Quand je vais chez elle, je ne prend plus l'ascenseur. Un étage c'est court (non, je ne me rend pas chez le podologue) et la machine m'amène décidément trop rapidement devant cette porte filmée. Le coeur n'a pas le temps de battre au bon rythme, les tremblements de s'estomper, le souffle de se poser. Les escaliers tournent et mon regard se perd alors suffisamment sur ce mur qui défile pour me concentrer sur l'axe de cette rotation qui finalement se retrouve être moi.
Il a tout de même un inconvénient cet escalier. Pourquoi n'ont-ils pas mis d'interrupteur à l'entrée du couloir qui y mène ? Tous ces matins à se taper un sprint de la porte au bas des marches pour atteindre le bouton avant que le battant ne se referme brusquement et me laisse alors dans cette obscurité si angoissante. Je me pose la question alors que je sais que finalement il est à l'image de l'endroit où je me rend : peur du noir qui nous envahit et course contre la montre pour atteindre la lumière.
Non, je n'y croise personne dans ces escaliers. Ils m'amènent, me ramènent...toujours dans cette course solitaire. Et je l'ai choisi ainsi.
Il a tout de même un inconvénient cet escalier. Pourquoi n'ont-ils pas mis d'interrupteur à l'entrée du couloir qui y mène ? Tous ces matins à se taper un sprint de la porte au bas des marches pour atteindre le bouton avant que le battant ne se referme brusquement et me laisse alors dans cette obscurité si angoissante. Je me pose la question alors que je sais que finalement il est à l'image de l'endroit où je me rend : peur du noir qui nous envahit et course contre la montre pour atteindre la lumière.
Non, je n'y croise personne dans ces escaliers. Ils m'amènent, me ramènent...toujours dans cette course solitaire. Et je l'ai choisi ainsi.