Vous souvenez-vous ??...

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guytantakul a dit:
Non, je ne m'en veux pas, J'aurais même sans doute pas du en parler.
Mais dix ans après, j'y pense encore trop souvent à mon gôut :)

si, il faut en parler. Et je comprends que tu y penses après autant de temps. ce genre d'évènement ne s'oublie jamais. Et ca permet de relativiser sur beaucoup de choses. Pour ma part, depuis la mort de ma fille l'année dernière, j'ai pris du recul sur tellement de choses qui me sembalient importantes...
Et en parler, ça fait du bien
 
Je suis restée longtemps sans penser à ce Causse, où tu as choisi, je l'ai découvert bien trop tard, d'être dispersé aux 4 vents.
Comment aurais-je pu imaginer te retrouver ici, près de moi, mais si loin
de l'univers chaotique que nous avions partagé ensemble.

Je t'ai cherché, moi...
Je n'ai trouvé que l'absence. Définitive.
Trop tard. J'avais trop attendu.
Le virus m'avait devancée.

L'absence.
Mais pas le silence.
Je ne saurai jamais si c'est ce que tu voulais.
Mais j'ai su ce que tu avais à me dire. Les mots de ton père, l'infinie tristesse de ta mère.

Tu ne m'as pas cherché, toi.
Mais j'ai su ce que tu avais à me dire.
:zen:
 
Je me souviens que je suis parti de chez moi mardi sans savoir pourquoi, mais que ça fait du bien de fuguer.
Maintenant, je me souviens que j'ai inquitété tout le monde, alors je redonne des nouvelles. Pas facile de se justifier
 
Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli

Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli

Chhal cheft al bouldan laamrine wa lber al khali
Chhal dhiyaat wqat chhal tzid mazal ou t'khali

Ya lghayeb fi bled ennas chhal taaya ma tadjri
Tzid waad el qoudra wala zmane wenta ma tedri

Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli

Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli

Aalach qalbek hzine waalach hakdha ki zawali
Matdoum achadda wila tzid taalem ou tabni

Maydoumou layyam walay doum seghrek ou seghri
Ya hlilou meskine li ghab saadou ki zahri

Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli

Ya rayah win msafar trouh taaya wa twali
Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli
*
Ya msafer naatik oussaayti addiha el bakri
Chouf ma yeslah bik qbal ma tbia ou ma techri

Ya nnayem djani khabrek ma sralek ma srali
Hakdha rad el qalb bel djbine sabhane El Aali
 
fabienr a dit:
Je me souviens que je suis parti de chez moi mardi sans savoir pourquoi, mais que ça fait du bien de fuguer.
Maintenant, je me souviens que j'ai inquitété tout le monde, alors je redonne des nouvelles. Pas facile de se justifier
:zen:
ça fait du bien de fuguer, ça marche pas mal comme justification.
:p
 
madonna a dit:
La version de Rachid Taha est un joyau.
:zen:

Effectivement un pur joyau.

Elle est tellement idoine dans le cas de mon ami et bien en accord avec le souvenir. Peu à peu j'oublie cet ami qui n'est distant que de quelques milliers kilomètres sans que je sache où il est.
 
Roberto Vendez a dit:
Je me souviens il y a un an aujourd'hui mon bébé arrivait, je le tenais dans mes bras pour la première fois...
:love:
Celui-là même qui gesticule sur mes genoux ce matin !!
:rolleyes:
:D :D
:up:
ne l'écoutez pas les filles, :D c'est encore un truc pour faire sauter sa boîte à MP. :p :D :D
 
Roberto Vendez a dit:
Je me souviens il y a un an aujourd'hui mon bébé arrivait, je le tenais dans mes bras pour la première fois...
:love:
Celui-là même qui gesticule sur mes genoux ce matin !!
:rolleyes:
:D :D
:up:

Bon Anniversaire au petit dernier de la famille !! :love: :love:
 
Je me suis souvenue d'un autre changement d'heure.
Où une heure de plus était une torture.

J'y pense et puis j'oublie...
C'est la vie, ....
 
Je me souviens d'une chambre indienne, de la brise océanique, d'un froid ensoleillé, et de martinis blancs aux traces d'olives givrées. Je me souviens de pleurs et de plaisir mèlés, d'une conscience aïgue de l'âbime, d'un mouvement tournoyant, de précipices longés.
Je me souviens d'une heure qui n'existait pas, dans un silence bruyant. Je me souviens qu'ensuite, rien ne fut comme avant. Je me souviens de l'amour comme d'un doute éclatant, comme d'une croyance fragile.
Je me souviens d'une palombe, et d'un sanglier, accouplés pour me réunir à elle. De papilles enchantées, et de ses yeux embués. D'un lac, de cygnes, et de forêts sombres et claires à la fois.
Je me souviens que ce souvenir n'était pas, alors, aussi beau que cela.
 
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Réactions: mado
camisol a dit:
Je me souviens d'une chambre indienne, de la brise océanique, d'un froid ensoleillé, et de martinis blancs aux traces d'olives givrées. Je me souviens de pleurs et de plaisir mèlés, d'une conscience aïgue de l'âbime, d'un mouvement tournoyant, de précipices longés.
Je me souviens d'une heure qui n'existait pas, dans un silence bruyant. Je me souviens qu'ensuite, rien ne fut comme avant. Je me souviens de l'amour comme d'un doute éclatant, comme d'une croyance fragile.
Je me souviens d'une palombe, et d'un sanglier, accouplés pour me réunir à elle. De papilles enchantées, et de ses yeux embués. D'un lac, de cygnes, et de forêts sombres et claires à la fois.
Je me souviens que ce souvenir n'était pas, alors, aussi beau que cela.

:zen: :zen: :zen:
 
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Réactions: camisol
camisol a dit:
Je me souviens d'une chambre indienne, de la brise océanique, d'un froid ensoleillé, et de martinis blancs aux traces d'olives givrées. Je me souviens de pleurs et de plaisir mèlés, d'une conscience aïgue de l'âbime, d'un mouvement tournoyant, de précipices longés.
Je me souviens d'une heure qui n'existait pas, dans un silence bruyant. Je me souviens qu'ensuite, rien ne fut comme avant. Je me souviens de l'amour comme d'un doute éclatant, comme d'une croyance fragile.
Je me souviens d'une palombe, et d'un sanglier, accouplés pour me réunir à elle. De papilles enchantées, et de ses yeux embués. D'un lac, de cygnes, et de forêts sombres et claires à la fois.
Je me souviens que ce souvenir n'était pas, alors, aussi beau que cela.

Un vrai travail d'archiviste.
:zen:
 
Je me souviens d'une bataille au milieu des échos. Il a fallu les faire taire à coups de longs silences pour apporter le bruit ailleurs et en faire une symphonie. Ailleurs l'air était si clair qu'on pouvait boire dedans. Citation et pourtant ce n'était pas le même lieu, tant mieux.
 
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