Mauvaise qualité d'impression

saidartiste

Membre confirmé
15 Avril 2009
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Bonjour,
Je traite les images pour un journal de 45g en eps, l'imprimeur me demander le taux d'encrage et 240%, mais aprés l'impression..les détailles disparu de les images..parfois trop de rouge, de noir, et trop de maculage,.. les couleurs des images et des aplats ne sont pas conforme a les originaux...
N.B: en imprime un autre journal (le Figaro Edition maroc) avec même grammage 45g sur la même imprimante.. avec trés bonne qualité..

SVP je cherche une solution a tout ces problème?

Est ce que le problème, dans le pré presse (traitement d'images, l’enregistrement en EPS, ou les réglages PDF...)? ou bien le problème dans le profil colorimétrique?...
Merci d'avance
 
Si les photos maculent c'est le taux d'encrage ou le taf de l'imprimeur, un des deux (le pire c'est quand c'est les deux…).

Pour la chromie… une épreuve peut partager les protagonistes (je ne sais pas pourquoi mais quand j'entend "trop de rouge" je vois bien un imprimeur qui gagne du temps et de l'argent en évitant de recaler sa presse…). J'ai eu des anecdotes d'un responsable Heidelberg à ce sujet, l'imprimerie est parfois un univers de sagouins.

Maintenant il nous manque des infos sur ton travail :
- Le taux d'encrage tu le gères en retrait sous-couleur ?
- Quel profil colorimétrique utilises-tu pour tes EPS ?
- Qui gère l'intégration et la préparation des fichiers finaux ?

Et comment ça ce passe pour l'autre tirage qui semble bien passer ?

Parce-que préparer des images pour imprimer sur du papier-cul c'est pas évident à mon avis.

Je connais une boîte qui prépare les flux pré-presse pour de la roto avec des grammages de merde (catalogue de jouets par exemple) et c'est bien particulier niveau séparation et retrait sous-couleur. Il a fait gagner près de 22 % d'encre pour la dernière campagne de catalogue Noël 2012 (9 + 2 millions d'ex - traités en Allemagne et en France), le client était très content. :D

C'est toujours la même histoire pour savoir d'où vient un problème, cela suppose de pouvoir avoir l'information sur "qui fait quoi et surtout comment".
 
Bonjour,
Merci bcp Mr momo-fr de votre réponse
-Voila 2 fichiers ci dessous, l'un sur les réglages du profil colorimétrique et l'autre sur l'enregistrement EPS.
- 6 personnes ayant une formation en infographie gèrent les 28 pages du journal, du montage jusqu'à l'exportation du pdf...
-pour l'imprimeur le tirage et toujours bien passer..
c'est pour ca je fait de mon possible pour trouver la solution a tout ces problm
merciiii
http://www.4shared.com/photo/JRdIVXXZ/reglage_profil_colorimetrique.html

http://www.4shared.com/photo/pBjLoJIl/EPS.html
 
Salut,

A-priori la réponse est dans la question : EPS.
Combien de temps faudra t'il encore répéter que ce format obsolète détruit plus d'informations qu'il n'en conserve ?
Surtout si j'en juge par les options d'enregistrement que tu nous montre.

EPS.png


Ce réglage cumule tous les problèmes potentiels :
- le format EPS bouzille les profils colorimétriques (ainsi que beaucoup d'autres infos),
- la compression JPEG n'est pas du tout adaptée aux images en mode CMJN (il suffit de comparer le poids de fichier avec la même image en RVB pour s'en convaincre).

S'agissant d'images non-vectorielles le choix du format EPS est un non-sens total, tu aurais meilleur temps d'enregistrer ces images directement en JPG (RVB) ou bien en TIFF (avec compression ZIP ou LZW qui sont non-destructives, contrairement au JPEG).

:zen:
 
-Voila 2 fichiers ci dessous, l'un sur les réglages du profil colorimétrique et l'autre sur l'enregistrement EPS.

Dans ce que tu présentes sur tes copies d'écran, il y a 2 problèmes majeurs :

1° l'EPS-JPEG : Magic a déjà expliqué que l'EPS n'est pas bon...
(perso je suis allergique au JPEG, donc c'est TIFF)

2° tes réglages de profil colorimétrique sont un peu contradictoires : une "Densité du noir = moyenne" ne va pas avec un encrage total à 240% !!!

Soit tu fais une séparation normale plus axée sur une impression offset feuille, c'est à dire avec des noirs squelettiques (ce qui correspond au réglage "Densité du noir = moyenne") ET un encrage normal à 300%, c'est à dire qu'en fait tu n'as pas de GCR du tout...

... soit tu fais un GCR, adapté à la roto, avec un encrage à 240%, mais dans ce cas pour qu'il y ait effectivement un GCR il te faut une "Densité du noir = élevée", ce qui te donnera un TAC de l'ordre de 200%, que tu peux augmenter vers 220-230% en ajoutant un peu de sous-couleurs, de l'ordre de 20-30%.

Perso, pour des raisons (entres autres) d'économie d'encre, j'ai longtemps travaillé avec ce genre de profil modifié... sauf que ces profils "Eurostandard", même bricolés, sont un peu inadaptés à l'impression car ils ont le défaut de faire des noirs à 100%, ce qui pour de l'impression sur offset, et surtout avec des rotos n'est pas idéal ! Donc je redescendais manuellement l'encrage maxi à 95 ou 90%, image par image, en utilisant la fonction "Image => Réglages => Niveaux" de Photoshop en mettant le curseur "Niveau de sortie" du noir vers 12-13 pour 95% et 25-26 pour 90%. (ça se fait très bien avec un script !)

(J'ai aussi essayé de mettre le réglage "Limite de l'encre noire" à 95%, mais ça change tout le reste des réglages et ça remonte le TAC à 300%... bref, je n'ai pas réussi à l'utiliser !!!)
 
Perso a dit:
J'ai un doute : en offset le texte doit pouvoir être en noir 100 %, non ? Votre réflexion concerne uniquement les visuels contones, n'est-ce pas ?

---------- Nouveau message ajouté à 16h03 ---------- Le message précédent a été envoyé à 15h51 ----------

A-priori la réponse est dans la question : EPS.
Combien de temps faudra t'il encore répéter que ce format obsolète détruit plus d'informations qu'il n'en conserve ?
Surtout si j'en juge par les options d'enregistrement que tu nous montre.

EPS.png


Ce réglage cumule tous les problèmes potentiels :
- le format EPS bouzille les profils colorimétriques (ainsi que beaucoup d'autres infos),
- la compression JPEG n'est pas du tout adaptée aux images en mode CMJN (il suffit de comparer le poids de fichier avec la même image en RVB pour s'en convaincre).

S'agissant d'images non-vectorielles le choix du format EPS est un non-sens total, tu aurais meilleur temps d'enregistrer ces images directement en JPG (RVB) ou bien en TIFF (avec compression ZIP ou LZW qui sont non-destructives, contrairement au JPEG).

:zen:

Je tombe des nues : depuis quand le format eps est déconseillé ? Les imprimeurs avec qui j'ai travaillé m'ont toujours préconisé les formats tiff et eps.
Y'a t-il vraiment une différence de qualité à l'impression entre une même image en eps JPG maximale et en tiff ?
 
L'EPS est un format obsolète qui a été remplacé par le PDF depuis longtemps. Mais parfois les imprimeur ne sont pas à jour et travaillent encore en EPS.
Pour le jpg qui est un format de compression destructeur, oui, la qualité est nettement inférieure à un TIF.
Quand à ma question sur tes images tu n'y a pas répondu.
Si tu imprimes sur du 45g ta linéature doit être dans les 60, donc une image en 120 DPI est nettement préférable à une 300 qui te fera de la bouillie à la sortie. On n'imprime pas un journal comme un magazine sur papier glacé.

Donc TIF ou PSD ou PDF en 120dpi.
 
J'ai un doute : en offset le texte doit pouvoir être en noir 100 %, non ? Votre réflexion concerne uniquement les visuels contones, n'est-ce pas ?

Oui, bien-sûr !

Les textes, eux sont à 100%, et en vectoriel.


En revanche, il vaut mieux arrêter les visuels contone et les dégradés vers 95% pour une impression offset sur papier couché, pour éviter d'avoir une frange noire au bord des éléments les plus noirs dans les images et une bande noire à la fin des dégradés, toutes les deux dues à l'engraissement du point...

... je m'explique : quand on imprime en offset, les points de trame s'étalent et grossissent sur le papier... sans rentrer dans les détails, dans les forces et sur un papier couché brillant, c'est de l'ordre de 5%. Donc, 95% devient 100%...

Ce qui veut dire que dans un dégradé qui va jusqu'à 100%, la zone à 95% et toutes les valeurs au-dessus de 95% deviennent 100%, donc toute la partie du dégradé à 95, 96, 97, 98, 99, 100% devient une bande noire à 100%.

Idem dans les images contone, dans une zone dégradée vers 100% les dernières valeurs entre 95 et 100% deviennent 100% et forment une frange noire.

(toujours pour une impression offset sur papier couché)



Je tombe des nues : depuis quand le format eps est déconseillé ? Les imprimeurs avec qui j'ai travaillé m'ont toujours préconisé les formats tiff et eps.
On en a déjà longuement et plusieurs fois parlé sur les forums, mais grosso-modo pour résumer l'EPS-Photoshop n'a plus aucun intérêt pour les images matricielles contone simples depuis que InDesign existe et depuis XPress 6...

... donc 1999 pour InDesign et environ 2004 pour XPress 6, et maintenant il ne fait qu'alourdir inutilement les fichiers.

Et encore : le seul intérêt d'utiliser des EPS-Photoshop avec XPress 3.3, 4 et 5 était parceque la prévisualisation des TIFF est horrible dans ces versions et l'EPS-Photoshop a une prévisualisation plus fidèle à la réalité, qui fait moins peur au client quand tu l'as sur le dos et qu'il regarde ton écran... (problème réglé dans XPress 6)
Mais si tu n'as pas le client sur le dos, ça fait au moins 18 ans que l'EPS-Photoshop est déconseillé pour des images simples !!!

En revanche, avec XPress jusqu'à la version 6 ou 7, l'EPS-Photoshop restait la seule solution pour certaines images plus complexes, comme les détourages (que l'on peut aujourd'hui faire en PSD ou en TIFF) et les bichromies...
... et reste encore aujourd'hui une solution viable (voire indispensable) pour les images multicouches et les tons-directs dans Photoshop.



Donc, si tu as un imprimeur qui te conseille d'utiliser des EPS-Photoshop pour des images simples, un conseil, change d'imprimeur : ceux qui conseillent l'EPS-Photoshop sont des brèles.
(encore plus plus ceux qui conseillent l'EPS-Photoshop codé en JPEG !!!)

Si tu n'en es pas convaincu, demandes-leurs POURQUOI ils veulent des EPS-Photoshop... et tu verras que :
- soit ils ne savent pas pourquoi,
- soit ils vont te sortir l'habituelle pirouette du branque moyen : "Parcequ'on a toujours fait comme ça" ou "Parcequ'on m'a appris comme ça" (au siècle dernier), et si tu creuses un peu ils vont soit finir par avouer qu'ils ne savent pas si ils sont honnêtes, soit s'énerver et t'envoyer péter si il ne sont pas capables d'avouer leur incompétence,
- soit te sortir des arguments faux, du genre fichier plus léger, ou prévisualisation plus belle, ou autre connerie du même acabit dont il est facile de prouver que c'est faux !
Bref, dans tous les cas la question sur le pourquoi de l'utilisation des EPS-Photoshop révèle une incompétence.


Pour le TIFF, pas de problème, bien au contraire.
 
Dernière édition:
Je tombe des nues : depuis quand le format eps est déconseillé ?

Vieux motard que jamais !

La dernière évolution du format EPS date des années 80 (1980, pas 1880 ;-))).

La dernière évolution du format TIFF date de 1998 (TIFF-6),
la dernière évolution du format PDF date de 2008,
la dernière évolution du format JPEG date elle aussi de 1998…

On continue ?
:zen:
 
Vieux motard que jamais !

Le calembour exact accolé à l'expression mieux vaut tard que jamais est vieux motard que j'aimais ! Là en reprenant un terme de l'expression originale, bah t'as qu'un demi-calembour ! :D
Et ça ne veut plus dire grand chose… ;)


Vous pouvez reprendre votre discussion — oh combien intéressante — normalement
 
Je vois que monsieur n'est jamais à cours ! :cool:
 
La dernière évolution du format EPS date des années 80 (1980, pas 1880 ;-))).
[…]
On continue ?

En même temps, je crois que c'est pour imprimer, sur du papier, avec des encres, pour que des gens le lisent sans iPad.

C'est dire si c'est un débat d'arrière-garde.

:p

Sérieusement, quand qqchose fonctionne bien, pourquoi le modifier ? L'EPS n'est pas nécessairement le bon exemple mais il existe probablement des choses qui fonctionnent toujours en connexion avec l'environnement actuel même après des années sans évolutions. Et imprimer sur du papier cul, des gens le faisaient déjà avec « succès » bien avant 1980. Donc les vieux outils pourraient éventuellement convenir.

Il y a, en ce moment sur Macgé, une chasse à l'EPS (c'est peut-être les discussions qui provoquent ça) alors que les problèmes soulevés par saidartiste me semblent plus relever du travail de l'imprimeur/flasheur que de celui de l'infographiste, donc en incriminer les EPS me surprend (mais n'y connaissant rien au flashage/impression je ne fais qu'état de ma surprise, je vais peut-être encore apprendre qqchose de RÉEL à mettre sur le dos des EPS (Kssss, les EPS c'est le mal !))

Ce que je peux dire, par contre, de l'EPS photoshop, c'est qu'il créait des erreurs PostScript. Moi-même je l'ai utilisé longtemps pour les images détourées, bichromie ou tons directs ; et j'ai continué longtemps car j'avais assimilé que le Tiff ne gérait pas cela et n'ai pas su tout de suite qu'il avait évolué. La prévue dans Xpress, par contre, je m'en cognais bien (mais je n'avais personne derrière l'épaule) donc là, dès que j'ai su qu'il était moins lourd et plus stable, j'ai remplacé par du Tiff tout ce que je pouvais.
Par contre de l'EPS en JPEG, je suis jamais descendu jusque là. Si je voulais du jpg, ben… Je faisais du jpg.
 
L'EPS ce n'est pas "mal", c'est obsolète.
Mais pour qui est disposé à perdre son temps entre les problèmes de polices, de colorimétrie, les erreurs PostScript, etc. ça fonctionne très bien.

Tout dépend de ce qu'on entend par "fonctionner". Pour moi c'est quand il n'y a ni risques ni soucis ni pertes de temps inutiles.

:)
 
L'EPS ce n'est pas "mal", c'est obsolète.
Alors là, je ne suis pas d'accord : les EPS-Photoshop sont plutôt carrément une plaie, une daube, une connerie monstrueuse !!!


Je ne compte plus les mètres de films que j'ai dû mettre à la poubelle (comme beaucoup de flasheurs et d'imprimeurs aussi) parceque des cons (arrivé à ce niveau de bêtise et d'incompétence, il n'y a pas d'autre mot pour les qualifier) mettaient des images EPS-Photoshop codées en JPEG dans XPress, sans savoir ni comprendre que XPress 3.x et 4 ne savaient pas les séparer et qu'elles sortaient seulement sur le film du noir...

Et comme la compression JPEG est CACHÉE dans les EPS-Photoshop, donc je ne compte plus les heures perdues à ouvrir ces put#@n d'images EPS une-par-une pour VÉRIFIER si elle n'étaient pas codées en JPEG !!!


Je ne compte plus les heures perdues en erreurs PostScript diverses, qui m'ont obligé à repasser TOUTES les images en TIFF et à les mettre à jour ou réimporter une-par-une...


Je ne compte plus les heures perdues à attendre que le fichier soit transféré au RIP, car les images EPS sont environ 4 à 5 fois plus longues à transférer à l'imprimante !... parceque XPress NE sait PAS gérer les images EPS !!! (et pourtant il y a des gens qui se croient compétents et qui conseillent d'utiliser des images EPS-Photoshop dans XPress parcequ'ils croient que c'est le top !!!)

XPress sait gérer les images TIFF... c'est pourquoi il génère lui-même la prévisualisation des TIFF qu'il importe, et qu'il permet de régler dans les préférences le nombre de couleurs de cette prévisualisation...

... donc, quand on flashe en séparation depuis XPress avec des images TIFF, XPress sait extraire de chaque image TIFF la couche qui correspond à la séparation à envoyer et donc il envoie uniquement la bonne couche de chaque image : donc, pour un fichier XPress simple contenant seulement une image TIFF CMJN de 40 Mo, soit 4 couches de 10Mo chacune, chaque séparation pèsera 10 Mo de pixels plus les quelques données XPress, soit environ 10,5-11 Mo, et le fichier d'impression CMJN total pèsera 42-45 Mo, pas plus...

... mais XPress ne sait pas ouvrir un fichier PostScript importé, c'est pourquoi l'EPS intègre une prévisualisation matricielle, sinon, XPress n'afficherait RIEN ! En fait, avec les images PostScript, XPress ne sait que les envoyer à l'imprimante PostScript, et la laisse se débrouiller avec tout ce qu'i y a à faire... donc, quand on flashe en séparation depuis XPress avec des images EPS, XPress NE sait PAS extraire de chaque image EPS la couche qui correspond à la séparation à envoyer et donc il envoie TOUTE l'image à chaque séparation, avec ses QUATRE couches (dont 3 inutiles) pour chaque séparation de chaque image importée, et c'est l'imprimante PostScript qui sait prendre la bonne couche de la bonne couleur qui correspond à la séparation à imprimer : donc, pour le même fichier simple contenant seulement une image, qui en TIFF CMJN pèserait 40 Mo, mais qui en EPS pèse déjà plutôt 50 Mo, chaque séparation pèsera le poids de l'image entière plus les données XPress, soit environ 50,5-51 Mo ! et donc le fichier d'impression CMJN total pèsera plus de 200 Mo (dont plus de 150 Mo inutiles) au lieu de 42-45 Mo si l'image avait été en TIFF...
Alors, OK, aujourd'hui, 200 Mo au lieu de 45, sur un réseau Ethernet 1000 Mb/s, on s'en fout un peu :D... mais à l'époque de XPress 3, avec un RIP PS niveau 1 et un réseau LocalTalk à 0,25 Mb/s, la différence se comptait en HEURES !!! :o)



Ça y est, du coup maintenant je suis énervé !
 
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