De la vie des macgéens V2.0

Pour ma part, comme je vous l'avais annoncé il y a quelques jours, j'ai bien eu cours avec les élèves de prépa ce lundi. C'était intense.
Comme le programme est très chargé, il faut aller à toute vitesse, bien plus vite que je ne le fais avec les lycéens. Toutefois, heureusement, les élèves d'hypokhâgne comprennent plus facilement que ceux du lycée. C'est ce qui m'a frappé en premier lieu : en prépa, tous sont excellents, cultivés, et passionnés par la matière, contrairement aux lycéens, parfois un peu désintéressés. À vrai dire, les meilleurs élèves que j'ai pu avoir en terminale ont un niveau comparable à celui des élèves de première année de prépa. La différence, ici, est que c'est le cas pour l'intégralité de la classe. Tous sont intéressés, posent des questions et font des remarques pertinentes. Si, d'habitude, il m'arrive parfois de faire le cours de façon quelque peu robotique (notamment des parties qui ne m'intéressent pas, comme la correction des fautes de grammaire ou d'orthographe des élèves après un contrôle), en prépa, c'est impossible. Les élèves sont presque plus motivés que moi ! Pourtant, j'arrive à un stade de ma carrière où je finis par avoir plus ou moins tout vu, tout expérimenté. Seulement, en prépa, avec de tels élèves, chaque cours devient certes éprouvant, mais ô combien passionnant. Il faut dire que le programme est aussi très intéressant, et naturellement bien plus poussé qu'au lycée. L'étude des œuvres se fait réellement en profondeur.
Par contre, je n'ai pas eu à corriger les quarante-huit copies de dix pages de long, produites toutes les trois semaines par les élèves. C'est là, je pense, ce qui est le plus ennuyant, surtout à la longue… Même si ce doit être également très intéressant à lire.
 
Bon, finalement free a rapellé et j'ai pu résilier. Mais la personne au bout du film voulait absolument que je transfère le compte à un membre de la famille, un ami, une connaissance, peut être un passant. Je la sentais désespérée au bout du fil.
 
  • Haha
Réactions: Louisjoudig
Bon, finalement free a rapellé et j'ai pu résilier. Mais la personne au bout du film voulait absolument que je transfère le compte à un membre de la famille, un ami, une connaissance, peut être un passant. Je la sentais désespérée au bout du fil.
Et je suppose qu'un remboursement de tout ce pognon que tu leur as lâché pour rien n'a pas été évoqué ?
Ben non, tu parles, puisqu'ils ont tenté de te le faire garder.
Pfffff.
Je vous épargne tous les gros mots que cela m'inspire.
Pour ma part, comme je vous l'avais annoncé il y a quelques jours, j'ai bien eu cours avec les élèves de prépa ce lundi. C'était intense.
Comme le programme est très chargé, il faut aller à toute vitesse, bien plus vite que je ne le fais avec les lycéens. Toutefois, heureusement, les élèves d'hypokhâgne comprennent plus facilement que ceux du lycée. C'est ce qui m'a frappé en premier lieu : en prépa, tous sont excellents, cultivés, et passionnés par la matière, contrairement aux lycéens, parfois un peu désintéressés. À vrai dire, les meilleurs élèves que j'ai pu avoir en terminale ont un niveau comparable à celui des élèves de première année de prépa. La différence, ici, est que c'est le cas pour l'intégralité de la classe. Tous sont intéressés, posent des questions et font des remarques pertinentes. Si, d'habitude, il m'arrive parfois de faire le cours de façon quelque peu robotique (notamment des parties qui ne m'intéressent pas, comme la correction des fautes de grammaire ou d'orthographe des élèves après un contrôle), en prépa, c'est impossible. Les élèves sont presque plus motivés que moi ! Pourtant, j'arrive à un stade de ma carrière où je finis par avoir plus ou moins tout vu, tout expérimenté. Seulement, en prépa, avec de tels élèves, chaque cours devient certes éprouvant, mais ô combien passionnant. Il faut dire que le programme est aussi très intéressant, et naturellement bien plus poussé qu'au lycée. L'étude des œuvres se fait réellement en profondeur.
Par contre, je n'ai pas eu à corriger les quarante-huit copies de dix pages de long, produites toutes les trois semaines par les élèves. C'est là, je pense, ce qui est le plus ennuyant, surtout à la longue… Même si ce doit être également très intéressant à lire.
C'est bon ça, papa.
Pour prolonger l'expérience heureuse au-delà de la convalescence de leur prof, il serait bon qu'icelui soit malencontreusement victime d'un nouvel accident.
Mais je suppose que c'est pas totalement acceptable d'attenter à l'intégrité de quelqu'un (ou peut-être payer un nervi pour éviter de mettre personnellement les mains dans le cambouis ?).

Je blague, hein.
N'allez pas me dénoncer pour incitation à la violence.
Je n'ai, évidemment, aucune velléité à l'endroit du collègue en question.
 
Et je suppose qu'un remboursement de tout ce pognon que tu leur as lâché pour rien n'a pas été évoqué ?
Et non, mais c'est un peu ma faute, j'aurais du être plus vigilant et surtout garder en lieux sur le papier du recommandé de résiliation.
 
Je préfère encore le Lucy de Besson. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais au moins là c’est une œuvre originale.
Ah, c'est le moment de l'anecdote.
Ma femme me traine au cinoche.
-Y a ce film, là, qu'à l'air pas mal avec Scarlett Johansson, Lucy.
-Scarlett Johansson (j'adore la photogénie de cette actrice - je n'ai aucune idée de ses talents artistiques) ? Ok, allons-y.
Le film commence, ça me déplait pas.
Et à un moment ça se barre en cacahouète. Tout est trop "trop".
Je me penche vers ma femme.
-Oh putain, je sais pas qui est le réalisateur, mais ça fait trop pourri à la Besson.
-M'enfin chéri...
Oui ben pardon, j'avais pas vu. Sur l'affiche devant le ciné je n'ai vu que les yeux de Scarlett.
Le nom du réa n'était pas écrit assez gros.
Je n'aurais pas empêché ma femme d'aller le voir, mais moi je serais allé dans une autre salle.
Et si ça se trouve, ce soir-là j'ai loupé un bon film.
 
Nom de Dieu ! :rage: ... Je viens de sortir pour récupérer mes gamelles vides ... pour constater qu'on m'en a piqué 5 ... tout ça en une demi-heure ! Et pas des bêtes gamelles en plastic de chez Action ... non des gamelles de chez gamelles en terre cuite ! :face_with_rolling_eyes:
Pauvre monde !
 
-Y a ce film, là, qu'à l'air pas mal avec Scarlett Johansson, Lucy.
Ah Beson, à part Subway et Léon, je n'aime pas grand-chose de lui. C'est vraiment le Cinquiéme Élément qui m'a dégoûté de sa filmographie. Visuellement, c'est vraiment de la SF pour gamin de 10 ans mais l'intrigue est trop compliquée pour eux. J'y ai surtout vu un pompage de tout ce qui marchait à ce moment : Star Wars, Indiana Jones… et ce fut l'achèvement final avec Valerian et Laureline qui aurais pu être un très grand film si les acteurs avaient étaient mieux choisis. À croire que l'on n’a pas lu la même BD. Comment gâcher sa carrière en un film !

Mais ce n'est pas le seul, il y a aussi d'autres grands réalisateurs qui ont eu de gros nanars dans leur filmographie comme Time Burton avec sa Planète des singes par exemple.
 
Des gouts et des couleurs...
Léon et le cinquième élément, ça passe -bon divertissement, mais pas plus, Subway, pas vu, Valérian, oui, une cata intégrale