coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Hier je me suis revu Ghost in the Shell avec Scarlett.
Nul à chier. Même pas un plan original, totalement recopié du film d’animation de 1995. Scarlet Johanson aussi crédible en Mokoto Kusanagi que Bruno Le Maire en ministre des armées. Autant se taper le remade GITS 2.0 de 2008. Je préfère encore le Lucy de Besson. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais au moins là c’est une œuvre originale.
 
  • Haha
Réactions: Gwen et aCLR
Arriver à glisser BLM dans le sillon intermammaire de Scarlett, c’est du grand art !? :p
 
Grosse déception !!!!! :face_with_rolling_eyes:

Dans ma prime jeunesse, je dois avoir lu 5 ou 6 fois "Le Grand Meaulnes" d'Alain Fournier ... avec délectation ... les images qui naissaient de mon imagination à la fois tellement oniriques et fantastiques m'ont laissé un souvenir impérissable et parfois, j'y pense encore avec nostalgie !

Je n'avais jamais vu le film sorti en 2006 et bien m'en avait pris !

Je l'ai regardé (malheureusement) la semaine dernière et la déception a été à la hauteur de mon engouement pour le roman ... je n'ai ressenti aucune émotion, aucun sentiment et la fête au château m'a semblé fade et quelconque, à mille lieues de ce que mon imagination me suggérait auparavant.

Je n'ai aucune aptitude cinématographique mais j'ai pensé que si j'avais simplement copié in extenso mon imaginaire sur pellicule j'aurais fait un chef d'oeuvre, ceci dit en toute modestie, vous aurez compris ! :joy:

Malheureusement, je ne retrouve plus mon livre qui doit être bien écorné à l'heure actuelle - j'en commanderai donc un neuf ... mais il n'aura plus ce goût de jeunesse et de liberté qui dégoulinait du mien ... :sweat:
 
Je n'avais jamais vu le film sorti en 2006 et bien m'en avait pris !

Une « adaptation » complètement ratée qui passe à côté de la dimension poétique de l’œuvre.

Il existe une version ancienne (1967), avec Brigitte Fossey, plus fidèle au roman.
 
Regarde Kansas City (en V.O.) Tu me diras ce que tu en penses. C’est jusqu’au 14 octobre.
Mouais. Ca se laisse regarder, mais sans plus, ça part un peu dans tous les sens. . Mais OK, c'est bien dirigé, globalement bien joué, et la B.O est top (le duo de contrebasses sur le générique de fin, une merveille !).
 
Ready Player One de Steven Spielberg est passé sur une chaîne à pub la semaine dernière. Heureusement à dispo en DVD à la médiathèque.
J' ai beaucoup apprécié, je suis un grand enfant. Une histoire bien menée, une bande son du feu avec des hommages partout, musicaux et filmiques, dans le désordre : Stephen King qui n'a pas aimé le film qu'a fait Kubrick de Shinning, les Monty Pyton Sacré Graal, King Kong, James Bond, etc... Et il ne s'oublie pas lui-même avec Jurassic Parc... Et le moyen âge des machines de jeu...
 
  • J’aime
Réactions: Raphael10 et Gerapp38
Bon film bien divertissant en effet.
Un peu dans le même genre, j'ai aimé aussi Free Guy, avec Ryan Reynolds, avec la révolte d'un personnage de jeu vidéo, simple figurant victime collatérale des avatars de joueurs.
 
Sur Netflix... captivant et bien fait....
(âmes sensibles s'abstenir...)
 

Fichiers joints

  • AAAABWnhHFa0W9X9HTwao5QR_UZbhoPavmFdlhp-kwI0938M5T6DiVyS_FIjsShy7y0nM84_7S3NqwE63M8MQJXRn8anb...webp
    AAAABWnhHFa0W9X9HTwao5QR_UZbhoPavmFdlhp-kwI0938M5T6DiVyS_FIjsShy7y0nM84_7S3NqwE63M8MQJXRn8anb...webp
    16,6 KB · Affichages: 12
Ready Player One de Steven Spielberg est passé sur une chaîne à pub la semaine dernière. Heureusement à dispo en DVD à la médiathèque.
J' ai beaucoup apprécié, je suis un grand enfant. Une histoire bien menée, une bande son du feu avec des hommages partout, musicaux et filmiques, dans le désordre : Stephen King qui n'a pas aimé le film qu'a fait Kubrick de Shinning, les Monty Pyton Sacré Graal, King Kong, James Bond, etc... Et il ne s'oublie pas lui-même avec Jurassic Parc... Et le moyen âge des machines de jeu...
Dans un style similaire, j'ai apprécié le film The Creator.
Je vois déja les cinéphiles me lancer des pierres.
 
Deux trucs.

D'abord je reçois une pub Netflix concernant une série italienne "Le Monstre de Florence".
J'ai les antennes qui sortent. Fous-moi "Monstre" dans un titre rajoute enquête de police et j'écoute.
Je dis : "les filles, ce soir on regarde ça".
Mini-série, 4 épisodes, grossière erreur. Tu te tapes tout d'un seul coup, tu finis à 3 dum. Tu bosses le lendemain, le monstre c'est toi.
Sinon. Banale histoire à la serial killer, des meurtres présentant des similitudes dans la commission se répètent sur une période de 17 ans.
Point de détail. Chaque épisode rend plus ou moins une version de l'histoire selon l'interprétation fantasmée ou réelle d'un des protagonistes.
Pas inintéressant à suivre. Franchement.
Pas toujours facile à comprendre.
Quelques fois obscur.
Le point de départ est une histoire assez glauque. On ne sait pas vraiment dire quelle version de cette histoire originelle est la vraie, mais ça reste glauque.
Bon point. Tout du long, le film se plait à te mener en bateau. Tu échafaudes sans cesse des théories, souvent contradictoires. Tu crois tenir la clef, elle se barre aussi sec, remplacée par une autre.
À la toute fin, tu n'es même pas sûr de tenir la bonne.
C'est à voir (mais punaise, pas d'une traite).
Une chose encore.
Chapeau pour la lumière.
Surtout sur les scènes de nuit.
La nuit est remarquablement filmée.
Il est difficile de rendre la nuit à la caméra. Même les caméras numériques de très haut niveau n'ont pas les capacités de l'œil.
Pour un éclairage donné (peu importe les sources de cet éclairage), un caméra sera capable de rendre 3/4 moins de nuances que l'œil.
Pour aider la caméra, il faut multiplier les sources lumineuses. C'est un travail de titan qui demande beaucoup d'hommes, de temps et de matériel, avec le risque (la pire situation) que ces sources ne soient pas justifiables naturellement.
Combien de fois vous êtes-vous dit : "là c'est pas crédible, on sent bien qu'ils ont mis un projecteur" ?
Sur ce film, toute source lumineuse passe crème.
En poussant le vice jusqu'à rendre parfaitement naturelles des sources lumineuses sur des plans très larges.
Épatant.
Ce directeur photo mérite toutes les consécrations.

Deuxième expérience.
Les filles se font des listes de films qu'elles veulent voir.
Bingo hier soir, on se tente une autre série.
"Les sept vies de Léa". 7 épisodes (je ne recommande pas de se les faire d'une traite. J'avais encore une sale tronche ce matin).
C'est l'histoire d'une fille qui trouve un squelette.
La fille, Léa, c'est Raïka Hazanavicius, soit la fille de Serge (l'Hazanavicius acteur) donc la nièce de Michel (l'Hazanavicius réalisateur) c'est à dire la cousine de Simone (soit la fille de Michel et d'une réalisatrice, mais pas de Bérenice Béjo, l'actrice), mais aussi la demi-sœur de Carmen Kassovitz (la fille, oui, de Matthieu et donc petite fille de Peter). Ce milieu est pourri, il s'auto-alimente avec sa propre progéniture. Bref.
Pas cool de trouver un squelette surtout quand, dès lors que tu t'endors, tu te réveilles 30 ans plus tôt dans la peau de celui dont on apprendra assez vite qu'il sera ce squelette. Léa va passer une journée dans cette peau qui n'est pas la sienne, pour finir par se réveiller de nouveau, enfin, dans sa peau à elle.
Ce squelette c'est Ismael (je ne crois pas avoir décelé une référence biblique), un jeune homme disparu 30 ans plus tôt, le 21 juin exactement.
Nous sommes le 16 juin.
Léa va s'endormir chaque soir, 7 jours d'affilée (d'où ses sept vies) pour se réveiller dans la peau de l'une des connaissances d'Ismael.
Elle se donne pour mission de découvrir son assassin et pourquoi pas de le sauver de la mort.
Mais chacun de ses actes dans la peau d'un autre aura des répercutions dans son présent à elle (pour autant, si vous cherchez un truc chiadé sur les voyages dans le passé et les éventuels paradoxes temporels, c'est pas ce film qu'il faut voir).
Divertissant.
Plutôt sympas à regarder tous ces petits jeunes qui se débattent dans leurs désirs et leur adolescence.
On passe son temps à changer d'avis sur qui est l'assassin, c'est bien emmené.
Seulement voilà. Quand tu viens de te taper Le Monstre de Florence et sa lumière fabuleuse, tu retombes de ton nuage quand tu vois l'indigence du traitement de la lumière sur cette série. T'en viens à regretter d'avoir vu la première avant de regarder la deuxième (mais est-ce que tout va m'être fade dorénavant ?).
Mais c'est à voir (même s'il se peut que la fin te laisse sur ta faim).
Coup de gueule : Là je dis, non !!! On ne peut pas se permettre de filmer les visages des acteurs en gros plan en plongée quand ils sont allongés (les acteurs). Qu'est-ce qu'il se passe quand on est allongé ? Le visage perd de son relief, il s'écrase en s'effondrant sur les côtés (oui, même chez ceux qui sont dans la pleine force de leur jeunesse et dont la peau reste tonique).
Ça, c'est moche à l'image.
Les bons trouvent des stratagèmes, ils changent l'angle de prise de vue pour éviter les plongées, ils gomment avec la lumière, ils redressent l'acteur et le décor (deux acteurs au plumard, tu filmes les plans larges puis tu fous le lit à la verticale, tu colles les coussins s'ils le faut, tu redresse tes acteurs et c'est gagné).
Les mauvais font de la merde.
Ben là, dans ce film, ça s'est relativement bien tenu pendant 7 épisodes et puis d'un coup, vlan, de la merde.
Dans le dernier quart d'heure. Comme si c'était plus fort que tout, comme si c'était trop dur de se retenir de faire de la merde à un moment, comme si une loi immuable t'obligeait à saboter ton boulot dans les derniers instants.
Ça n'est qu'un point de détail, mais c'est tellement dommage.

Résumons.
Le Monstre de Florence : Ah, oui !
Les Sept vies de Léa : Oui (si l'on veut bien oublier le saccage visuel des visages en plongée).
 
Je vois que la série a été faite par le créateur de Gomorra.
Si c’est aussi bon ça doit vraiment être sympa.
Dommage je ne suis pas abonné.