Pour ma part, comme je vous l'avais annoncé il y a quelques jours, j'ai bien eu cours avec les élèves de prépa ce lundi. C'était intense.
Comme le programme est très chargé, il faut aller à toute vitesse, bien plus vite que je ne le fais avec les lycéens. Toutefois, heureusement, les élèves d'hypokhâgne comprennent plus facilement que ceux du lycée. C'est ce qui m'a frappé en premier lieu : en prépa, tous sont excellents, cultivés, et passionnés par la matière, contrairement aux lycéens, parfois un peu désintéressés. À vrai dire, les meilleurs élèves que j'ai pu avoir en terminale ont un niveau comparable à celui des élèves de première année de prépa. La différence, ici, est que c'est le cas pour l'intégralité de la classe. Tous sont intéressés, posent des questions et font des remarques pertinentes. Si, d'habitude, il m'arrive parfois de faire le cours de façon quelque peu robotique (notamment des parties qui ne m'intéressent pas, comme la correction des fautes de grammaire ou d'orthographe des élèves après un contrôle), en prépa, c'est impossible. Les élèves sont presque plus motivés que moi ! Pourtant, j'arrive à un stade de ma carrière où je finis par avoir plus ou moins tout vu, tout expérimenté. Seulement, en prépa, avec de tels élèves, chaque cours devient certes éprouvant, mais ô combien passionnant. Il faut dire que le programme est aussi très intéressant, et naturellement bien plus poussé qu'au lycée. L'étude des œuvres se fait réellement en profondeur.
Par contre, je n'ai pas eu à corriger les quarante-huit copies de dix pages de long, produites toutes les trois semaines par les élèves. C'est là, je pense, ce qui est le plus ennuyant, surtout à la longue… Même si ce doit être également très intéressant à lire.
Comme le programme est très chargé, il faut aller à toute vitesse, bien plus vite que je ne le fais avec les lycéens. Toutefois, heureusement, les élèves d'hypokhâgne comprennent plus facilement que ceux du lycée. C'est ce qui m'a frappé en premier lieu : en prépa, tous sont excellents, cultivés, et passionnés par la matière, contrairement aux lycéens, parfois un peu désintéressés. À vrai dire, les meilleurs élèves que j'ai pu avoir en terminale ont un niveau comparable à celui des élèves de première année de prépa. La différence, ici, est que c'est le cas pour l'intégralité de la classe. Tous sont intéressés, posent des questions et font des remarques pertinentes. Si, d'habitude, il m'arrive parfois de faire le cours de façon quelque peu robotique (notamment des parties qui ne m'intéressent pas, comme la correction des fautes de grammaire ou d'orthographe des élèves après un contrôle), en prépa, c'est impossible. Les élèves sont presque plus motivés que moi ! Pourtant, j'arrive à un stade de ma carrière où je finis par avoir plus ou moins tout vu, tout expérimenté. Seulement, en prépa, avec de tels élèves, chaque cours devient certes éprouvant, mais ô combien passionnant. Il faut dire que le programme est aussi très intéressant, et naturellement bien plus poussé qu'au lycée. L'étude des œuvres se fait réellement en profondeur.
Par contre, je n'ai pas eu à corriger les quarante-huit copies de dix pages de long, produites toutes les trois semaines par les élèves. C'est là, je pense, ce qui est le plus ennuyant, surtout à la longue… Même si ce doit être également très intéressant à lire.