Les villes de grande solitude.......

Petite réflexion en passant sur les « grosses boîtes américaines » …



La dépendance…



Ma fille a fait quelques jours de stage avec moi dans la société où je travaille maintenant depuis un certain temps (une des plus grosses boîtes américaines dans le secteur de la distribution) et elle a épinglé un fait, qui jusqu’à présent était passé tout-à-fait inaperçu à mes yeux : tout y est conçu pour que vous deveniez totalement « dépendant » de votre job : un site idyllique, des facilités déconcertantes, une ambiance de campus universitaire, une diversité culturelle étonnante (plus de 50 nationalités différentes travaillent ensemble sur le site), des « outils » au top et ultra-performants, des rémunérations à la hauteur de l’environnement, et, cerise sur le gâteau, la quasi-obligation de venir travailler totalement décontracté : jean, short, baskets, T-shirts etc… …

Sans compter l’absence totale de contrôle sur le temps de travail : chacun vient travailler quand ça l’arrange et est libre d’aménager son temps de travail comme il le souhaite…

Et moi qui m’étonnait au départ que la boîte tournait pratiquement 24 H sur 24 avec des gars qui bossaient jusqu’au milieu de la nuit sans en avoir l’air…

Et de fait, vous avez absolument tout à portée de la main : des parkings surdimensionnés, personnalisés et sécurisés au pied de votre immeuble, un service de petit déjeuner gratos qui fonctionne à partir de 5H du mat avec un buffet digne du Ritz, idem le midi et … le soir jusque 22 H ! Et tout ça, en toute décontraction, sans cohue ni énervement … des salles de gym et de fitness accessibles à tous 24H/24, une banque, une agence de voyages, un service de blanchisserie, un shop pour faire ses courses, une piste d’athlétisme pour se décontracter, des services médicaux internes, des formations à la pelle, des centre IT high-tech et j’en passe et des meilleures….

Besoin d’une pizza à 2 H du mat, pas de problème … un coup de fil et 15 minutes après on vous la ramène ! Votre portable rend l’âme … coup de fil et 30 minutes après on vous en ramène un neuf, clôné sur l’ancien … même pas besoin de reconfigurer votre bureau et de réinitialiser vos connexions réseaux…

Bien entendu, tout cela à un prix ! Le prix d’entrée tout d’abord : inutile de postuler si vous n’êtes pas universitaire de haut niveau (une grande distinction est un « must »), les nouveaux postes sont rares et très convoités à cause de la promotion interne qui joue son jeu à fond (système « up » or « out »), des évaluations périodiques contraignantes, un plan de carrière défini au départ avec les possibilités de bifurcations en cours de route, une obligation de multi-linguisme (minimum 3 langues dont l’anglais bien évidemment), l’obligation d’être « mobile » au sein du groupe, et surtout, l’obligation de s’impliquer dans son boulot à 100% pour mériter de faire partie de « l’élite » de la compagnie…

Je passe à dessein sur la « sécurité » qui fait que sans votre badge hautement sophistiqué aux couleurs de la société, vous êtes un parfait inconnu incapable non seulement de pénétrer sur le site, mais aussi d’ouvrir une simple porte de toilettes…

J’ai commencé cette réflexion sur la « dépendance » en m’apercevant que, sournoisement, je commençais à travailler de plus en plus tôt et finissais de plus en plus tard sans pour cela avoir plus de boulot à abattre … pourquoi quitter le boulot à 18 H alors qu’on peut bouffer à l’aise sur place et éviter ainsi les embouteillages de fin de journée ? Pourquoi préparer son petit déjeuner à la maison alors que sur place, tout est prêt quand vous arrivez ? Quoi de plus agréable que de venir travailler le samedi à l’aise et de bénéficier de toutes les infrastructures en excellente compagnie ?

Le danger est là : dans la dépendance !!!!!



Je me mets à la place du jeune qui entre dans une telle société et qui, après deux ou trois ans, décide d’aller voir ailleurs … il ne pourra pas trouver mieux comme environnement ni comme conditions de travail … il est donc dans l’obligation d’essayer de rester et de s’accrocher … à tout prix !!!



Dans ce genre de société, être viré équivaut à un bannissement … on perd son job, mais aussi les privilèges nombreux qui vont avec …



Je vous laisse juge des frustrations subies par les gars à qui ça arrive !



Personnellement, j’en arrive parfois à me dire : « mais comment ai-je pu travailler pour une autre société avant celle-ci ? » … … danger !!!!!!



J’en viens à craindre le moment où je serai viré et où j’aurai à rendre mon badge, ce sésame qui ouvre toutes les portes et toutes les possibilités ! ….. ….. danger !!!!!



A l’extérieur, le fait de travailler pour une telle société, mondialement connue, vous vaut un semblant de respect et d'admiration : « Oh ! vous travaillez pour ... … » … … danger !!!!!!!



Ma fille, elle, refuse toute compromission … elle refuse de déposer son CV malgré mon insistance … elle veut sauvegarder sa liberté de choix et de décision, ne pas rentrer dans un système qui va la guider tout au long de sa carrière, qui va l’acheter à coups de gadgets style Club Med … elle veut rentrer chez elle le soir pour préparer sa bouffe, laver son linge elle-même, et faire ses courses au magasin du coin et non dans le company-shop…



Raison ou tort ? A vrai dire je n’en sais rien … !



La seule chose que je peux dire, c’est qu’à mon âge, et malgré mon expérience, il ne m’a fallu que quelques mois pour devenir accroc et en redemander !



Ils sont vraiment forts !!!!



C’est peut-être comme ça qu’on bâtit des villes de grande solitude … … …à l'extérieur !!!!:(
 
thebiglebowsky a dit:
La dépendance?

Bien entendu, tout cela à un prix ! l'obligation de s'impliquer dans son boulot à 100% pour mériter de faire partie de « l'élite » de la compagnie?

J'ai commencé cette réflexion sur la « dépendance » en m'apercevant que, sournoisement, je commençais à travailler de plus en plus tôt et finissais de plus en plus tard sans pour cela avoir plus de boulot à abattre ?
pourquoi quitter le boulot à 18 H alors qu'on peut bouffer à l'aise sur place et éviter ainsi les embouteillages de fin de journée ?
Pourquoi préparer son petit déjeuner à la maison alors que sur place, tout est prêt quand vous arrivez ?
Quoi de plus agréable que de venir travailler le samedi à l'aise et de bénéficier de toutes les infrastructures en excellente compagnie ?



C'est peut-être comme ça qu'on bâtit des villes de grande solitude ? ? ?
à l'extérieur !!!!:(




la liberté et la vie de famille en tout cela quelle place donner ? :heu:
 
robertav a dit:
la liberté et la vie de famille en tout cela quelle place donner ? :heu:
Tu as entièrement raison Robertav ... la vie de famille et la liberté sont les plus importantes et ça, ma fille l'a très bien compris et c'est tant mieux...:up:
Quant à moi, j'essaie de résister du mieux que je peux, mais j'ai de tant de copains qui à mon âge sont sans emploi que je me dis qu'il vaut mieux que je ferme ma gueule si je veux continuer à assurer la bouffe de la famille et les études de mes 2 derniers enfants ...
Or, si je veux conserver mon job, il faut que je sois "performant" et pour être "performant" il faut que je rentre à fond dans le système ... cercle vicieux !!!!!:(
L'avantage de telles sociétés, c'est qu'ils n'ont pas de "voie de garage" pour les "vieux" ... tu bosses ou t'es viré ... ça a au moins le mérite d'être clair et précis et de ne pas passer pour un assisté !!!!;)
 
Salut,

Eh bien.... tu n'as donc plus qu'une solution: serrer les fesses et tenir bon jusqu'à la quille.
A moins qu'une opportunité ne survienne et ne bouleverse tes plans.
En tout cas je comprends que tu t'y accroches, t'as bien raison.
Courage. :zen:
 
C'est une réflexion intéressante que toi TheBig et ta fille amenez ici. Cela m'a fait me pencher sur ma situation. Je bosse depuis six ans pour un grand groupe de presse suisse. Les conditions de travail sont bonnes. Même si elle tendent à se dégrader, elles restent bonnes. J'ai les journées libres, je travaille en soirée, ce qui fait que j'ai quelques avantages divers (financiers, vacances, etc.). Pour tout dire, depuis que je travaille pour cette boîte je n'ai justement plus l'impression de travailler au sens où on l'entend. C'est peut-être là le problème. Ce d'autant plus que l'intérêt que je porte à mon travail et à ce que l'on me fait faire tend à approcher le niveau zéro. Donc je m'attache à mes «privilèges». Je sais que cela ne pourra durer et que je ne bosserai pas encore dix ans pour cette boîte. Mais je crains ce jour où je devrai retourner à de vraies conditions de travail. Se lever le matin pour partir travailler, avoir tous le temps des semaines de cinq jours, bien rythmées, etc.

Je comprends donc ta réflexion, et le danger que cela peut représenter d'être attaché ou plutôt dépendant d'elle. Néanmoins, dans mon cas, je ne pense pas que ce besoin de dépendance a été volontairement créé par les supérieurs hiérarchiques. Ils ne sont pas assez futés pour ça et on une vision un peu courte.
 
thebiglebowsky a dit:
Ils sont vraiment forts !!!!



C?est peut-être comme ça qu?on bâtit des villes de grande solitude ? ? ?à l'extérieur !!!!:(

Oui, pour transformer les ânes en moutons, ils sont très forts... C'est grâce aux carottes magiques, mais chut... Faut pas réveiller le troupeau. :D :D
 
WebOliver a dit:
Mais je crains ce jour où je devrai retourner à de vraies conditions de travail
Tout-à-fait exact Webo !!!!! Je me suis vachement habitué à travailler dans cette ambiance à la fois hyper-cool et hyper-pro ... l'environnement style "campus/club med" fait le reste ... j'aime bien descendre au bar (attention : sans alcool, le bar !!!) vers les 16 H pour tailler une bavette avec les collègues, passer par la salle de fitness saluer les accrocs, remonter ensuite dans mon bureau feutré etc... etc...
C'est à tel point qu'il y a environ 2 mois j'ai refusé un job vachement intéressant parce que l'environnement de travail n'était pas au top (société située en plein centre ville sans parkings privatifs ni restaurant d'entreprise !!!!!!!!!!!!) - faut être taré non ?
En plus, lorsque vous voyagez sur les différents sites internationaux du groupe, pas de dépaysement ... à quelques détails près, tout est pareil, comme les MacDos !:rateau:
Au début je trouvais ça ennuyeux, maintenant je trouve que c'est vachement pratique et sécurisant...
Tiens, rien que le fait de pouvoir tout laisser traîner sur son bureau parce qu'il n'y a jamais eu de vol sur le site est vachement reposant....
Bon faut bosser dur, c'est vrai ... on n'a pas toujours le temps de regarder les poules d'eau par la fenêtre, mais j'avoue être accroc à cette ambiance... et ça, je vais le payer un jour ou l'autre...:(
 
Oui c'est ça TheBig. ;) Nous avons aussi un bar à disposition et une serveuse brésilienne qui va avec. :D On y sert même de l'alcool (certains ne s'en privent pas d'ailleurs...). J'ai des réductions sur l'essence, un parking dans la boîte (bon je le paie mais quand même), un fitness, des réducs, des cadeaux, etc. Plein d'autres trucs encore...

On est trop gâté.
 
thebiglebowsky a dit:
Tout-à-fait exact Webo !!!!! Je me suis vachement habitué à travailler dans cette ambiance à la fois hyper-cool et hyper-pro ... l'environnement style "campus/club med" fait le reste ... j'aime bien descendre au bar (attention : sans alcool, le bar !!!) vers les 16 H pour tailler une bavette avec les collègues, passer par la salle de fitness saluer les accrocs, remonter ensuite dans mon bureau feutré etc... etc...
C'est à tel point qu'il y a environ 2 mois j'ai refusé un job vachement intéressant parce que l'environnement de travail n'était pas au top (société située en plein centre ville sans parkings privatifs ni restaurant d'entreprise !!!!!!!!!!!!) - faut être taré non ?
En plus, lorsque vous voyagez sur les différents sites internationaux du groupe, pas de dépaysement ... à quelques détails près, tout est pareil, comme les MacDos !:rateau:
Au début je trouvais ça ennuyeux, maintenant je trouve que c'est vachement pratique et sécurisant...
Tiens, rien que le fait de pouvoir tout laisser traîner sur son bureau parce qu'il n'y a jamais eu de vol sur le site est vachement reposant....
Bon faut bosser dur, c'est vrai ... on n'a pas toujours le temps de regarder les poules d'eau par la fenêtre, mais j'avoue être accroc à cette ambiance... et ça, je vais le payer un jour ou l'autre...:(

Et sinon, à part que tu gagnes plein de fric dans d'excellentes conditions...

Le reste ça va ??

:D
 
WebOliver a dit:
Oui c'est ça TheBig. ;) Nous avons aussi un bar à disposition et une serveuse brésilienne qui va avec. :D On y sert même de l'alcool (certains ne s'en privent pas d'ailleurs...). J'ai des réductions sur l'essence, un parking dans la boîte (bon je le paie mais quand même), un fitness, des réducs, des cadeaux, etc. Plein d'autres trucs encore...

On est trop gâté.

Toi, tu es suisse c'est différent...:D
 
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Réactions: WebOliver
thebiglebowsky a dit:
...Ils sont vraiment forts !!!!
tu es plus fort qu'eux , tu en sais plus sur eux qu'ils n'en savent sur toi
Je pense que tu as un avantage en plus que tes collégues n'ont pas ..... tu les as démasqué ;)

Ton histoire me fait penser a un bouquin que j'avais bien aimé :


Ecrivain américain né en 1929, Ira Levin a écrit une remarquable contre-utopie avec son roman d'anticipation "Un Bonheur insoutenable" : l'action se déroule dans le futur, dans un monde où le bonheur est ... imposé aux hommes. Tout est réglé par "UniOrd", un puissant ordinateur et les êtres humains n'ont plus de choix à opérer : programmés dès leur naissance, ils sont immunisés contre les maladies, la guerre, la faim. Les personnages, réduits à de simples numéros et appartenant à la "Grande Famille", ne connaissent même plus l'initiative ou la curiosité. Régulièrement, ceux-ci reçoivent un traitement au "Médicentre" afin d'éviter de connaître le besoin ou la souffrance. Mais un personnage, Li RM35M4419 et surnommé Copeau, va entrer en rébellion contre ce monde trop parfait où le bonheur est devenu insoutenable, car imposé :

"- Bob, nous ne sommes pas libres. Ni toi ni moi. Aucun membre de la Famille n'est libre.

- Comment veux-tu que je t'écoute comme si tu étais en bonne santé, quand tu dis des choses pareilles ? Evidemment, que nous sommes libres! Libres de la guerre, du besoin et de la faim, libres du crime, de la violence, de l'agressivité, de l'ego...

- Oui, oui, nous sommes libres "de" certaines choses, mais nous ne sommes pas libres de "faire" des choses. Tu dois comprendre cela, Bob. Etre "libre de quelque chose" n'a rien à voir avec la liberté.

Bob plissa le front.

- Libres de faire quoi ? demanda-t-il.

Ils descendirent de l'escalator, firent un demi-tour et s'engagèrent sur le suivant.

- De choisir notre propre classification... d'avoir des enfants lorsque nous le désirons, d'aller où nous le voulons et de faire ce qui nous plaît, de refuser les traitements quand nous ne les voulons pas..."



(Ira Levin, "Un Bonheur insoutenable") :up:
 
guytantakul a dit:
Bah, j'aimerais bien être dans votre camp, vous savez ;) :D
Comme je te comprend ....!!!;)
Tout n'est pas rose non plus :
Y'a la sécurité avec laquelle vaut mieux pas plaisanter et les caméras partout jusque dans les moindres recoins sauf dans les toilettes quand même,
L'interdiction de fumer sur le site sauf à 3 endroits bien déterminés situés à l'extérieur des bâtiments mais on s'habitue,
L'obligation de formation permanente au moins 12 heures par mois (marketing, langues, informatique, droit, etc... etc...) pendant les heures de bureau sous peine de se faire virer après 3 manquements,
Les évaluations périodiques autant par vos supérieurs que par vos subordonnés (implacables ceux-là !!!!:mad: ;) ),
Le "management par objectifs" qui vous oblige à respecter des "deadlines" continuelles,
Les procédures multiples et compliquées inhérentes aux grands groupes,
Les audits incessants suite au Sarbanes Oxley Act,
L'obligation de visite médicale une fois par trimestre ...:rateau: avec remarques sur une certaine "surcharge pondérale" ... hihi !
Etc... etc...

Et malgré tout, on se pousse au portillon pour y entrer : des milliers de lettres de candidature par mois...:eek:
 
thebiglebowsky a dit:
Au début je trouvais ça ennuyeux, maintenant je trouve que c'est vachement pratique et sécurisant...


c'est l'habitude qu'est securisante meme si parfois elle est ennuieuse

a l'epoque, la belle epoque, quand je travaillais le trantran quotidien m'ennuiait parfois
mais je t'assure que l'ennui est bien different et moins agreable quand tu n'as plus de boulot et peu d'espoir d'en trouver

aujourd'hui , pur que je puisse sortir de mes 4 murs , j'accepterai meme de retrograder en caissiere ou vendeuse en alimentaire voir travailler en usine

la solitude n'est pas en ville chez moi, c'est dans mon appart ! :zen:
 
robertav a dit:
a l'epoque, la belle epoque, quand je travaillais le trantran quotidien m'ennuiait parfois
mais je t'assure que l'ennui est bien different et moins agreable quand tu n'as plus de boulot et peu d'espoir d'en trouver
aujourd'hui , pur que je puisse sortir de mes 4 murs , j'accepterai meme de retrograder en caissiere ou vendeuse en alimentaire voir travailler en usine
la solitude n'est pas en ville chez moi, c'est dans mon appart ! :zen:
:zen: :zen: :zen:
...c'est exactement ce que je redoute...:( :( car je n'ai aucune illusion sur le fait de retrouver facilement du boulot à 56 ans...
Alors, je m'accroche ... je boulotte plus de 12 H/jour pour "donner satisfaction" ... je rentre dans le "système" en me faisant tout petit pour pas qu'on remarque trop que je fatigue plus qu'il y a 10 ans...
Je ne veux pas être un "sans travail" ... je ne veux pas connaître cette solitude entre 4 murs en attendant le facteur ... J'en suis à ruminer l'incongruité qui veut que le travail m'enlève une certaine liberté tout en me procurant la liberté !!!!:eek:
Robertav ... ton post m'a secoué ! Mais je sais qu'un jour, proche ou lointain, je rentrerais dans le cercle de ceux qui ont été écartés ... je sais qu'un jour j'irais m'inscrire comme demandeur d'emploi dans un bureau blafard devant des gens qui n'en ont rien à foutre de mon cas perso...
Ce jour-là, Robertav, j'espère de tout coeur avoir ton courage et ta lucidité, mais je n'en suis pas certain !!!
:zen:
 
Finalement c'est moi le plus heureux :

Imaginez une boîte en plein Coeur de Paris qu'avec des femmes dont la moyenne d'age est de 25 ans.....:love::love: (on est 2 hommes, le pdg et moi....)

c'est sur, c'est ma femme qui fait la gueule...:D
 
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Réactions: thebiglebowsky