse la preuve qu'il est bien le même en tant qu'utilisateur d'ordinateurs existant séparément. Un clone permettant au Mac de démarrer à partir d'un disque externe produit un ordinateur qui a une existence séparée par rapport à celui engendré par un démarrage sur le disque interne, tout en offrant des paramètres logiques miroir --> la question se règle en demandant à l'utilisateur de faire la preuve qu'il est bien le même en tant qu'opérateur. Donc en ré-intialisant certains services grâce à ses identifiants. Par exemple, aucun démarrage sur un clone n'est automatiquement admis par la DropBox sans ré-identification de l'utilisateur à qui il est demandé de prouver par ses identifiants qu'il est le même, quoiqu'utilisant un "ordinateur" existant séparément de l'ordinateur original...

Les sites internet requérant un login, de même que les applications non tâtillonnes impliquant un n° de licence sans mesurer le nombre d'ordinateurs habilités à les faire fonctionner, ne posent aucun problème de reconnaissance : le clone comportant un doublon du Trousseau de session de l'utilisateur, ce dernier renseigne automatiquement les identifiants.

Les applications issues d'éditeurs pour qui un sou est un sou et cantonnant l'usage de leurs logiciels à un seul ordinateur sont susceptibles de poser des problèmes à l'emploi, dès lors qu'un démarrage sur le clone implique la génération d'un ordinateur doté d'une existence séparée par rapport à l'original. Mais, en cas de rétro-clonage sur le disque du Mac (suite à un problème du système de fichiers original), la situation se trouve en principe rétablie puisque l'ordinateur se trouve re-créé à l'identique de l'originel.

Pour ce qui est de services de messagerie, il faut prendre garde, avant de les utiliser à partir d'un clone, aux préférences qui ont été établies : conservation d'une copie des messages sur le fournisseur d'accès ou suppression de ces messages. Moi-même, par exemple, j'utilise un compte POP basique avec l'option : supprimer les messages du serveur après téléchargement. Il est clair, dans ces conditions, que relever des messages à partir du logiciel de messagerie d'un clone les supprime du serveur, de sorte qu'ils ne seront pas accessibles en cas de re-démarrage sur l'OS original du Mac. Dans ces conditions, je m'abstiens soigneusement de lancer ces logiciels de messagerie quand je suis sur un clone. S'il le fallait (parce que le disque du Mac serait HS et qu'il me faille attendre avant de pouvoir le remplacer), alors je sais qu'un simple rétro-clonage sur le disque changé du Mac me ferait récupérer la base de données de messagerie à la page...

[Pour iCloud, cherche un autre avis : je n'utilise pas ces services...]

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Dernière édition par un modérateur:
Rajout d'en-tête n'en fera pas pour autant perdre la tête...

Salut encore Chaberton.

Pour une raison qui m'échappe, «Carbon Copy Cloner» s'était donc loupé en fin de clonage (une occurrence des plus rare avec ce logiciel) et n'avait pas "béni" le volume du clone afin qu'il soit affichable par le DiskManager à l'écran de choix du disque de démarrage (touche "alt" au départ) et, par suite, démarrable après sélection volontaire de la part de l'utilisateur. Lacune rectifiée.

En ce qui concerne la question que tu as enchaînée :



elle me paraît l'expression d'une crainte dont j'ai du mal à saisir la raison (bien sûr, j'entends la voix d'Épictète m'instiller dans l'oreille gauche son : «Ce ne sont pas événements qui troublent le cœur des hommes, mais l'interprétation qu'ils donnent de ces événements» qui revient à énoncer que toute crainte du futur, issue de l'imagination, est toujours de ce fait irrationnelle
361608_original.png
- mais je ne suis pas sûr que pareille maxime, dans sa généralité, suffise à tempérer cet émoi-ci en ce qu'il a de singulier)...

☞ crains-tu que la commande de blessing du volume de ton clone ait "corrompu" en quoi que ce soit son système de fichiers, au point qu'un démarrage sur le clone ferait encourir des risques à certains services liés à internet (cloud, messagerie)? - Si ta crainte ne concerne que cette relation de cause à effet éventuelle : blessing --> corruption du volume du clone, alors je t'arrête tout de suite --> problème imaginaire.

Parce que le blessing du volume d'un clone n'ajoute pas quelque chose de "parasite" à ce qui serait, sans cela, une image-miroir parfaite du système de fichiers original : celui du volume de l'OS ; mais, au contraire, parachève ce statut d'image-miroir qui, sans cela, serait affectée d'une lacune. En effet, lorsque le Programme d'Installation de l'installateur (téléchargé depuis l'AppStore) d'une version d'OSX a fini de copier sur le disque du Mac le système de fichiers de l'OS, il termine toujours cette tâche par une commande de blessing du volume qui lui permet d'être reconnu comme bootable par le DiskManager en cas de démarrage optionnel avec la touche "alt" --> c'est une sorte de final touch extrinsèque à la recopie du système de fichiers d'après les packages d'installation de l'OS. Or, lorsque le logiciel «Carbon Copy Cloner» active sa tâche de clonage du système de fichiers du volume de l'OS sur le volume externe d'un DDE, cette tâche est capable de recopier terme à terme l'ensemble de ce système de fichiers... sauf le blessing du volume qui ne fait pas partie du "contenu" de ce système de fichiers, mais de l'"en-tête" (header) de ce système de fichiers qui échappe au clonage. Aucun clonage ne peut importer le blessing de l'en-tête du système de fichiers original dans le système de fichiers-miroir de la destination, car, pour prendre une image, le clonage part toujours de la "tête" du système de fichiers, et jamais de son "en-tête" qui devance la "tête" en question. Le clonage part de la "racine" logique du système de fichiers (le / du point de montage du volume), mais par là-même laisse échapper ce qui devance la "racine" comme condition préalable du montage en volume.

Si je te t'ai pas rebuté par cet exercice "malicieux" (si l'on y prête garde) d'«ontologie informatique», il devrait paraître clair qu'après la recopie du système de fichiers original sur le volume de destination (recopie qui est partie de la "tête" du système de fichiers en question, càd. de la racine logique /), il reste à tout bon logiciel de clonage qui se respecte à répéter sur l'en-tête de la destination le geste même original du Programme d'Installation de l'OS du disque du Mac : à savoir la "bénédiction" du header, sans quoi il y aurait une lacune du clone par rapport à l'original, en ce qui concerne sa possibilité d'être géré en tant que volume bootable par le DiskManager. DiskManager qui est une sorte de chien rapporteur au service du Programme Interne du Mac (l'EFI).

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☞ mais peut-être erré-je dans ces entrelacements rhétoriques suscités par le démon de la Malice qui se tient toujours perché sur mon épaule gauche... Peut-être tes craintes n'ont-elles rien à voir avec une corruption imaginaire que la commande de blessing imposerait au système de fichiers d'un clone, mais, tout à fait indépendamment, sur les problèmes induits éventuellement par le démarrage sur un clone tout court, par rapport à l'usage courant de l'OS original ?

Démarrer sur le doublon d'un OS, résidant sur un disque indépendant de celui du Mac, cela ne crée-t-il pas un problème d'identité par rapport à des services internet, parce qu'il est clair que l'utilisateur qui se présente comme le même que celui de l'OS original, nonobstant se montre l'opérateur d'un "ordinateur" qui n'est pas le même que celui de cet OS original - par quel "ordinateur" j'entends à la manière d'Apple une bécane physique mise-en-œuvre par un Système Logique qui a forcément un UUID qui ne peut pas être le même que celui du Système Logique original, mais un autre ?

Il me semble, sur ce point, que la question se règle via une ré-identification de l'utilisateur. Afin qu'il fasse la preuve qu'il est bien le même en tant qu'utilisateur d'ordinateurs existant séparément. Un clone permettant au Mac de démarrer à partir d'un disque externe produit un ordinateur qui a une existence séparée par rapport à celui engendré par un démarrage sur le disque interne, tout en offrant des paramètres logiques miroir --> la question se règle en demandant à l'utilisateur de faire la preuve qu'il est bien le même en tant qu'opérateur. Donc en ré-intialisant certains services grâce à ses identifiants. Par exemple, aucun démarrage sur un clone n'est automatiquement admis par la DropBox sans ré-identification de l'utilisateur à qui il est demandé de prouver par ses identifiants qu'il est le même, quoiqu'utilisant un "ordinateur" existant séparément de l'ordinateur original...

Les sites internet requérant un login, de même que les applications non tâtillonnes impliquant un n° de licence sans mesurer le nombre d'ordinateurs habilités à les faire fonctionner, ne posent aucun problème de reconnaissance : le clone comportant un doublon du Trousseau de session de l'utilisateur, ce dernier renseigne automatiquement les identifiants.

Les applications issues d'éditeurs pour qui un sou est un sou et cantonnant l'usage de leurs logiciels à un seul ordinateur sont susceptibles de poser des problèmes à l'emploi, dès lors qu'un démarrage sur le clone implique la génération d'un ordinateur doté d'une existence séparée par rapport à l'original. Mais, en cas de rétro-clonage sur le disque du Mac (suite à un problème du système de fichiers original), la situation se trouve en principe rétablie puisque l'ordinateur se trouve re-créé à l'identique de l'originel.

Pour ce qui est de services de messagerie, il faut prendre garde, avant de les utiliser à partir d'un clone, aux préférences qui ont été établies : conservation d'une copie des messages sur le fournisseur d'accès ou suppression de ces messages. Moi-même, par exemple, j'utilise un compte POP basique avec l'option : supprimer les messages du serveur après téléchargement. Il est clair, dans ces conditions, que relever des messages à partir du logiciel de messagerie d'un clone les supprime du serveur, de sorte qu'ils ne seront pas accessibles en cas de re-démarrage sur l'OS original du Mac. Dans ces conditions, je m'abstiens soigneusement de lancer ces logiciels de messagerie quand je suis sur un clone. S'il le fallait (parce que le disque du Mac serait HS et qu'il me faille attendre avant de pouvoir le remplacer), alors je sais qu'un simple rétro-clonage sur le disque changé du Mac me ferait récupérer la base de données de messagerie à la page...

[Pour iCloud, cherche un autre avis : je n'utilise pas ces services...]

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Bonsoir Macomaniac.
Je suis très impressionné par la qualité de ta plume. Merci pour ces explications très détaillées.
Je ne prête nullement à la commande du blessing une intention malveillante. Ma question était bien plus simple et tu l'as bien résumé dans ton denier paragraphe. Je ferai tout de même un essai de faire un clone, redémarrer sur la machine et de rentrer un rdv dans calendrier, redémarrer sur le clone, me connecter à iCloud, laisser synchroniser, et redémarrer sur le mac : j'observerai si il y a eu du mouvement dans le calendrier. Le plus sage étant certainement comme tu le dis, de ne pas s'identifier auprès des services en question.
Je poursuis mon chemin en te remerciant chaleureusement pour ton aide et le soin apporté à tes explications.
Bonne soirée.
 
Disons qu'Epictète insiste surtout sur un pouvoir tellement faible qu'il tend vers le nul sur les choses qui me sont étrangères et un pouvoir tellement important sur mes opinions qu'il tend vers l'absolu. La disproportion entre ce pouvoir et cette impuissance est censée nous saisir à tel point que nous nous sentions engagés à suivre la voie de la raison (sans mauvais jeu de mot, nécessairement).

Amusant la bénédiction du disque...