On devrait pouvoir thésauriser le bonheur, tiens - en mettre de côté, en sauvegarder, en mettre à gauche.
On le confierait à des gestionnaires d'assurance-bonheur qui nous le feraient fructifier pépère en l'investissant dans des entreprises heureuses avec un retour sur investissement d'au-moins 15% et des dividendes de bonheur versés tous les ans, à date fixe.
Parce que c'est super volatil, cette cochonnerie.
T'en a plein d'un coup, tu dillapides, tu disperses, tu irradies le bonheur à en donner des ulcères de jalousie aux grisâtres qui te cotoient dans les transports en commun...
Et paf !
Le moindre petit coup de grisou, t'as jamais un peu de bonheur d'avance, histoire de le coller dans les cordes.
Sans prévenir, c'est ton tour de choper un ulcère dès que tu croises un connard souriant dans le RER.
Le bonheur, c'est une saloperie de gauchiss utopique qu'à rien compris au modèle !
Fait chier !