Appel à témoins Apple, bientôt 50 ans… Partagez vos souvenirs !

Mon histoire avec Apple a commencé avec l’iPhone 5. Bien plus tard que de nombreux témoignages ici, donc. Mon histoire avec l’informatique a, quant à elle, commencé beaucoup plus tôt, avec l’Amstrad CPC 464 à cassette et sa programmation en langage BASIC… mais ce n’est pas le propos de cet appel à témoins.. À l’époque, je ne me doutais absolument pas que ce téléphone allait m’ouvrir la porte d’un écosystème entier.

Très vite, j’ai eu envie d’aller plus loin. J’ai d’abord acheté un iMac 2009 d’occasion, simplement pour voir si macOS allait me correspondre, ou non. Verdict : macOS m’a parfaitement convaincu. Au fil du temps, j’ai même fini par trouver Windows comme une véritable usine à gaz, bien plus complexe et moins cohérente à mes yeux.

Puis sont arrivés — un peu dans le désordre — une Apple TV HD, remplacée quelques années plus tard par une Apple TV 4K (2017) lors de mon passage à un écran 4K, des HomePods première génération, des HomePod mini, des AirPods (1ʳᵉ génération), puis des AirPods 3 et enfin des AirPods Max, un MacBook 12 pouces, un MacBook Air M1, et pour finir plusieurs Apple Watch (Series 1, 2, 4, 6, 7, 10)

Ce qui m’a immédiatement marqué chez Apple, c’est cette impression que tout est pensé pour fonctionner ensemble, simplement. Les appareils se répondent, tout est fluide, fiable, presque évident. On n’a pas besoin de bricoler ni de passer des heures à chercher des solutions, comme cela peut arriver ailleurs. Et quand un problème se présente, l’assistance Apple s’est toujours montrée à la hauteur : réactive, claire et compétente. Assez rapidement, Windows et Android ont complètement quitté mon quotidien. Aujourd’hui, je n’utilise plus que des appareils Apple, tant l’écosystème s’est imposé naturellement dans mes usages.

Depuis l’iPhone 5, j’ai changé d’iPhone quasiment chaque année. J’ai seulement sauté les iPhone XS Max et 12 Pro Max. Je garde d’ailleurs un souvenir assez incroyable de mon tout premier iPhone : acheté 340 € chez SFR, je l’ai revendu un an plus tard… 420 € sur Leboncoin ! À l’époque, l’iPhone était presque un investissement. Depuis, j’ai changé d’opérateur et je suis passé chez Orange, mais le souvenir reste.

Aujourd’hui, j’utilise un iPhone 16 Pro Max. Je n’ai pas craqué pour le 17 Pro Max : son design ne me plaît pas vraiment, et puis payer le prix d’un MacBook pour un iPhone commence à me sembler un peu exagéré… Deviendrais-je raisonnable ? L’Apple Watch a aussi pris une place très importante dans mon quotidien. J’ai commencé avec la toute première version, remplacée par la Series 2 après avoir cassé l’écran de la première. Ont ensuite suivi les Series 4, 6, 7, et aujourd’hui la Series 10. Au fil des années, cet appareil m’a totalement conquis. De simple montre connectée à ses débuts, elle est devenue un véritable compagnon de santé : suivi de l’activité sportive, de la condition physique, du sommeil, et plus largement de la santé au quotidien.

Elle m’a d’ailleurs été particulièrement utile lorsqu’elle a détecté une bradycardie, liée à un traitement que je suivais à l’époque. Grâce à ces alertes, j’ai pu consulter rapidement et arrêter ce traitement sans tarder, ce qui m’a permis d’éviter de possibles complications cardiaques. Pour moi, c’est un exemple très concret de l’utilité réelle de ce type de technologie.

Côté design justement, l’iPhone 5 reste mon modèle préféré. Quand Apple est revenu aux bordures plates avec l’iPhone 13 Pro Max, j’ai vraiment eu l’impression de “rentrer à la maison”. Après les iPhone 6 Plus jusqu’au X, aux bords arrondis que je trouvais beaucoup trop glissants — de vraies savonnettes — ce retour au design anguleux m’a fait plaisir.

J’ai aussi adoré le MacBook 12 pouces, un appareil à part, presque avant-gardiste. Contrairement à beaucoup, je n’ai jamais rencontré le moindre problème avec le clavier papillon — un coup de chance, sans doute. Aujourd’hui, je retrouve ce même esprit de finesse et de discrétion avec mon MacBook Air M1, qui me comble toujours autant au quotidien. Mon seul petit regret : l’avoir choisi avec seulement 8 Go de RAM en décembre 2020. À l’époque, on entendait partout que c’était suffisant… avec le recul, j’aurais clairement dû opter pour 16 Go.

Avec le temps — et assez rapidement, d’ailleurs — Apple s’est installé durablement dans mon quotidien. Pas par effet de mode, mais parce que ces produits m’apportent exactement ce que j’attends au jour le jour : une expérience cohérente, stable et pensée dans le détail. Là où Windows et Android m’ont souvent donné l’impression d’une accumulation de fonctions, de réglages et de compromis, Apple propose une approche plus simple, plus fluide, et surtout plus maîtrisée de bout en bout, du matériel au logiciel.

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est cette tranquillité d’esprit : des appareils qui vieillissent bien, des mises à jour suivies pendant des années, une intégration parfaite entre l’iPhone, le Mac, l’Apple TV ou les AirPods, et un écosystème qui disparaît presque derrière l’usage tant il se fait oublier. Tout fonctionne, sans avoir besoin d’y penser. Et quand un souci apparaît, le support Apple est là, efficace et accessible, ce qui est loin d’être anecdotique.

Aujourd’hui, je peux le dire sans hésiter : rien ne me fera revenir en arrière. Windows et Android font désormais partie du passé, et quitter l’univers Apple n’est tout simplement pas envisageable pour moi. Ces produits m’accompagnent depuis des années de manière fiable, rassurante et cohérente, et ils se sont imposés comme des outils du quotidien auxquels je fais pleinement confiance. C’est sans doute ça, au fond, la plus belle réussite d’Apple à mes yeux.
 
[À mon message précédent #21, je souhaiterais rajouter : → Mon parcours avec les iPhone, suite…]

Depuis l’iPhone 5, j’ai changé d’iPhone quasiment chaque année. J’ai seulement sauté les iPhone XS Max et 12 Pro Max. Je garde d’ailleurs un souvenir assez incroyable de mon tout premier iPhone : acheté 340 € chez SFR, je l’ai revendu un an plus tard… 420 € sur Leboncoin ! À l’époque, l’iPhone était presque un investissement. Depuis, j’ai changé d’opérateur et je suis passé chez Orange, mais le souvenir reste.

Aujourd’hui, j’utilise un iPhone 16 Pro Max. Je n’ai pas craqué pour le 17 Pro Max : son design ne me plaît pas vraiment, et puis payer le prix d’un MacBook pour un iPhone commence à me sembler un peu exagéré… Deviendrais-je raisonnable ?
 
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J’ai commencé en 1978 avec un Apple II sur lequel j’ai passé des heures à jouer à Load Runner puis 1985, avec un Mac 512 sur lequel j’ai découvert les tableurs avec Visicalc puis Excel (qui est né sur Mac ne l’oublions pas, je dois encore avoir les 8 disquettes originales dans un coin ). J’ai continué avec un Mac SE et après avoir enchaîné avec 5 ou 6 Mac, je suis avec un Mac Studio M2 Ultra dont je suis très satisfait et qui me permet de mesurer l’évolution de la puissance des ordinateurs en général et des Mac en particulier. J’ai encore en mémoire toutes les remarques entendues dans les années 80 et 90 sur la mort d’Apple et les conseils de vendeurs déconseillant l’achat de ces machines pour cette raison. Quelle revanche même si il est toujours de bon ton de critiquer Apple.
 
Musicien, je suis arrivé un peu tardivement dans la micro-informatique, et encore plus tardivement dans le monde du Mac.

En 1986 j’utilisais un séquenceur Roland MC-500, couplé à deux synthés (Oberheim Matrix 6 et Roland Juno 1), un sampler (Akai S900) et une boite à rythmes (Roland TR707). Quand je partais en studio, on synchronisait le séquenceur avec un Macintosh, qui récupérait les pistes du séquenceur. Si on voulait garder un son précis pour l’enregistrement, on devait apporter aussi les synthés, sampler, boite etc.

En 1987 je suis passé à l’Atari 1040 avec C-Lab Creator (l’ancêtre de Logic Pro !). Je suis resté très longtemps sur Atari, jusqu’en 2000.

En 2000 j’ai acheté d’un coup deux Mac : un Powermac G4 pour la musique, un iMac DV pour la bureautique, Internet etc. Et deux ans après un second Powermac G4, dédié au mastering. J’ai gardé tout cela jusqu’en 2008, époque à partir de laquelle j’ai mis en standby mes créations musicales pour me consacrer à la musique live.

Shame on me, c’est l’époque où je suis passé sur PC : deux Sony Vaio portables à trois ans d’écart, le premier sous Vista, le second sous Windows 7.

En 2015 je suis repassé sur Mac avec un iMac 21,5, époque où je me suis remis à la composition musicale. Puis un Mini M1 en 2021, et tout récemment un MacBook Air M1 reco pour la mobilité.

Config actuelle pour la musique (qui hors fichiers de travail occupe plus de la moitié de mon disque système de 1 To) :

  • Logic Pro
  • Suite UVI Vintage Vault
  • Toontrack EZ Drummer 3
  • AlyJamesLab VPROM
  • Lennar Digital Sylenth 1
  • IK Multimedia Amplitube 5 Max
  • SSL Native Drumstrip & Native Vocalstrip
  • Waves Aphex Vintage Exciter, J37 et SSL channel

Côté bureautique / Internet, j’ai récemment tout transféré du Mini vers le MacBook Air (8/256, amplement suffisant pour mes besoins).

À côté de cela : iPad Air 4th gen (puce A14), iPhone 15 (après avoir possédé 5S, SE2, SE3 et 13, et, dans un passé très lointain, un 3GS).

Enfin, pour le fun et la déco, je me suis acheté un Mac Classic d’occasion (en panne).
 
@man0
J'avais modifié ta réponse non sans raison. Tes interlignes intempestifs nuisent à la lisibilité de ta réponse. Être obligé de faire défiler la page pour lire est pénible. On ne raconte pas sa vie, on fait un résumé, pas un roman, merci d'en tenir compte.
 
@man0
J'avais modifié ta réponse non sans raison. Tes interlignes intempestifs nuisent à la lisibilité de ta réponse. Être obligé de faire défiler la page pour lire est pénible. On ne raconte pas sa vie, on fait un résumé, pas un roman, merci d'en tenir compte.
Oh désolé ! OK pas de problème !!! Merci à toi !
 
[À mon commentaire précédent, le #21 je souhaiterais rajouter le texte suivant :Mon parcours avec les iPhone, suite… et fin !]

Depuis l’iPhone 5, j’ai suivi chaque évolution avec enthousiasme : iPhone 5S, 6 Plus puis 6S Plus, 7 Plus, X, 11 Pro, 13 Pro, 14 Pro, 15 Pro Max et enfin le 16 Pro Max. Chaque modèle a apporté son lot d’améliorations, mais ce qui m’a toujours impressionné, c’est la cohérence et la qualité globale. L’iPhone, c’est avant tout une fiabilité et une fluidité exceptionnelles : jamais de lenteur, jamais de plantage, tout fonctionne de manière intuitive et harmonieuse. L’appareil photo, année après année, repousse les limites de ce que l’on peut attendre d’un smartphone. iOS reste un système simple à utiliser et très intuitif, mais malheureusement il a tendance à se complexifier légèrement avec le temps, au fil des nouvelles fonctionnalités et mises à jour.

Bien sûr, il y a parfois des choix discutables — l’autonomie qui peut varier selon les modèles, certains designs qui ne me plaisaient pas (comme les générations aux bordures arrondies), ou encore la suppression de 3D Touch, qui me manque vraiment — mais ces petits détails n’entament jamais la satisfaction globale. Ce que j’apprécie par-dessus tout, c’est cette sensation de tenir entre les mains un appareil pensé dans les moindres détails, parfaitement intégré à l’écosystème Apple. Quitter l’univers Apple n’est tout simplement pas envisageable pour moi. Même si Apple accuse parfois un certain retard sur des sujets comme l’intelligence artificielle, je préfère attendre et rester fidèle à cet écosystème, notamment pour des raisons de confidentialité — un point sur lequel Apple reste exemplaire — plutôt que de partir chez la concurrence pour l’avoir dès maintenant.

Pour moi, l’iPhone reste le meilleur smartphone que j’aie jamais utilisé, et il me semble difficile d’imaginer revenir à autre chose.

Joyeux 50e anniversaire, Apple !!! Merci pour ces années d’innovation et de fiabilité !
 
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1985, salle informatique de l’école avec six Apple II.
J’ai 16 ans, un prof de math passionné m’inocule le virus de l’informatique.
Il me fait découvrir le Mac, totalement inaccessible pour mon portefeuille à l’époque.
Je commence à bidouiller des PC, passe à Windows avant de revenir avec l’arrivée du superbe G4 sur le système 7 et très vite Mac OSX. Depuis 25 ans, je n’ai plus quitté le Mac.
 
En 1988, alors que je travaillais dans un grand groupe international, je rachète une petite société, avec mon arrivée prévue pour debut 1989. J’appelle la comptable (qui était l’épouse du Dirigeant) en lui demandant de me commander un Apple 2E, une imprimante Apple, et un fax, le tout pour 72000 Fr. je suis certain que la comptable a du dire à son mari : le petit jeune va nous planter la société en quelques mois ! Puis grace au mac, et Excel, j’ai optimisé les calculs de resistance des pieces qu’on fabriquait, les devis, les plans de fabrication, ca a été le début d’une grande aventure qui a duré 30 ans. J’ai depuis vendu cette entreprise qui continue à s’épanouir, en s’appuyant sur une informatique de pointe, et un personnel très compétent. Avec Apple, j’ai pu créer un petit réseau très simplement, pour partager les différents programmes que je developpais pour mieux organiser l’entreprise et pour mieux déléguer.
 
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C’était en 1981 ou 1982 que j’ai fait acheter par ma boite un Apple IIe avec 2 lecteurs de disquettes, un écran vert, une carte 80 caractères et une carte RAM Disque de 128 K (oui K !). On l’a utilisé pour Viscalc et Pascal (J’ai pris 2 semaines de congés pour écrire, compiler et tester 10 000 lignes de code !).

Au bureau, j’ai fait acheter une dizaine de Lisa en 1983. Puis Apple a annoncé le Macintosh et je ne savais pas ou était l’avenir (Lisa ou Mac)… Alors j’ai réussi à me faire envoyer à Cupertino pour savoir. Dans un couloir, j’ai croisé Steve Jobs… Et on m’a dit que l’avenir, c’était le Mac. Apple m’a remplacé tous les Lisa par des Mac.

À titre personnel, j’ai reçu mon premier Mac un Mac 128 en juin 1984 (un des premiers en France) mais, comme il n’y avait que MacWrite et MacPaint, j’ai reçu en même temps un Apple IIc, qui a fait beaucoup tourner Wizardry avec un écran et un lecteur de disquettes externe. Mes enfants (9 et 11 ans à l’époque) ont oublié ce qu’ils faisaient avant l’arrivée des ordinateurs à la maison !

Depuis je n’ai eu que des Mac (j’en oublie sûrement) : SE, Mac 2, Mac portable, G4 cube, iMac et j’écris ce texte sur mon iMac 27” Intel, qui vient d’avoir 10 ans et qu’il va falloir remplacer un jour ou l’autre. Ah ! J’oubliais, j’ai eu aussi un Newton et un lecteur de CD Photos…

Au boulot, j’ai aussi dû utiliser des PCs !…
 
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Je vais faire bref ! :joy:

2001 ... Début de mon odyssée, non pas de l'espace, mais du Mac avec l'achat d'un superbe iMac Flower Power DV600 qui me sert encore de juke-box et, dans la foulée 1ère inscription sur le forum ...

S'en sont suivis un MacBook blanc, un Powerbook G4, un iMac 24", un iMac 27" et un Mac Mini 2014 qui est encore mon ordi principal ! Ce matériel est toujours opérationnel à part le MacBook blanc que j'ai lâchement assassiné en voulant changer son DD !

En ce qui concerne les iBidules, mon dernier iPhone était un 4S + un iPad 2 ... A présent, je suis passé du côté obscur pour ce genre de matos, jugeant les prix prohibitifs et un rapport qualité/prix qui ne me convenait plus.

Au-delà du matériel, j'ai fait connaissance avec le forum et ses participants, membres férus de technique et/ou de partages en tous genres, modérateurs, membres assidus ou de passage, bref, tous ceux que je côtoie encore aujourd'hui depuis 24 ans et à qui je dois énormément - je ne parle pas seulement au niveau technique, car je hantais surtout le bar et la terrasse - mais je voudrais les remercier pour le partage des émotions et l'aide morale qu'ils m'ont apportée dans certaines périodes de ma vie où j'en avais besoin ... merci du fond du coeur ! :two_hearts:

En fait, le Mac, ce n'est que du matos, du bon et beau matos, peut-être, mais le forum, c'est de l'humain à 100 %, du partage et des émotions ... et c'est cela qui est réellement exceptionnel ! :+1:
 
Pour ma part j'ai rejoint l'aventure en 2005, vers mai-juin 2005 avec un iPod Shuffle (1ère génération, 512Mo je crois) que ma mère m'achète en remplacement de mon lecteur MP3 Packard Bell AudioKey (256Mo) qui avait rendu l'âme et qui nous a été remboursé grâce à la garantie. C'est à ce moment là que je suis vraiment tombé dedans ...
Très peu de temps après j'ai voulu avoir mon propre ordinateur (car "mon" PC offert a mes 12 ans était en fait largement squatté par mon père ^^) et j'ai donc rapidement voulu un de ces iMac magnifique. Mais 1749€ tout de même ce n'était pas rien.
L'été se passe (avec un voyage au Burkina où mon iPod shuffle me suit bien sur !) et à la rentrée un deal est conclus avec mes parents; de bonnes notes au 1er trimestre (ah oui pour le contexte, je rentrais en 1ère à la rentrée 2005) et j'aurais l'iMac en récompense.
C'est finalement avec un peu d'avance que j'ai eu cet iMac, en effet ma mère se suicide début octobre 2005 et alors surement pour me consoler mon père m'achète l'iMac G5 20" (et au final la Rev C venait juste de sortir avec design affiné et iSight intégrée !) à la Fnac de Poitiers, en plus de cela en attendant l'iMac qui n'est arrivé que fin novembre, mon anniversaire étant le 5 novembre, je reçois quelques jours avant le tout nouvel iPod 5G (avec écran vidéo).

C'est donc dans un contexte un peu particulier que je rejoint l'aventure du Mac en novembre 2005, il y a maintenant déjà 20 ans ! J'ai finalement passé seulement ~4 ans de ma vie sur Windows de mes 12 ans à mes 16 ans puis 20 ans sur Mac !

J'ai une autre anecdote de plutôt cocasse !
En décembre 2005 ou janvier 2006 je converti mon père, enfin "je" ... je crois que quand on voit un iMac et sa fluidité il ne me restait plus grand chose à faire pour convaincre mon père. Alors de passage dans une Fnac de Tours, un peu sur un coup de tête entre 2 ramettes de papier photo mon père achète un iBook G4 14" ! Il se disait que ça lui serait pratique d'avoir un ordinateur portable pour s'occuper de ses mails et photos en déplacement (pas de smartphone à l'époque).
Puis viens un jour de l'été 2006 où mon père part en déplacement sans son iBook. Curieux que je suis j'entame de démonter l'iBook pour découvrir comment c'est un ordinateur portable (j'avais déjà démonté entièrement le PC de la maison mais là c'était un Mac et portable !). Je n'avais pas encore vu un seul composant qu'en voulant démonter le top case je comprends très vite que je viens de casser un des petits fils qui relie le bouton d'allumage à la carte-mère !!!!
C'est la panique ... J'appelle 2-3 centres de services de la région pour savoir un avis et une estimation du coût de la réparation ... évidement me dit que c'est soit le top-case (pas cher) soit la carte-mère (très cher)). Je n'ai pas le permis et donc pas de voiture, je ne peux donc pas avoir plus d'informations. Un jour au téléphone mon père me demande d'accéder à un dossier sur son ordinateur portable ... compliqué ... il sent qu'il y a un problème alors je profite que l'on soit à distance pour lui avouer ma connerie mais en lui disant que je me suis renseigné et que c'est peut-être pas cher etc...
À ma grande surprise mon père ne me dispute pas ! Il n'étais pas content mais RAS...
En effet au final on emmène l'iBook (bien remonté) à la Fnac en expliquant qu'à notre grand étonnement il ne démarre plus et qu'il est sous-garantie (il a ~6 mois). La plus grande peur de mon père est qu'ils formatent le disque dur dans le cadre de la réparation car pas de Time Machine à l'époque donc pas de sauvegarde non plus !
À notre grande-surprise la Fnac répare SOUS-GARANTIE ! Et le disque dur n'a pas été formaté ! Ouf !!!
Mais l'histoire ne s'arrête pas là !
Mon père pas fan des trucs rasfistolés se dit qu'il ne veut plus de cet iBook et l'offre donc à une de mes soeurs. Et pour le remplacer il jette son dévolue sur le tout nouveau MacBook Pro 15" Core Duo qui vient de sortir (~juin 2006) à la Fnac de Poitiers. Nous voilà donc en train de rentrer de la Fnac avec ce magnifique ordinateur en aluminium (car l'iBook avait du charme mais c'était du plastique ...) et sur le trajet une idée me traverse l'esprit ... puisque le but de mon père est surtout de traiter ses photos sur un écran de qualité et plus grand que le vieux TFT 14" 4:3 du PC, alors pourquoi ne prendrait-il pas mon iMac 20" pour me laisser en échange ce nouveau MacBook Pro ???
Et bien là encore il a accepté !!! Oui mon père était très gentil ❤️

Voilà comment je suis passé d'un iMac G5 à un MacBook Pro Core Duo grâce au fait d'avoir cassé l'iBook G4 de mon père ! On peut dire que je me suis admirablement bien sorti de cette situation !

Depuis je n'ai eu que des Mac portable (principalement des MacBook Pro avec 2 MacBook Air entre 2011 et ~2013/2014 (jusqu'au MacBook Pro 13" Retina). Mon père lui après l'iMac G5 il a eu un Mac mini fin 2012 puis un Mac mini M1 en 2022. On peut qu'il rentabilisé son matériel.

Entre temps l'iPhone est sorti est je n'ai plus un seul téléphone qui ne soit pas un iPhone depuis l'iPhone EDGE que j'ai eu en janvier 2008.
Mon père avait aussi fini par switcher avec l'iPhone 3G en 2009 je crois.

Voilà mon histoire avec une première année dans le monde Apple plutôt surprenante.

Je me rappellerai toujours des émotions incroyables de découvrir ces machines magnifiques, fluide, polyvalente, puissante qui m'ont fait découvrir l'informatique comme on l'aime et m'ont permis de faire mon premier site internet dès 2006 avec RapidWeaver, hébergé sur des Mac mini chez Aquaray. De la classe de cet iPod vidéo. Du confort et du décalage de tout cela à cette époque. Un peu comme avoir un Vision Pro aujourd'hui.

Voilà mon histoire, qui en vous la racontant me rappelle bien des souvenirs avec ma mère qui m'avait offert mon premier produit Apple (l'iPod Shuffle) et avec mon père qui m'avait offert mon 1er Mac puis mon second ❤️.

Cette année je suis assez déçus d'Apple, tant par les version des OS 26 que par leur comportement envers les développeurs suite à la publication d'une app que j'ai réalisé et où je rencontre des soucis sur l'AppStore)

Oh pardon mais vous reprendrez bien une petite anecdote non ? l'iBook G4 ... il n'a disparu, après que ma soeur ait cassé l'écran en marchant dessus en talons (ouai elle n'a jamais été très précautionneuse ...) j'ai finalement récupéré l'iBook qui est aujourd'hui en pièce détaché dans un carton chez moi ... Pauvre iBook qui n'avait rien demandé, n'a rien fait de mal mais a eu une vie vraiment pas facile ...
 
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Réactions: Sly54
Beaucoup d'anecdotes de mon côté.

Mon premier ordinateur Apple, acquis à sa sortie, était un Mac LC. Il remplaçait mon Amiga 500, qui avait été considérablement amélioré avec un disque dur, une fonctionnalité plutôt rare à l’époque.

J’avais déjà utilisé des ordinateurs à la maison, du ZX 81 au Victor Lambda, en passant par un Goupil et, finalement, plusieurs PC, dont un 286. Je n’ai jamais été un grand fan des ordinateurs à ligne de commande. Mes amis avaient déjà un Amiga et, quand je l’ai vu pour la première fois, j’ai été stupéfait : un appareil facile à utiliser avec une vraie interface graphique. Par conséquent, lorsque j’ai commencé à utiliser un Mac, cela s’est fait presque instinctivement. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert que l’Amiga était étroitement lié aux premiers ordinateurs Apple, une histoire que je ne connaissais pas à l’époque.

À ce moment-là, je fréquentais aussi des personnes qui utilisaient un Atari pour faire de la PAO, une tâche qui s’avérait être plutôt laborieuse. Sur mon Mac, en revanche, tout semblait si facile. J’étais à des années-lumière de mes premières tentatives de mise en page sur Amiga. À l’époque, je n’avais pas de scanner. Je découpais soigneusement les images que je souhaitais inclure dans mon texte, puis, à l’aide de blocs, je faisais fuir le texte, et, après avoir imprimé la page, j’y collais l’image dans les espaces blancs. Le plus difficile était d’avoir le texte à sa taille réelle d’impression sur l’écran de la télévision, afin de bien ajuster le tout, car je ne voulais pas juste un bloc carré, mais que ça suive la photo découpée.

Au départ, j’utilisais Ragtime avec le Mac, car XPress coûtait trop cher et n’offrait pas assez de fonctionnalités. Un outil idéal pour créer des mises en page simples, adapté aux fanzines imprimés en photocopies. Au début des années 90, je me souviens avec nostalgie du temps qu’on a passé à remplir des disquettes entières d’images d’animes, téléchargées à partir de services de messagerie américains, avec l’aide d’un ami qui travaillait au CNRS et qui avait accès à Internet. À cette époque, ce service n’était pas encore disponible pour le public. Je manquais toutefois de certaines illustrations, alors j’ai rapidement acheté un petit scanner à main. Je me souviens parfaitement des circonstances : j’étais frustré car j’avais besoin d'insérer une image que je ne possédais pas en numérique. Les scanners à plat coûtaient cher, très cher. J’avais bien la possibilité de faire ce scan ailleurs, mais je ne pouvais pas toujours déranger d’autres personnes pour ça. J’étais donc résolu à trouver une solution, c'était en semaine je me suis rendu à la FNAC de Lyon et j'ai vu ce scanner à main. Ce n’était pas le matériel le plus sophistiqué, mais son coût abordable me permettait de numériser des images sans me ruiner. Mes amis étaient épatés par tout le matériel que j'avais et ce que je pouvais faire avec. La plupart d’entre eux n’avaient jamais utilisé d’ordinateur, ce qui était courant dans les années 90.

J’ai toujours considéré les ordinateurs comme une évidence, tant ils étaient présents dans mon quotidien depuis mon enfance. Je ne réalisais pas que j’étais un précurseur, car j’avais toujours vécu avec des ordinateurs à la maison et cela faisait partie intégrante de mon travail. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à chercher un emploi que j’ai compris que ce n’était pas le cas pour tout le monde. J’ai approché la plupart des agences de publicité de Lyon et je n’ai reçu que des refus. À l’époque, l’informatique n’était pas encore très répandue et peu de personnes la maîtrisaient. Avec le recul, je me rends compte que je leur faisais peur avec mon air de jeune qui sait tout, maîtrisant un outil révolutionnaire auquel ils ne comprenaient encore pas grand-chose. C’est sur la base de mes compétences en informatique que j’ai décroché un emploi à Limoges (ma ville natale) dans une entreprise qui avait tout misé sur le Mac. J’ai donc commencé ma carrière professionnelle sur un ordinateur II FX, tandis que je possédais moi-même un Performa 5200 équipé d’une carte d’acquisition vidéo et « booster à mort », comme on disait à l’époque. Petite anecdote concernant ce II FX : lorsque le disque dur à lâché, la boîte qui s'occupait de l'informatique en a fourni un nouveau. Sauf que ça ne marchait pas, impossible de faire reconnaître le disque, ils n’avaient pas envisagé que sa capacité était trop importante pour être gérée par le matériel. Le technicien qui ne comprenait pas le problème a lâché l'affaire et j'ai donc demandé si je pouvais regarder ça. J'ai partitionné le disque, et là, il a immédiatement été reconnu. Je suis passé pour un génie de l'informatique auprès de mes collègues et de mon patron. J'étais assez fière et je me suis dit que mes connaissances servaient enfin à quelque chose.

Quand Steve Jobs est revenu, je lui en ai vraiment voulu pour certains choix, mais quand il a dévoilé l'iMac, j'ai immédiatement compris qu'Apple avait changé de camp : d'une boîte en déconfiture elle allait remonter la barre, mais je n'aurais jamais imaginé au point de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Je me suis bien sûr offert cet iMac Bondi Blue auquel j'avais rajouté une carte SCSI qui au final ne m'aura jamais réellement servie, les appareils USB arrivant rapidement. Cette technologie vieillissante était encore performante, mais elle était devenue plus difficile à utiliser.

Aujourd’hui, je rédige ce texte sur un MacBook Pro M3 haut de gamme (48 Go de RAM et 1 To de SSD) et j’ai un nouveau Mac mini M4 sur mon bureau. Cependant, je continue d’utiliser deux Mac Pro 2013 (le design controversé « poubelle ») avec des écrans Apple de 27 et 30 pouces. J’utilise aussi toujours un iBook Tangerine uniquement pour faire tourner Groove Maker. J’aimerais tellement pouvoir remplacer sa batterie pour qu’il retrouve sa mobilité.
 
Je n’ai jamais envisagé d’achat chez Apple avant 2010 et l’iPhone 4 et voici pourquoi :

Commençons par le Mac : ma vie professionnelle a commencé en 1985, une époque où les Mac étaient beaucoup plus chers que les PC, et ne proposaient pas les logiciels professionnels de mon domaine d’activité : pas encore d’AutoCad ou de MicroStation pour le dessin industriel, pas d’équivalent à ce qui existait sur PC pour des calculs de structures (Robot entre autres). Une belle boîte et une belle image affichée à l’écran ne font pas tout, tout le monde n’est pas graphiste ou musicien. Si on ajoute à cela le fait que Multiplan, puis Excel, Wordperfect et Word étaient suffisamment efficaces sur un PC tournant avec DOS, le PC s’est imposé pour le travail. Beaucoup ici mentionnent une approche ludique du Mac, s’extasiant sur des jeux qui n’ont pourtant pas eu une grande postérité. À titre personnel, étant passé par le ZX81, le Commodore 64 et l’Amstrad CPC 464, il m’a semblé cohérent de me diriger vers le monde des PC, où commençaient à foisonner les logiciels ludiques.

Et cela a duré des années, pour ma plus grande satisfaction, malgré les versions plus ou moins stables de Windows.

Serait-ce donc l’iPhone qui m’a décidé, à lui seul, de remettre mon choix en question ? Pas du tout, le premier iPhone m’a laissé complètement froid ; très fervent utilisateur de calculettes et de PDA, je disposais d’une belle collection de calculateurs HP, et de PDA (Psion, Pilot, PocketPC) certains de ces derniers étant ouverts sur l’internet en liaison infrarouge ou BT avec un téléphone portable, et si je regardais avec intérêt l’apparition des téléphones intégrant ces fonctions de navigation en un seul appareil, au moment du premier iPhone, la concurrence commençait à produire des smartphones corrects à des prix beaucoup plus abordables.

Mais alors pourquoi être passé à l’iPhone 4? Simplement pour ce qui fait, selon moi, toute la richesse (à tous les sens du mot) d’Apple, à savoir l’écosystème, surtout avec la synchronisation iCloud. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là, en 2010 et 2011, que je me suis équipé, en quelques mois, de l’iPhone 4, d’un MacBook Pro 17 et d’un iMac puis d’un iPad, remplacés et complétés depuis par des dispositifs de même marque.

En conclusion, sur les 50 ans d’existence, je ne retiens pour ma part que les 15 dernières années où Apple a réellement eu un impact.