Les « Connery » des années 60 ont du cachet. Oui, c’est vieux, oui on ne fait plus des films comme cela aujourd’hui mais ça se regarde toujours avec plaisir. Les intrigues, les scénarios tiennent encore la route. Comparativement, les « Moore » ont vraiment mal vieilli. Regardez
Vivre et laisser mourir, le premier « Moore », c’est à se demander comment on a pu faire un film pareil. Le sommet du délire c’est
Moonraker. Il n’y a que
Rien que pour vos yeux qui sauve un peu la mise, et encore, pas le début avec le méchant précipité dans la cheminée. Tout d’un coup, ils balancent le générique, je me demande si à l’époque des gens ont cru que le film était fini.
Je parlais de Godard plus haut, d'aucuns le vénère, moi pas. Et j'adore les 'classiques' français (Renoir, Carné...) vomis par la nouvelle vague.
Je suis loin de le vénérer mais il a fait quelques films qui comptent dans l’histoire du cinéma :
À bout de souffle,
Le mépris,
Alphaville,
Pierrot le fou (son chef d’œuvre), et même
La Chinoise. Et puis, il faut avoir vu
One + One (Sympathie for the Devil) le documentaire sur les Rolling Stone en 1968.
Personnellement, le film de Godard qui me touche le plus c’est
Je vous salue, Marie.
Sauve qui peut la vie, c’est bien aussi.
Quant à la Nouvelle Vague, a-t-elle réellement existé en tant que mouvement ? Eric Rohmer, François Truffaut, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, c’est surtout la bande des
Cahiers du cinéma, d’où ils ont tiré sur leurs ainés (c’est naturel), mais il n’y a pas d’unité de vue dans leurs cinémas respectifs, une fois lancé, chacun à fait sa sauce dans son coin, quitte à se renier et à renier les autres. C’est d’ailleurs l’objet de la rupture entre Truffaut et Godard. La nouvelle vague, en fait c’était Godard, il est le seul qui a poursuivit sur cette voie. Même dans sa période « Mao », il conserve ce style.