Je pense que Claude72 confirmera...
Oui, absolument...
... avec :
1- une petite correction de vocabulaire (qui ne change strictement rien à la véracité de tes propos) :
Comme son nom l'indique cette imprimante pixellise à 600 ppp maximum...
cette imprimante
rastérise à 600 ppp maximum...
... et non pas pixellise :
- pixelliser = transformer du vectoriel en pixels, avec Photoshop par exemple,
- rastériser = transformer du vectoriel et des pixels en points de trame, avec un RIP.
(ce n'est pas tout à fait la même chose

)
2- et une info complémentaire : effectivement, tu as raison, l'utilisation d'un PPD d'une imprimante réelle adapte le PDF à cette imprimante, et dans la majorité des cas c'est un problème...
... alors que, effectivement, tu as encore raison, les PPD Généric PostScript et Adobe PDF sont des PPD adaptés aux résolutions des flasheuses, et qui conviennent dans la majorité des cas...
... mais ce qui est un inconvénient dans la majorité des cas peut aussi se transformer en avantage, car il est des cas où certaines flasheuses ou certains RIP ont besoin de fichiers .PS plus précisément adaptés à certaines de leurs caractéristiques, et donc
il devient parfois nécessaire et indispensable de créer le fichier PostScript en utilisant le PPD de la flasheuse qui sera utilisée par l'imprimeur, car ça permet d'avoir accès à certaines options indispensables de cette flasheuse.
Même si on rentre là dans des considérations purement techniques de flashage, dont le créateur du PDF n'a théoriquement que faire, je cite quand-même 2 cas qui peuvent être intéressant à connaître :
1- certaines flasheuses (comme les ECRM) fonctionnent en 1270 et 2540 dpi (au lieu des classiques 1200 et 2400 dpi) : l'utilisation de leur PPD permet d'inclure dans le .PS la résolution exacte de la flasheuse, alors que le PPD Adobe PDF ne connait que 1200 et 2400 dpi,
2- la gestion des fontes TrueType est différentes selon le niveau PostScript du RIP...
- on laisse de côté les RIP PostScript niveau 1, c'est trop vieux...
- les RIP PostScript niveau 3 savent tous rastériser les fontes TrueType,
- la gestion des fontes TT est apparue avec les RIP PostScript niveau 2, mais ce n'était pas une fonction obligatoirement incluse... alors elle est présente ou pas selon les sous-versions et les modèles... certains savent rastériser les fontes TrueType (comme les RIP version 2017, certains 2015, etc.), d'autres ne savent pas et ont besoin que les TT soient converties en PostScript (comme mon Viper 1.9, version 2013)... Et la différence se fait à la création du fichier PostScript, selon la réponse du PPD quand le driver d'impression PostScript l'interroge sur sa capacité à rastériser les fontes TrueType :
c'est donc une information contenue dans le PPD, et que seul le PPD du RIP du flasheur/imprimeur peut connaître.
Les PPD Généric PostScript et Adobe PDF sont PostScript niveau 3, donc à la création du fichier .PS, le driver PostScript considère que l'imprimante sait rastériser les TT, et envoie les fontes TT dans le fichier .PS :
- si le PDF distillé à partir de ce fichier .PS est flashé sur un RIP PostScript niveau 2 qui sait gérer le TT, il n'y aura pas de problème,
- mais si le PDF distillé à partir de ce fichier .PS est flashé sur un RIP PostScript niveau 2 qui ne sait pas gérer le TT, ça va merder au flashage...
... alors que dans ce cas l'utilisation du PPD du RIP aurait permis d'inclure dans le .PS une gestion correcte des fontes True-Type !
(bon, d'accord, un RIP PS niveau 2 c'est obsolète... mais un RIP, c'est cher !)
(pour la création des fichiers PostScript destinés à être distillés, il existe aussi le "DDAP PPD" qui a été développé spécialement pour cette utilisation, et qui permet de créer un .PS adapté à des PDF à flasher, et compatible avec un RIP niveau 2 qui ne sait pas rastériser les fontes True-type...)