rbart
Je devinais que mon impertience
à l'égard du
Fusion Drive te ferait bondir, ce que tu as fait mais avec plus de courtoisie que n'en méritaient mes piques
Il n'a peut-être pas besoin de l'être tout entier à terme, mais il l'est tout entier a priori à l'installation, puisque la règle logicielle dans un
Fusion Drive est que toutes les écritures soient adressées exclusivement au secteur porteur du SSD en première instance (moins 10% consacrés au buffer ou "cache-tampon"). Et que ce secteur utilisable du SSD continue d'être rempli jusqu'à saturation, avant transfert des écritures excédentaires au secteur secondaire du HDD.
C'est donc seulement une fois le secteur SDD rempli, et des écritures renvoyées au HDD, que les processus de transactions d'écriture entre SSD et HDD peuvent s'enclencher en fonction du nombre d'accès en lecture des données. Est-ce que des éléments relevant de l'architecture de l'OS sont susceptibles d'être déplacés de leur écriture au SSD > HDD ? - peut-être, à condition que tout démarrage sur l'OS ne les implique pas en lecture, ce qui restreint le champ à des dossiers de binaires ou aux applications Apple natives jamais lancées par l'«
Utilisateur». Ça peut chiffrer, mais modestement quand même.
Tu es bien mieux placé que moi pour constater expérimentalement si ce
Fusion Drive surprenant par la petitesse du SSD est quand même efficace. Il doit y avoir un truc, quand même, sans quoi on voit mal Apple sortir un 24 Go qui ridiculiserait carrément un
iMac dans la pratique. Cet article de
MacGé : ☞
Le SSD 24 Go des iMac Fusion Drive 1 To cache des choses☜ évoque une enquête du
Lapin (
Dandumont) montrant que ledit SSD se composerait de 4 puces, chacune disposant de 16 Go sur 2 canaux, ce qui ferait à l'arrivée un espace de 64 Go (et pas 24 Go !) pour l'utilisateur (moins 10% de buffer) : on aurait donc 58 Go de mémoire flash avec 6 Go de cache - ce qui offre un champ nettement agrandi pour les transactions d'écriture HDD <=> SSD et surtout de quoi installer un paquet important de logiciels.