De la vie des macgéens V2.0

ps : purée ! Je me suis relu et j'ai quand même un peu honte ... ... :face_with_rolling_eyes:
Honte de quoi au juste ? D'expliquer que parfois les coups il vaut mieux les donner que les recevoir. T'inquiète TheBig ,ta décision était la bonne.
Ton petit fils a raison , les cons parfois il faut les afficher, ça fait du bien et ça peut être salvateur.
Tu as eu ce sursaut, ce courage ,ce déclic c'est ce qu'il faut retenir et laisser les cons là où ils sont.
Marrant, si je puis dire, les trajectoires que peuvent prendre nos vies.
 
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Réactions: thebiglebowsky
Marrant, si je puis dire, les trajectoires que peuvent prendre nos vies.
Je me demande souvent si ces trajectoires sont complètement aléatoires ou définies par nos actes présents ou passés - une sorte de karma ou alors de loteries ?

A l'heure de faire une sorte de bilan de ma vie, je m'aperçois que les chemins de traverse ont été nombreux, souvent faciles mais parfois difficiles et douloureux ... malheureusement ils sont impossibles à retracer dans le détail ... j'emporterai les secrets de la vie dans ma tombe, ce qui me donne l'occasion de ressortir ma blague pourrave : "Peut être qu'un jour on aura l'occasion de prendre un ver ensemble dans un avenir que j'espère lointain !" ... :joy: :joy: :joy:
 
  • Haha
Réactions: peyret
Je ne suis pas inscrit à ces réseaux et je pense que si j'avais été jeune aujourd'hui je ne l'aurais pas plus été. J'avais la volonté de ne pas suivre la masse et du coup je ne fréquentais pas les bars et je n'ai jamais fumé. Je vis dans mon monde et dans celui-ci il n'y a pas de harcèlement heureusement.
J’étais aussi de ces personnes-là. Je me faisais souvent railler par mes pairs, notamment en prépa où je refusais catégoriquement de me soumettre aux diverses humiliations publiques, regroupées sous l’euphémisme « bizutage ». Je n’ai, de même, jamais fumé, et il doit y avoir trente ans que je n’ai pas bu une goutte d’alcool. J’avais goûté pour la première fois à mes dix-huit ans, mais, ce liquide m’ayant dégoûté, je n’en ai plus jamais repris jusqu’à ce jour. Mes camarades me prenaient pour un fragile, qui craignait de petits riens. Moi, j’avais conscience de la stupidité de leurs « jeux »… Dans le lycée où j’avais fait ma prépa scientifique, la coutume était de brûler une mèche de cheveux du major du dernier devoir, sur la tête même de celui-ci, avant d’éteindre le feu en lui balançant à la figure un seau plein d’eau glacée. De ce que l’on m’a raconté, il y avait déjà eu des accidents… Là où j’avais fait ma prépa littéraire, étrangement, c’était bien plus calme, pour une raison que je ne saurais expliquer.
 
Ce qu'on appelle le "bizutage" c'est effectivement dangereux. J'en ai fait l'expérience bien malgré moi, plus un mauvais souvenir qu'une réelle mise en danger.
Aujourd'hui encore, à moins de 50km de chez moi, un cas exceptionnel...
 
Mon bizutage de prepa fut plus rigolo qu'autre chose, entre se faire maquiller au feutre plus ou moins indélébile, vendre du PQ aux passants ou s'entasser le plus possible dans une vespasienne (certains étaient montés sur le toit, qui avait plié...)
 
Je n’étais pas trop fana de bizutage à mon entrée en classe prépa, mais cela a été finalement assez raisonnable aussi dans mon lycée : quelques séances de pompes et d’entraînement à défiler à la queue leu leu en chantant quelques chansons paillardes classiques, sans brimades, ni violences, ni gestes ou attitudes déplacés. Le but était de préparer un défilé en centre ville au cours duquel, pendant notre prestation, les passants et commerçants étaient invités à verser une aumône, ceci en vue de recueillir une cagnotte pour aider aux frais de déplacement pour les oraux des concours pour les élèves les moins fortunés.

Il n’y avait pas de bizutage dans l’école d’ingénieurs que j’ai ensuite intégrée (il y a bien eu une journée d’intégration avec tournée du Beaujolais, mais là certains se sont mis tous seuls dans des situations scabreuses, sans y être poussés…)

Par contre, après mon diplôme, j’ai eu l’occasion de faire une formation à l’école navale où j’ai pu observer quelques situations un peu limite, par exemple au mess, des bordaches de 2ème année obligeant les bleus à manger, le midi, à quatre pattes sous leur table, et seulement ce que leur donnaient leurs tortionnaires, sans couverts, et ceci pendant près d’un mois, sans intervention particulière de l’encadrement… Et il se passait également des trucs certaines nuits dans les chambrées, d’après ce que l’on entendait dans les longs couloirs. Je pense toutefois que cela a dû changer depuis les années 80.
 
Ok, on se raconte ?
J'en suis.
Je n'étais pas un nerveux au grand dam de mon petit frère beaucoup plus "hargneux".
Un jour que je sortais de l'école primaire moi le grand suivi de (collé par, devrais-je dire) mon frangin (me lâchait pas d'une semelle - de l'amour, certainement), un autre vient me les briser, se la raconter auprès de moi. "T'es mon grand frère, fais quelque chose" m'a sorti, en substance, mon petit bonhomme. Je n'ai rien fait. Il lui a tiré une grosse mandale. L'autre se l'est morflé et l'a fermé.
Et il a fallu que je vive avec ça. Le grand qui se fait venger par le petit.
Ben, finalement, on m'a beaucoup moins faich.
Et quand nous avons changer d'école (à l'époque, à cause de mon père qui faisait les chantiers, on se faisait au moins 2 écoles par année scolaire), j'ai décidé que c'était à moi de faire le boulot.
J'avais peut-être l'air plus sûr de moi, je ne sais pas, mas on ne m'a plus jamais vraiment cherché des noises.
Mes dernières années, disons à partir de mon redoublement en 4ème, j'étais dans la catégorie des "populaires".
D'autant plus populaire que je ne profitais pas de cette notoriété artificielle pour asseoir une quelconque supériorité.
Ça m'a franchement facilité la vie.
Et cette popularité ne m'a jamais vraiment quittée.
Mais il ne faut pas se leurré.
Si ça facilite, ça ne fait pas de moi quelqu'un d'exceptionnel.
Au final, je ne suis qu'un parmi tant d'autres.
Et c'est très bien comme ça.

PS : Question bizutage, je n'ai jamais eu à en subir.
C'est tant mieux, je trouve ça d'une bêtises affligeante.
Je n'ai jamais, non plus, suivi d'études dans le genre d'école où ça se pratique.
Rien que des écoles où les plus grands prenaient très au sérieux leur rôle de grand en ignorant les petits.
C'était leur donner trop d'importance que de s'abaisser à les martyriser.
 
Dernière édition:
Je n'ai jamais, non plus, suivi d'études dans le genre d'école où ça se pratique.
Rien que des écoles où les plus grands prenaient très au sérieux leur rôle de grand en ignorant les petits.
C'était leur donner trop d'importance que de s'abaisser à les martyriser.
Il ne s'agit pas de grands et de petits, mais d'une sorte de rite d'initiation, malheureusement souvent dévoyé dans sa forme, qui devrait permettre à des individus de marquer leur entrée dans une caste particulière au sein de laquelle ils seront donc intégrés après épreuve. La différence d'âge n'est donc pas un critère, si l'on se réfère aux rites d'initiation ou de passage divers : initiation de francs-maçons, rites de 1er franchissement de l'équateur des marins, enterrements de vie de garçon...
Ces rituels devraient juste s'appliquer avec le souci de la parfaite adhésion des intéressés, sans brimades ni violence ni mise en danger.