« Spéculation provoquée autant que provocante » 
 
	
		
	
	
		
		
			Donc je dois en déduire que ce n'est pas indispensable d'avoir un cs logical volume groups ? (C'est pour ma culture lol)
		
		
	 
Pareil que 
Jean-Claude (i.e. 
Invité) 

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De manière classique, le disque physique du Mac (constitué d'un alignement de cellules matérielles porteuses chacune d'un 
bit d'écriture : 
0 vs 
1) est géré logiquement par un dispositif qui fait correspondre chaque alignement de 8 
bits à un 
byte, chaque alignement de 512 
bytes à un 
block ou 
cluster, et tel alignement de tant de 
blocks à une 
partition logique ou 
secteur. Un 
système de fichiers HFS+J (
Mac OS étendu journalisé) gère l'alignement de 
blocks d'une 
partition en un dispositif montable en 
volume.
Un 
CoreStorage introduit une complexification dans ce dispositif standard : l'alignement des 
blocks d'une 
partition-cible est interprété dans 
2 systèmes de fichiers distincts équivalant à 
2 volumes superposés : un 
système de fichiers primaire (dit « 
Volume Physique ») et un 
système de fichiers secondaire (dit « 
Volume Logique »). Le passage de l'un à l'autre est géré par une instance intercalaire de « 
conversion » dite « 
Famille de Volumes Logiques ».
Ce "décalage" de 
systèmes de fichiers (
physique vs 
logique) permet d'instaurer un processus de 
cryptage intercalaire, tel que les écritures 
lisibles affectées aux 
blocks du 
Volume Logique puissent être 
converties à la volée (d'après un algorithme) en écritures 
illisibles affectées au 
blocks du 
Volume Physique. C'est la 
Famille de Volumes Logiques qui assure cette fonction de 
truchement, en gérant un 
logiciel de conversion et en donnant le feu vert à un 
pilote de montage du 
Volume Logique à partir du 
Volume Physique.
Un 
3è système de fichiers (eh oui ! jamais 2 sans 3...) intervient tout au sommet de cette pile d'instances du 
CoreStorage, qui est le 
filesystem HFS+J classique recelant les données de l'OS installé sur la 
partition. Ainsi, au lieu d'être directement « 
accollé » comme gestionnaire de 
blocks à la 
partition-support, il se trouve « 
écarté » d'elle par 
2 systèmes de fichiers intercalaires : le 
système de fichiers primaire du 
Volume Physique et le 
système de fichiers secondaire du 
Volume Logique - dualité qui implique un procédé de 
conversion géré par l'instance de 
truchement de la 
Famille de Volumes Logiques.
C'est pas triste, non ? Le plus drôle dans l'histoire est que, les mêmes Anglo-Saxons dont l'empirisme logique rejette dans le domaine philosophique la 
métaphysique classique en lui reprochant d'avoir «
indûment multiplié les êtres de discours» (accusation classique de 
Guillaume d'Occam à l'endroit de la «
Summa Theologica» de 
St Thomas d'Aquin) ; n'hésitent aucunement dans le domaine 
informatique à multiplier les entités logiques - comme si ces dernières, d'être opératoires « 
en pratique », s'en trouvaient justifiées dans leur prolixité, alors que les premières, d'être opératoires seulement « 
en théorie », s'en trouveraient disqualifiées ! Or, je ne vois pas en quoi l'
informatique serait moins un « 
artefact » que la « 
métaphysique » sous ce rapport...
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Ce petit exposé, aussi abstrus que lacunaire, tente nonobstant d'avoir valeur démonstrative. C'est pour l'OS «
Lion 10.7» que les ingénieurs de la  ont inventé le 
CoreStorage, ce spécifiquement afin de remplacer le procédé de cryptage de «
FileVault-1» qui encapsulait le dossier de compte d'un utilisateur individuel dans une image-disque cryptée de type 
.sparseimage, par le procédé de cryptage «
FileVault-2» qui chiffre désormais le 
Volume Logique complet contenant le 
filesystem HFS+J de l'OS. Il paraît clair que le 
CoreStorage est alors un procédé dérivé de ce qui permettait le cryptage antérieur : à savoir l'existence d'un disque dur émulé (ou 
Volume Physique) constitué par l'image-disque 
.sparseimage, à partir duquel monte un volume virtuel (ou 
Volume Logique), càd. une 
dualité de systèmes de fichiers entre lesquels peut opérer une 
conversion de cryptage.
Le potentiel de ce dispositif 
CoreStorage s'est encore avéré par le fait qu'il est capable de solidariser 2 
Volumes Physiques (un importé sur une partition de SSD et un autre sur une partition de HDD) pour exporter une 
Volume Logique de synthèse unique dans le procédé du 
Fusion Drive. Il s'agit en apparence de la reprise du procédé associatif déjà connu sous le nom de l'
AppleRAID, mais qui y apporte la spécificité du 
CoreStorage que j'ai tenté de décrire en premier : à savoir le 
parallélisme de 2 
systèmes de fichiers (
Volume Physique <=> 
Volume Logique) entre lesquelles opère une 
conversion gérée par la 
Famille de Volumes Logiques. En effet, dans un 
Fusion Drive, la 
conversion n'opère pas en mode 
chiffrement (lequel peut lui être surajouté d'ailleurs), mais en mode 
optimisation (redirection des écritures les plus fréquemment atteintes en lecture aux 
blocks du SSD et rétrocession des écritures les moins fréquemment atteintes en lecture aux 
blocks du HDD).
Si l'on me suit dans cette argumentation volontiers aussi byzantine que la nature de son objet informatique : on conviendra que l'instruction implémentée dans les installateurs de «
Yosemite» et d'«
El Capitan» de greffer un 
CoreStorage sur la partition d'install de ces OS, alors même que l'utilisateur n'a pas requis de 
chiffrement «
FileVault-2» et/ou pas instauré de 
Fusion Drive, relève d'un pur fonctionnement « 
à vide » du dispositif 
CoreStorage. Fonctionnement « 
à vide », mais néanmoins inducteur d'effets collatéraux me le figuré-je.
En effet, instaurer un 
parallélisme de 
systèmes de fichiers primaire (
Volume Physique) <=> 
secondaire (
Volume Logique) avec intercession gérée par une 
Famille de Volumes Logiques, introduit une séquence de « 
traduction à vide » (ou de « conversion pour du beurre ») entre les 2 
systèmes de fichiers : je conjecture que c'est là une médiation logique nuisible à l'immédiateté des opérations de lecture / écriture, et par suite introduisant une latence. Latence forcément aggravée dans le cas d'un 
chiffrement, car un cryptage / décryptage à la volée entres les 2 systèmes de fichiers est forcément chronophage. J'en conjecturerais autant pour ce qui est du 
Fusion Drive, dont le procédé d'
optimisation proclamé facteur d'augmentation de vitesse implique nonobstant le même procédé de conversion entre les 2 systèmes de fichiers : 
primaire (des 2 
Volumes Physiques) et 
secondaire (du 
Volume Logique unique), càd. un facteur directement en contradiction logique de l'effet proclamé.
Je conjecturerais donc qu'un OS installé dans un 
système de fichiers HFS+J classique sera marginalement plus rapide que le même installé dans un 
système de fichiers HFS+J séparé du disque physique par une 
dualité de 
systèmes de fichiers CoreStorage (
Volume Physique <=> 
Volume Logique) entre lesquels opèrera une « 
traduction à vide ». Notablement plus rapide qu'un OS contenu dans un 
Volume Logique chiffré. Encore plus rapide qu'un OS contenu dans un 
Volume Logique Fusion Drive chiffré. En supposant qu'on ait affaire à des SSD chaque fois. La vitesse d'un SSD ne peut donc qu'être ralentie par l'existence d'un 
CoreStorage, de part l'intervention d'un protocole de traduction (qu'il opère « 
à vide », en mode « 
cryptage » ou en mode « 
optimisation »).
La multiplication des « 
êtres logiques » par le procédé du 
CoreStorage introduit de surcroît un facteur d'
opacité dans la gestion d'un disque (car l'importation sur une partition du disque physique d'un 
Volume Physique émulant un disque dur soustrait le disque physique à la manipulation directe et donne l'impression qu'il est « 
verrouillé »). Et cette complication logique n'est pas sans amener un facteur de fragilité : la paire 
Famille de Volumes Logiques / Volume Logique saute plus souvent qu'à son tour en ne laissant qu'un 
Volume Physique dont le système de fichiers orphelin est désormais intraduisible (comme le cas de 
7sume en a attesté).
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