A
Anonyme
Invité
'Tain les djeuns, (re)lisez un peu Marx. On dirait que vous découvrez le capitalisme comme de jeunes candides...
L'Asie et dans une certaine mesure des pays d'Amérique du Sud comme le Brésil connaissent actuellement ce que le vieux barbu désignait par "l'accumulation primitive du capital". Comme dans les mines et les filatures anglaises au XVIIIème siècle qui ont lancé la révolution industrielle. Lisez aussi "Le peuple d'en-bas" de Jack London, son reportage sur les taudis de Londres.
Mais ce qu'il faut reconnaître, en dehors de tout moralisme petit-bourgeois à la noix et de toute tentative de bonne conscience qui dégouline de la plupart des posts d'ici, c'est que cette naissance au forceps du capitalisme industriel occidental a fait, au final, ce petit confort bourgeois dont nous jouissons tous. Vous vous empoignez bien peinards depuis vos petits ordis Apple que vous avez bel et bien acheté malgré vos condamnations de l'exploitation des enfants dans les usines chinoises, tout à l'heure vous irez vous ballader sans crainte de vous faire trucider par des brigands ou racketter par des mercenaires à la solde d'un potentat local, ce soir vous mangerez à votre faim, au resto ou après le cinoche pour lequel vous aurez pris votre bagnole et aurez roulé sur des routes entretenues, vous ferez l'amour sans crainte d'avoir des gosses à nourrir par la suite car il y a la contraception.
Ce qu'est en train de connaître la Chine, pays issu d'une révolution communiste, c'est cette masse de souffrance, d'exploitation, d'aliénation mais aussi d'enrichissement qui au global améliore la condition générale du peuple chinois. 99% de mal certes, mais 1% de bien. Et ce 1% c'est énorme comparé à la Chine d'il y a 50 ans. Et ça, l'Occident qui a fait strictement la même chose, ne lui pardonne pas de vouloir faire pareil. Par contre là où personne n'a d'idée, c'est sur l'évolution politique de ce pays, étant donné sa culture millénaire si particulière.
Vous pouvez me prendre pour un thuriféraire du capitalisme, or ce n'est pas le cas. Mais c'est en considérant en face cette réalité historique, indéniable surtout face à la chute du communisme, que l'on pourra commencer à réfléchir à autre chose, pas avant. Evidemment réfléchir c'est un peu plus compliqué que la cosmétique morale dont beaucoup se parent ici.
Quant au procès permanent en "boboïtude" de l'écologie, faudrait un peu arrêter aussi avec ça. Il y a des penseurs très sérieux de l'écologie politique, un peu plus musclés neuronalement que nous ici. Les bobos ça n'existe pas. C'est une invention de sociologues américains reprise par les publicitaires et qui ne correspond à rien, si ce n'est une vague cible marketing. C'est un chewing-gum mental. Ce qui me surprend c'est la durée du succès, quasi 10 ans, de ce pseudo-type sociologique.
L'Asie et dans une certaine mesure des pays d'Amérique du Sud comme le Brésil connaissent actuellement ce que le vieux barbu désignait par "l'accumulation primitive du capital". Comme dans les mines et les filatures anglaises au XVIIIème siècle qui ont lancé la révolution industrielle. Lisez aussi "Le peuple d'en-bas" de Jack London, son reportage sur les taudis de Londres.
Mais ce qu'il faut reconnaître, en dehors de tout moralisme petit-bourgeois à la noix et de toute tentative de bonne conscience qui dégouline de la plupart des posts d'ici, c'est que cette naissance au forceps du capitalisme industriel occidental a fait, au final, ce petit confort bourgeois dont nous jouissons tous. Vous vous empoignez bien peinards depuis vos petits ordis Apple que vous avez bel et bien acheté malgré vos condamnations de l'exploitation des enfants dans les usines chinoises, tout à l'heure vous irez vous ballader sans crainte de vous faire trucider par des brigands ou racketter par des mercenaires à la solde d'un potentat local, ce soir vous mangerez à votre faim, au resto ou après le cinoche pour lequel vous aurez pris votre bagnole et aurez roulé sur des routes entretenues, vous ferez l'amour sans crainte d'avoir des gosses à nourrir par la suite car il y a la contraception.
Ce qu'est en train de connaître la Chine, pays issu d'une révolution communiste, c'est cette masse de souffrance, d'exploitation, d'aliénation mais aussi d'enrichissement qui au global améliore la condition générale du peuple chinois. 99% de mal certes, mais 1% de bien. Et ce 1% c'est énorme comparé à la Chine d'il y a 50 ans. Et ça, l'Occident qui a fait strictement la même chose, ne lui pardonne pas de vouloir faire pareil. Par contre là où personne n'a d'idée, c'est sur l'évolution politique de ce pays, étant donné sa culture millénaire si particulière.
Vous pouvez me prendre pour un thuriféraire du capitalisme, or ce n'est pas le cas. Mais c'est en considérant en face cette réalité historique, indéniable surtout face à la chute du communisme, que l'on pourra commencer à réfléchir à autre chose, pas avant. Evidemment réfléchir c'est un peu plus compliqué que la cosmétique morale dont beaucoup se parent ici.
Quant au procès permanent en "boboïtude" de l'écologie, faudrait un peu arrêter aussi avec ça. Il y a des penseurs très sérieux de l'écologie politique, un peu plus musclés neuronalement que nous ici. Les bobos ça n'existe pas. C'est une invention de sociologues américains reprise par les publicitaires et qui ne correspond à rien, si ce n'est une vague cible marketing. C'est un chewing-gum mental. Ce qui me surprend c'est la durée du succès, quasi 10 ans, de ce pseudo-type sociologique.