Pas vraiment une news, donc je poste pas das "actualités"...
J'aurais pu poster dans "qu'est-ce que la bêtise".
C'est dans Libé donc pas de lien possible. Je vous cite "l'article" qui vaut son pesant de cacahouette, c'est pour ça que je résiste pas.
«Si les profs étaient des gens normaux, ils nous comprendraient un peu mieux, ils nous mettraient des bonnes notes de temps en temps ; ils sauraient faire des blagues ; ils ne crieraient pas sur nous*H24», énumère Cindy, élève en seconde à Paris. Mais les profs sont «différents, un peu aliens», résume-t-elle. Spécimens très particuliers, les profs darts plastiques et de musique : «Ils lancent des éponges à travers la salle», balance Pierre-Louis, également en seconde. Et ceux de philo : «Mon prof se balade dans les rangs avec un pendule, on dirait un ouf», sinquiète Pablo. Dautres «font des bruits très bizarres avec leur bouche» ou sont capables de «hurler dès 8*heures du mat». La preuve que quelque chose cloche, mais quoi ?
«Cest sûr, ils doivent avoir des problèmes persos, sinon, ils nous crasheraient pas comme ça, analysent Princessia et Sofia, en troisième dans le*Val-de-Marne. Nous, on fait de gros efforts pour les supporter, souvent on les respecte plus que nos parents, et ils ne nous le rendent même pas ! Cest abuser.» Elles sagacent contre ceux qui mettent un certain temps à corriger des contrôles : «Quand même, ils ont que ça à faire !»
Aucune excuse, même privée. Jeanne, parisienne, peine à imaginer un prof ailleurs que dans sa salle : «Cest comme sa maison, son domaine.»Lisa, de Seine-Saint-Denis, trouve étrange quun prof ne mette «jamais la photo de sa famille sur son bureau». A ce titre, Facebook les renseigne finalement peu. Le rôle de déléguée de classe beaucoup plus. Lisa : «Pendant le conseil de classe, ou quand la salle des profs est ouverte, on voit quils rigolent entre eux, y a une bonne ambiance ! Et ils se tutoient, alors quils se vouvoient toujours devant nous.»
«Cest vrai, on ne peut pas imaginer la personne derrière le prof», concède Jeanne. Sauf à le croiser en dehors du collège : «Si on le voit à Carrefour, cest waow, le scoop ! Et en plus sil est avec ses enfants, alors là » senflamme Lisa. «Ça fait tout drôle, on se dit : mais ce prof a une vie !» constate Jeanne, illuminée.
Le cauchemar serait dêtre lenfant du prof, dans le même établissement : «Cest mort pour la réputation.» Inès et Sabrina, du Val-de-Marne, imaginent sans peine lenfance de leur prof, «très bon dans sa matière». Plus tard, «il dit des choses cultivées, il devient impressionnant, respecté». Lisa : «Mais parfois il est injuste, et là on a le droit de lui dire ce quon pense.»
Autres travers répandus : «Ceux qui font leur boss, qui veulent tout diriger.» Lisa toujours : «Jai un prof comme ça, quand une page du cahier ne lui plaît pas, il larrache et il la jette par la fenêtre : il fait son boss, quoi.» Pas drôle, ou à ses dépens. Comme quand «il hurle parce quun élève utilise son portable, et que le sien se met à sonner».
Les hommes viennent de mars, les femmes de vénus, et les profs d'ailleurs, manifestement.
Et puis qu'est-ce c'est ces gens qui s'énervent quand on téléphone en classe ?
Vraiment, messieurs...

J'aurais pu poster dans "qu'est-ce que la bêtise".
C'est dans Libé donc pas de lien possible. Je vous cite "l'article" qui vaut son pesant de cacahouette, c'est pour ça que je résiste pas.
«Si les profs étaient des gens normaux, ils nous comprendraient un peu mieux, ils nous mettraient des bonnes notes de temps en temps ; ils sauraient faire des blagues ; ils ne crieraient pas sur nous*H24», énumère Cindy, élève en seconde à Paris. Mais les profs sont «différents, un peu aliens», résume-t-elle. Spécimens très particuliers, les profs darts plastiques et de musique : «Ils lancent des éponges à travers la salle», balance Pierre-Louis, également en seconde. Et ceux de philo : «Mon prof se balade dans les rangs avec un pendule, on dirait un ouf», sinquiète Pablo. Dautres «font des bruits très bizarres avec leur bouche» ou sont capables de «hurler dès 8*heures du mat». La preuve que quelque chose cloche, mais quoi ?
«Cest sûr, ils doivent avoir des problèmes persos, sinon, ils nous crasheraient pas comme ça, analysent Princessia et Sofia, en troisième dans le*Val-de-Marne. Nous, on fait de gros efforts pour les supporter, souvent on les respecte plus que nos parents, et ils ne nous le rendent même pas ! Cest abuser.» Elles sagacent contre ceux qui mettent un certain temps à corriger des contrôles : «Quand même, ils ont que ça à faire !»
Aucune excuse, même privée. Jeanne, parisienne, peine à imaginer un prof ailleurs que dans sa salle : «Cest comme sa maison, son domaine.»Lisa, de Seine-Saint-Denis, trouve étrange quun prof ne mette «jamais la photo de sa famille sur son bureau». A ce titre, Facebook les renseigne finalement peu. Le rôle de déléguée de classe beaucoup plus. Lisa : «Pendant le conseil de classe, ou quand la salle des profs est ouverte, on voit quils rigolent entre eux, y a une bonne ambiance ! Et ils se tutoient, alors quils se vouvoient toujours devant nous.»
«Cest vrai, on ne peut pas imaginer la personne derrière le prof», concède Jeanne. Sauf à le croiser en dehors du collège : «Si on le voit à Carrefour, cest waow, le scoop ! Et en plus sil est avec ses enfants, alors là » senflamme Lisa. «Ça fait tout drôle, on se dit : mais ce prof a une vie !» constate Jeanne, illuminée.
Le cauchemar serait dêtre lenfant du prof, dans le même établissement : «Cest mort pour la réputation.» Inès et Sabrina, du Val-de-Marne, imaginent sans peine lenfance de leur prof, «très bon dans sa matière». Plus tard, «il dit des choses cultivées, il devient impressionnant, respecté». Lisa : «Mais parfois il est injuste, et là on a le droit de lui dire ce quon pense.»
Autres travers répandus : «Ceux qui font leur boss, qui veulent tout diriger.» Lisa toujours : «Jai un prof comme ça, quand une page du cahier ne lui plaît pas, il larrache et il la jette par la fenêtre : il fait son boss, quoi.» Pas drôle, ou à ses dépens. Comme quand «il hurle parce quun élève utilise son portable, et que le sien se met à sonner».
Les hommes viennent de mars, les femmes de vénus, et les profs d'ailleurs, manifestement.
Et puis qu'est-ce c'est ces gens qui s'énervent quand on téléphone en classe ?
Vraiment, messieurs...