C'est quoi ce film ? V. 3.0

Statut
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What......is your favorite color ?
 
Aucune idée même si il me semble avoir déjà vu cette scène.

Sans conviction, Krull?

Sacré Graal. :D



Rien de tout ça ! :D

Le problème, dans le film que je vous propose, c'est qu'il y a au moins une actrice très connue et trois acteurs connus, dont deux très connus...
Donc, pour l'instant, j'évite soigneusement de vous montrer les personnages principaux. ;)




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Le réalisateur aussi est très connu. Pour la réalisation de certains épisodes de séries télévisées (dont certaines comptent parmi mes préférées... :love: ), plutôt vers le début de sa carrière, et pour un grand nombre de films au cinéma, souvent à gros budget, et dans des genres variés...
Je viens de voir sur imdb qu'il semble ne plus être en activité en tant que réalisateur. Son dernier film à ce jour date de 2006, et aucun autre n'est annoncé...
Par contre, il continue sa carrière de producteur.
 
Dernière édition:
Si j'en juge par le signe gravé sur le pommeau de l'épée au premier plan, il s'agit du Général de Gaulle, apparemment à Londres.

Non ?
 
à droite je crois reconnaître Éric Idle des Monty Python

Non. ;)


Si j'en juge par le signe gravé sur le pommeau de l'épée au premier plan, il s'agit du Général de Gaulle, apparemment à Londres.

Non ?

Non plus ! :)




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Un indice qui aidera peut-être certain(e)(s) d'entre-vous : la bande originale est signée d'un groupe connu ( Que j'ai d'ailleurs beaucoup écouté dans les années 80... :love: ), et spécialisé dans la musique électronique, alors que le film appartient au genre "heroic fantasy"...
Cet écart entre cette musique et l'ambiance médiévale du film m'avait beaucoup étonné la première fois que j'ai vu ce film...
Mais si on accepte le principe, après tout, pourquoi pas?... :)
 
Dernière édition:
Une ambiance médiévale avec de la musique electro, ça me parle mais je ne vois pas :(

Sans conviction, coeur de dragon ou l'histoire sans fin? :rose:
 
J'avais bien aimé ce film que je reverrais avec plaisir… ;)

Sur ce je suis pas trop dispo pour suivre assidument le fil aussi je repasserais bien la main à TiteLine pour qu'elle nous étonne encore… :D

Sinon à qui se dévoue…

En tout cas très bon choix que ce Ladyhawke… :up:
 
Personne pour reprendre… :siffle: :(

Ja vais continuer avec celui-ci alors…

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Film de 1992…
 
Reservoir Dogs (1992) de Quentin Tarantino.

Reservoir Dogs est un film de gangsters américain réalisé par Quentin Tarantino et sorti en 1992. Il décrit une bande de truands et les évènements qui surviennent avant et après un braquage raté. Première réalisation de Tarantino, ce film indépendant compte notamment Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen et Steve Buscemi dans sa distribution et introduit dans ses thèmes et son esthétique ce qui deviendra la marque de fabrique de Tarantino : dialogues stylisés, narration non linéaire, références à la pop culture, violence et langage vulgaire.
Tarantino avait à l'origine l'intention de le réaliser en amateur avec des moyens très limités mais l'implication de Keitel dans le projet a permis à celui-ci de prendre plus d'ampleur. Le film a connu un succès commercial modeste dans l'absolu mais très important pour son budget et fut très bien accueilli par la critique. Présenté en compétition lors de festivals de cinéma, il a remporté plusieurs récompenses. Il est désormais considéré comme un film culte très important dans l'histoire du cinéma indépendant et a permis à Tarantino de se faire connaître dans le milieu du cinéma, ouvrant ainsi la voie du succès pour son deuxième film, Pulp Fiction.

Dans un restaurant, huit hommes, en apparence décontractés, parlent, entre autres, de musique, notamment de Like A Virgin, de Madonna, et du fait de savoir s'il faut ou non laisser un pourboire à la serveuse. Six d'entre eux utilisent des pseudonymes (M. White, M. Blonde, M. Orange, M. Pink, M. Blue et M. Brown) et les deux autres sont Joe Cabot, un truand de Los Angeles, et son fils Eddie.
On retrouve ensuite M. White et M. Orange, gravement blessé par balle, qui arrivent dans un entrepôt abandonné. Peu après survient M. Pink, et on apprend alors que ces hommes sont des gangsters ayant été engagés par Joe Cabot pour braquer un diamantaire mais que le braquage a mal tourné à cause de l'intervention rapide de la police. Brown a été tué et Blonde et Blue ont disparu. Pink, qui a réussi à emporter les diamants, et White soupçonnent que l'un des membres de leur groupe est un informateur. S'ensuit un flashback montrant comment White est recruté par Joe Cabot, les deux hommes étant des amis de longue date.
Dans la planque, Pink et White discutent ensuite du comportement de psychopathe de Blonde, qui a tué plusieurs civils. Pink s'oppose ensuite à la volonté de White d'emmener Orange à l'hôpital et les deux hommes, à bout de nerfs, finissent par se braquer mutuellement, Blonde faisant son apparition à ce moment-là. Il les informe que Eddie Cabot est en route pour les rejoindre, puis qu'il a réussi à capturer un policier. Un autre flashback montre Blonde, de son véritable nom Vic Vega, recruté à sa sortie de prison car c'est un ami d'Eddie.
Tandis que les trois hommes interrogent le policier, Eddie Cabot arrive et, persuadé que personne ne les a balancés, s'emporte contre les gangsters et demande à White et à Pink de le suivre jusqu'à l'endroit où ce dernier a caché les diamants, laissant Blonde avec le policier et Orange, évanoui et se vidant de son sang. Blonde met la radio et, dansant sur Stuck in the Middle with You de Stealers Wheel, se met à torturer le policier pour le plaisir : il lui coupe une oreille au rasoir, l'asperge d'essence et s'apprête à l'immoler quand Orange, sorti de sa torpeur, dégaine son pistolet et vide son chargeur sur Blonde. Il révèle alors au policier, nommé Marvin Nash, qu'il s'appelle Freddy Newandyke, et qu'il est lui-même officier de police, infiltré dans la bande de Cabot. La police est aux alentours mais attend l'arrivée de Joe Cabot pour intervenir.
Lors d'un nouveau flashback, Orange gagne la confiance de Joe Cabot en lui racontant une anecdote fictive répétée avec un autre policier. Il est engagé pour participer au braquage et reçoit, comme les autres malfrats, un nom de code de couleur. Orange se lie également d'amitié avec White. Plus tard, lors du braquage, la situation se dégrade. Brown, touché à la tête, emboutit leur voiture, puis meurt, forçant White et Orange à continuer à pied. Ils tentent de voler une voiture, mais la conductrice, armée, loge une balle dans le ventre d'Orange avant d'être abattue par ce dernier. White l'emmène alors à la planque avec la voiture.
Dans l'entrepôt, les gangsters reviennent et constatent la mort de Blonde. Orange avoue l'avoir tué, ce qui met Eddie hors de lui. Il tue Marvin, refusant de croire la version d'Orange selon laquelle Blonde s'apprêtait à tous les tuer pour récupérer le butin. White, qui a toujours pensé que Blonde était fou, prend la défense d'Orange. C'est alors que Joe arrive. Il dit aux autres que Blue est mort, que selon lui Orange est un policier infiltré, et il dégaine son arme et veut achever Orange. Mais White défend toujours Orange et braque son revolver sur le vieux Joe. Eddie menace alors White de le descendre s'il continue à viser son père. Le mexican standoff se dénoue soudain par une fusillade sanglante : Joe tire sur Orange, le blessant à nouveau, et est tué par White qui est lui-même gravement blessé par Eddie, qu'il abat également. Pink, qui est resté à l'écart, en profite pour prendre les diamants et s'enfuir de l'entrepôt. On entend en fond sonore plusieurs coups de feu et des cris à l'extérieur pendant que White, rampant sur le sol, rejoint Orange et le prend dans ses bras. Mais Orange lui avoue être un policier. White, anéanti par cette révélation, l'achève avant d'être abattu par les policiers qui investissent le bâtiment.
Fiche technique
Dates de sortie :
États-Unis : 21 janvier 1992 (première mondiale lors du festival du film de Sundance), 23 octobre 1992 (sortie nationale)
France : 2 septembre 1992
Suisse : 4 septembre 1992
Distribution[modifier]

Harvey Keitel : M. White / Larry Dimick
Tim Roth : M. Orange / Freddy Newandyke
Michael Madsen : M. Blonde / Vic Vega
Steve Buscemi : M. Pink
Chris Penn : Eddie « le Gentil » Cabot
Lawrence Tierney : Joe Cabot
Quentin Tarantino : M. Brown
Edward Bunker M. Blue
Kirk Baltz: Marvin Nash
Randy Brooks : Inspecteur Holdaway
Steven Wright : la voix du disc jockey de la radio K-Billy

Harvey Keitel, alias Monsieur White.


Tim Roth, alias Monsieur Orange.


Michael Madsen, alias Monsieur Blonde.


Steve Buscemi, alias Monsieur Pink.


Chris Penn interprète Eddie Cabot.
Production[modifier]

Quentin Tarantino écrit le scénario de Reservoir Dogs en trois semaines et demie alors qu'il est employé à Video Archives, un vidéo-club de Manhattan Beach (Californie), et a l'intention d'en faire un film amateur en format 16 mm avec un budget de 50 000 $, somme que lui a rapporté la vente du scénario de True Romance3, et la participation de ses amis, dont Lawrence Bender qui doit jouer le rôle d'Eddie Cabot4. Bender, qui suit des cours d'art dramatique, fait lire le script à son professeur, lui disant que son rêve serait d'avoir Harvey Keitel pour jouer l'un des personnages principaux. Le professeur de Bender envoie le script à sa femme, l'actrice Lily Parker, qui connaît Keitel. Elle le lui transmet à son tour et l'acteur, emballé par le scénario, contacte Bender et Tarantino pour leur dire qu'il accepte de jouer dans le film et de le co-produire3. Grâce à son aide, Tarantino et Bender parviennent à convaincre Monte Hellman, qui envisage de réaliser le film mais s'incline devant la volonté de Tarantino de le faire lui-même, et Richard Gladstein, de Live America Inc., de participer à la production et réunissent ainsi 1 500 000 $ pour produire le film5. L'origine du titre du film proviendrait d'une mauvaise prononciation de Au revoir les enfants quand Tarantino travaillait au vidéo-club6 mais le réalisateur a toujours laissé planer le doute sur sa véritable provenance7.


Le logo de A Band Apart, la société de production de Quentin Tarantino et Lawrence Bender, trouve son origine dans une scène de Reservoir Dogs où les personnages, tous en costumes, marchent dans la rue.
Le casting se fait autour de Keitel, qui se réserve le rôle de M. White, et Tarantino se met à la recherche des acteurs pouvant être le plus en osmose avec lui tout en ayant des styles différents8. Le réalisateur compte à l'origine jouer le rôle de M. Pink avant de le laisser à Steve Buscemi, sachant que celui-ci sera parfait dans le rôle, et de se rabattre sur celui de M. Brown. Il n'hésite cependant pas à mettre la pression sur Buscemi avant que celui-ci auditionne, lui disant qu'il faudra qu'il donne vraiment le meilleur de lui-même pour obtenir « son » rôle9. Lors de l'audition finale de M. Blonde, plusieurs candidats sont en lice et Michael Madsen, qui passe en dernier, n'auditionne pas sur la scène prévue (celle de la torture), qu'il n'a pas préparée, mais est néanmoins engagé pour sa prestation, jugée magistrale par Tarantino, dans une scène différente9. Le rôle de M. Orange intéresse beaucoup moins d'acteurs et l'agent de James Woods ne daigne même pas faire part à l'acteur de l'offre pour le rôle en raison du cachet proposé, bien inférieur à ceux qu'il touche habituellement10. Tarantino et Keitel tentent alors de convaincre Tim Roth de leur faire une lecture pour le rôle mais Roth, bien qu'intéressé par le personnage, refuse d'auditionner car il déteste cela. Il se lance cependant dans une conversation avec Tarantino qui se poursuit dans un bar autour de nombreuses bières. Les deux hommes finissent par être ivres et Roth accepte alors de faire sa lecture, et décroche le rôle9. Lawrence Tierney, connu pour ses rôles de méchants dans les années 1940 et 1950, est engagé pour celui de Joe Cabot, et Chris Penn est choisi ensuite pour interpréter son fils. C'est Penn qui propose à Tarantino de compléter le groupe avec Edward Bunker, qui a passé 18 ans en prison avant d'écrire des romans noirs qui ont connu le succès3.
Le tournage se déroule du 29 juillet au 31 août 1991 à Los Angeles. Il débute avec la scène du restaurant qui est filmée sur trois jours, de nombreuses prises étant faites, la plupart du temps, par une caméra en mouvement, afin de laisser ouvertes un maximum d'opportunités lors du montage à Sally Menke, qui a accepté de travailler sur le film malgré l'opposition de son agent. En raison de la façon novatrice de filmer la scène et de l'inexpérience de Tarantino et de son directeur de la photographie, Andrzej Sekula, toute l'équipe est anxieuse au début du tournage mais l'atmosphère se détend rapidement après le visionnage concluant des premiers rushes9. La personnalité extravagante de Tierney amuse et irrite à la fois le reste de l'équipe et, à la fin de la première semaine de tournage, un incident survient entre lui et Tarantino. En effet, Tierney n'arrive pas à retenir son texte pour la scène de l'attribution des surnoms, s'emporte contre les dialogues qu'il trouve trop compliqués, et en vient presque aux mains avec le réalisateur, Keitel et Madsen s'interposant pour les séparer, avant que les deux hommes ne se réconcilient11. Le budget du film est si serré que certains acteurs jouent avec des accessoires leur appartenant : Buscemi avec ses jeans noirs, Penn avec sa veste de survêtement et Madsen avec ses bottes10 et sa Cadillac DeVille 19653. L'entrepôt qui sert de décor principal au film et dans lequel le tournage se déroule pendant deux semaines est en réalité une ancienne morgue, abandonnée après un séisme et située dans le quartier de Highland Park5. La scène préférée de Tarantino est celle où M. Blonde, après avoir coupé l'oreille du policier, sort de l'entrepôt, le spectateur retrouvant les bruits de la ville avec Stuck in the Middle with You toujours en arrière-fond, avant d'y retourner et de reprendre sa danse9. Cette scène de torture pose d'ailleurs des problèmes émotionnels à Madsen, notamment le moment où Kirk Baltz ne cesse de lui répéter qu'il a un enfant, ce que Madsen, père depuis peu, trouve très perturbant3. Le tournage se termine par les scènes entre Roth et Randy Brooks, qui joue le rôle de son supérieur, la dernière à être filmée étant celle où ils se retrouvent dans un snack12.
Bande originale[modifier]

Reservoir Dogs: Original Motion Picture Soundtrack
Bande originale par Artistes divers
Sortie 13 octobre 1992
Durée 30:50
Genre Pop, Rock, Rock'n'roll
Label MCA
Critique Allmusic 13
Bandes originales de Quentin Tarantino
Pulp Fiction
(1994)
La bande originale du film se compose de huit chansons des années 1970 et de huit extraits de dialogues, l'intégration de ceux-ci étant une nouveauté pour l'époque9. Dans le film, les chansons passent à la radio sur l'émission K-Billy's Super Sounds of the Seventies14. Steven Wright, humoriste connu pour son côté pince-sans-rire, a été choisi pour interpréter le disc jockey de cette émission de radio qui débite son texte d'une voix monocorde15. À propos de son choix d'une bande originale constituée exclusivement de chansons des Seventies, Quentin Tarantino déclare qu'il voulait que la musique joue le rôle de contrepoint par rapport à la violence à l'écran, la scène de torture sur le morceau Stuck in the Middle with You en étant un parfait exemple, et souhaitait donner un côté rétro au film16.
Liste des morceaux
No Titre Interprète(s) Durée
1. And Now Little Green Bag... (dialogue) Steven Wright 0:15
2. Little Green Bag George Baker Selection 3:15
3. Rock Flock of Five (dialogue) Wright 0:11
4. Hooked on a Feeling Blue Swede 2:53
5. Bohemiath (dialogue) Wright 0:34
6. I Gotcha Joe Tex 2:27
7. Magic Carpet Ride Bedlam 5:10
8. Madonna Speech (dialogue) Tarantino, Bunker, Tierney, Buscemi et Keitel 0:59
9. Fool for Love Sandy Rogers 3:25
10. Super Sounds (dialogue) Wright 0:19
11. Stuck in the Middle with You Stealers Wheel 3:23
12. Harvest Moon Bedlam 2:38
13. Let's Get a Taco (dialogue) Keitel, Roth 1:02
14. Keep on Truckin (dialogue) Wright 0:16
15. Coconut Harry Nilsson 3:50
16. Home of Rock (dialogue) Wright 0:05
Accueil[modifier]

Box-office[modifier]
Le film est projeté pour la première fois au festival du film de Sundance le 21 janvier 1992, sa première présentation étant marquée par un projecteur qui n'est pas équipé pour le format cinémascope et une panne d'électricité juste avant la scène finale17, puis il est présenté hors-compétition au festival de Cannes 199218. Il sort en France le 2 septembre 1992, y réalisant au total 310 398 entrées19, et se trouve, par la suite, en compétition dans plusieurs autres festivals, notamment ceux de Toronto, Sitges et Stockholm où il remporte à chaque fois des prix. Il sort le 23 octobre 1992 aux États-Unis dans 19 salles et rapporte 147 839 $ pour son premier week-end d'exploitation. Il n'est jamais distribué dans plus de 61 salles à la fois dans ce pays et rapporte au total 2 832 029 $ au box-office américain1 et 22 032 029 $ dans le monde entier, ce qui représente un très grand succès si l'on compare ce chiffre à son budget avec une rentabilité de 1 836 %19. Une grande partie de ce succès est due à la popularité du film au Royaume-Uni, pays dans lequel il sort le 15 janvier 1993 et rapporte 6 306 205 £20.
Accueil critique[modifier]
Le film a été très bien accueilli par la critique, recueillant 96 % de critiques favorables, avec un score moyen de 8,9⁄10 et sur la base de 46 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes21. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 78⁄100, sur la base de 23 critiques collectées22.
Vincent Canby, du New York Times, apprécie particulièrement le jeu des acteurs et l'utilisation d'une narration non linéaire, saluant Tarantino pour sa réalisation et son usage parcimonieux des plans rapprochés23. Desson Howe, du Washington Post, évoque un film où « suspense, horreur et humour sont entremêlés de façon experte » et qui bénéficie d'une distribution remarquable15. Kenneth Turan, du Los Angeles Times, met également en avant la distribution, et notamment Steve Buscemi, Michael Madsen et Lawrence Tierney, ajoutant que « l'enthousiasme palpable de Tarantino, sa passion sans concession pour son œuvre, donne un souffle nouveau à une intrigue vénérable »24. James Berardinelli estime que le film est un « triomphe » avec des dialogues percutants, un casting de « première classe » et des personnages qui ne sont pas stéréotypés25. Pour Owen Gleiberman, d'Entertainment Weekly, qui lui donne la note maximum de A, c'est un film à la fois drôle, captivant et très violent qui est « brillamment interprété »26. Et Todd McCarthy, de Variety, évoque un film « indéniablement impressionnant » dans la lignée de Mean Streets et des Affranchis27.
Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, est moins enthousiaste, donnant au film 2,5 étoiles sur 4 et affirmant qu'il s'agit d'un bon film signé par un réalisateur talentueux, doté d'une très bonne distribution, mais ayant le sentiment que le scénario aurait pu être meilleur s'il s'était plus intéressé aux personnages. « J'ai aimé ce que j'ai vu mais j'en voulais plus », conclut-il28. Pour Emanuel Levy, professeur de cinéma à l'université Columbia, le film est très impressionnant, surtout pour une première réalisation, mais ce qui lui manque pour être un grand film est une psychologie plus riche et une prise de position par rapport aux personnages, qui n'existent que dans le présent29.
En France, Marc Toullec, du magazine Impact, évoque une « réussite éclatante » avec une « mise en scène très pure, précise et concise » à la fois et « un découpage et un montage qui bénéficient d'une précision quasi chirurgicale »8. Pierre Murat, de Télérama, estime que le fim est « un joyau noir » et que « comme tous les grands auteurs de films noirs, Tarantino observe l'éveil d'instincts provisoirement en sommeil » et rend les personnages « passionnants en éclairant leur passé au moyen de flash-backs qui dessinent un puzzle fascinant. Le jeu outrancier des comédiens accentue encore l'artifice. Harvey Keitel, Tim Roth et Michael Madsen, qui tous surjouent avec un naturel désarmant, échappent à la caricature »30. Et pour Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, il s'agit d'une « œuvre totalement maîtrisée et admirablement jouée » et qui multiplie les décalages entre « longs plans fixes et mouvements d'appareil complexes, hyperréalisme et stylisation, cadre théâtral et découpage très cinématographique, vérité et artifice » et « dont on sort pourtant avec un léger malaise, l'impression d'avoir été bluffé par un brillant joueur de poker »31. En Belgique, Luc Honorez, du Soir, estime que « Reservoir Dogs est plein de bruits et de fureurs, l'horreur du monde devenant des figures de style qui strient l'écran à la manière d'éclairs » et que le « style hargneux et brutal » de Tarantino est « mis en valeur par le jeu complètement névrosé d'un acteur comme Harvey Keitel »32.
Je cède la main à TiteLine.
 
Dernière édition:
Bien vu… :up: :zen:

Faut dire qu'avec Steve Buscemi reconnaissable sur la deuxième capture ça ne pouvait durer longtemps… ;)

Au suivant donc…

La petite Micheline est attendue à l'accueil… :D

vbulletin me gonfle à ne pas pouvoir bouler comme je veux…
 
vbulletin me gonfle à ne pas pouvoir bouler comme je veux…
Tout pareil. :(

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On attend toujours la petite Aline à l'accueil.
 
Bon, Maryline, on a pas toute la nuit non plus.
 
Vous n'avez qu'à demander à Caroline, elle sera peut être un peu dispo :D

J'ai une petite série qui m'attend dans le lecteur DVD


Bon,

NOUVELLE ENIGME




Mais pas d'autre indice avant demain :o
 
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La première image a dû donner un indice sur l'époque, voici une deuxième image qui confirmera toussa.

 
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