Après quelques sorties avec mon nouveau 40D, un petit bilan provisoire.
Commençons parce que je regrette de mon 350D :love: . L'interrupteur de mise en marche est assez mal fichu sur le 40D. Le poids et l'encombrement ; Je suis un adepte du compact et léger, l'appareil étant plus souvent sur l'épaule qu'en fonction ; Le poids des lentilles que je monte dessus me suffit amplement pour la stabilité. En fait, c'est tout pour les regrets, mis à part ce petit bug intermittent qui fait que le déclenchement ne se fait plus qu'en fin de course du poussoir et non juste lorsque la résistance à l'appui cède. Ca sent le retour en SAV
.
Ce qui me plaît concerne tout d'abord ce que je suis venu chercher : l'efficacité de l'autofocus
. C'est la raison qui m'a fait quitter le 350D. Ce dernier n'est pas assez efficace en base lumière et pas assez précis en très courte profondeur de champs. En faible lumière, la différence est évidente. Je n'ai pas encore eu l'occasion de tester la précision vu que je m'intéresse plutôt aux grandes profondeurs de champs en ce moment. C'est cet intérêt qui ma également poussé à changer de boîtier. Jai besoin de fermer le diaphragme et donc de monter en sensibilité. Le faible bruit du 40D en haute sensibilité est bienvenu. Mais pour l'instant, je n'ai pas noté un gain très important : le 800 iso du 40D me semble légèrement plus bruyant que le 400iso du 350D (je travaille en RAW surexposé). Mais le 400 iso est nickel et le 1600 est exploitable (ce n'est pas un D3 non plus
). Je note toutefois une tendance à la solarisation sur le rouge (donc la peau) à partir de 800 (éclairage tungstène). Excepté ces deux points, le 350D m'allait très bien.
Mais il y a d'autres trucs qui me plaisent aussi. Une molette pour la vitesse et une pour le diaphragme : cela me va bien vu que je suis toujours en manuel. Ce boîtier semble plus robuste. Je peux le sortir sous une légère bruine ou risquer quelques embruns (l'électronique du 350D réagit mal aux ambiances humides) :affraid: . Le verre de visé avec grille que j'ai installé me ravit (avec le cash back dessus, il ne fallait pas se priver). La visé plus large est bien agréable. Le nombre de collimateurs est important et malgré tout, leur mode de sélection permet de choisir assez vite le collimateur désiré. Tous les paramètres d'expositions sont dans la visée. Il n'est plus nécessaire d'en sortir si ce n'est pour jeter un il sur la courbe. Le mode "live view" me facilite bien les choses avec mon objectif à mise au point manuel. Mieux, il corrige la luminosité afin de garder une image lisible lorsque l'on ferme le diaphragme pour tester la profondeur de champs. On peut vraiment estimer la netteté d'une grande profondeur de champs avec le diaphragme fermé (ce n'est exploitable en faible lumière). C'est bien pratique. Le menu personnalisable me permet d'accéder très rapidement aux rares fonctions que je sollicite
. Je ne vais jamais dans les autres menus du coup. La surenchère de pixels qui alourdi mon disque et ralenti Lirghtroom est finalement intéressante sur un point : je n'hésite plus à chercher un nouveau cadrage au tirage. Enfin, il me semble que la transition vers les zones brûlées est plus douce. On a moins l'impression d'une découpe au cutter.
Je finis sur une petite note moyenne histoire de rester français.
Je nai pas encore pu noter une différence de dynamique. Par ailleurs, vu la taille du bousin, ils auraient pu mettre un bouton de déclenchement en bas à droite pour le cadrage en mode portrait.
