Ok, on se raconte ?
J'en suis.
Je n'étais pas un nerveux au grand dam de mon petit frère beaucoup plus "hargneux".
Un jour que je sortais de l'école primaire moi le grand suivi de (collé par, devrais-je dire) mon frangin (me lâchait pas d'une semelle - de l'amour, certainement), un autre vient me les briser, se la raconter auprès de moi. "T'es mon grand frère, fais quelque chose" m'a sorti, en substance, mon petit bonhomme. Je n'ai rien fait. Il lui a tiré une grosse mandale. L'autre se l'est morflé et l'a fermé.
Et il a fallu que je vive avec ça. Le grand qui se fait venger par le petit.
Ben, finalement, on m'a beaucoup moins faich.
Et quand nous avons changer d'école (à l'époque, à cause de mon père qui faisait les chantiers, on se faisait au moins 2 écoles par année scolaire), j'ai décidé que c'était à moi de faire le boulot.
J'avais peut-être l'air plus sûr de moi, je ne sais pas, mas on ne m'a plus jamais vraiment cherché des noises.
Mes dernières années, disons à partir de mon redoublement en 4ème, j'étais dans la catégorie des "populaires".
D'autant plus populaire que je ne profitais pas de cette notoriété artificielle pour asseoir une quelconque supériorité.
Ça m'a franchement facilité la vie.
Et cette popularité ne m'a jamais vraiment quittée.
Mais il ne faut pas se leurré.
Si ça facilite, ça ne fait pas de moi quelqu'un d'exceptionnel.
Au final, je ne suis qu'un parmi tant d'autres.
Et c'est très bien comme ça.
PS : Question bizutage, je n'ai jamais eu à en subir.
C'est tant mieux, je trouve ça d'une bêtises affligeante.
Je n'ai jamais, non plus, suivi d'études dans le genre d'école où ça se pratique.
Rien que des écoles où les plus grands prenaient très au sérieux leur rôle de grand en ignorant les petits.
C'était leur donner trop d'importance que de s'abaisser à les martyriser.