Ecoute, c'est la mer qui roule

Albert Camus...
Il décrit l'attitude de l'homme confronté à l'absurde de la condition humaine. Il formule à peu près cela dès 1938, quand il publie une critique de La Nausée, dans Alger-Républicain :
" Constater l'absurdité de la vie ne peut être une fin, mais seulement un commencement. C'est une vérité dont sont partis presque tous les grands esprits. Ce n'est pas une découverte qui intéresse, mais les conséquences et les règles d'action qu'on en tire."


"Le poison est dans le remède et vice versa."

:zen:
 
Splendide mes amours. :love:

Il y aurait bien quelques lignes que je mettrais.... mais c'est surement trop personnel et elle pourrait m'en vouloir, ce que je comprendrais et j'ai pas envie qu'elle m'en veuille
 
Bassman a dit:
Splendide mes amours. :love:
À l'affut d'une lumière qui éclairerait La Vie, mais on ne trouve pas toujours l'interrupteur.
Un autre Monde, un Monde invisible, celui qui n'a pas d'angles, mais des courbes, celui où les couleurs luisent comme si le soleil les frappait toujours directement, celui où les contours des choses se perdent dans une ombre brumeuse, comme le temps qui s'estompe et s'étire et se comprime, ce Monde invisible où il n'y a ni dimensions, ni points cardinnaux....

:zen:
 
ciel3.jpg


Le feu, si chaud, me reconforte, mais aussi me brûle.
Ce rouge si fort comme le coeur qui saigne, souffrance rappelant pourtant que je suis vivant.
Le bleu si doux comme la mer, apaisant mais qui me noie.

Flot de lave qui coule dans mes veines, douce colère. Magma incessant qui me ronge par ses explosions que je ne peux maitriser.

Monstre dans ma tête et pourtant seul ami. Agreable folie, destructrice douceur. Le temps est un refuge que je fuis. D'ailleurs de quoi me proteger ? Mon pire ennemi n'est autre que mon meilleur ami. J'ai confiance en ses doutes et doute de sa confiance.

Hier, demain ou aujourd'hui ? Hier pour regretter. Demain pour esperer. Aujourd'hui pour survivre. Alors je penserais a demain.
 
Une soirée entre amis. peut-être la dernière de l'été.
une vie qui refait son chemin petit à petit après des semaines de chaos.
et puis des mots. ceux de l'homme que j'aime, qui me glisse à l'oreille qu'il est bien, qu'il est heureux. et que sa vie n'a pas changé.
instable, volage, séducteur insatiable. ce sont toujours ses mots, presque complices.
stop brutal de l'ascension retrouvée. retour aux ténèbres, après une dernière danse des corps. larmes irrépressibles. le désarroi de L.
ne plus le laisser jouer avec ma vie. renoncer à cet enthousiasme béat et utopique. ne pas regretter d'être celle qu'on est. au contraire. le laisser à ses jeux de rôle si destructeurs. se décider à entendre et écouter les autres sirènes, qui se sont mises à retentir depuis quelques jours. ne pas les repousser. j'ai besoin de force pour quitter cet homme.
j'étais prévenue. je suis une rêveuse. une idiote qui écoute la pluie tomber.
dites monsieur camisol, vous qui avez l'air d'être un expert en la matière, j'étais censée réagir comment?
 
La joie prolonge la vie ( Mr.Ben Sira )
- "et pour prolonger la joie ?" (Lui ou EllE )
-" Garder l'espoir, Aimer rire et Rire pour Vivre, Aimer la vie, Aimer recevoir, Aimer donner, Aimer partager, Aimer tout court !! " (EllE)


Dis moi toi l'Inconnu (e)

Crois-tu que le Bonheur existe ?
Tu sais celui qui n'existe nulle part ailleurs.

Crois-tu encore au pouvoirs des Caresses ?
Tu sais celles qui n'existent nulle part ailleurs.

Crois-tu que l'Inconnu existe ?
Tu sais celui qui n'existe nulle part ailleurs.


Crois-tu que nous ayons Le choix de la Différence ?
Cette différence qui ne devrait exister nulle part ailleurs.

Crois-tu que la Séparation c'est perdre ?


"La vie nous donnera, encore et encore, des fenêtres sur le monde pour continuer à rire avec la vie et de vivre pour rire."


"Je te dis toute mon amitié, nous ne nous connaissons pas, mais le peu est présent. Je vais , le ciel est bleu, le vent a chassé les gros nuage de "larmes", le soleil est là.
Je voudrais que pour toi ce soit la même chose.
 
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Réactions: camisol
Peut-on être une femme sans jamais connaitre le desarroi de l'amour ?
On souffre, un temps indefinissable mais toujours trop long, d'une passion qui se transforme inévitablement en haine losque la distance s'installe...puis on se revoit...et on crois toujours en cet amour éternel.
Mais cet amour n'est pas amour...il y a tromperie : il y en a un qui vit pour l'autre et l'autre qui vit pour soi. Et l'un souffre !
Alors que faire quand on se dit que céder à son coeur ne peut apporter que du bonheur...mais que l'on sais que ce bonheur ne sera qu'infiniment trop insignifiant face à la souffrance qu'il entrainera ?
On se posera toujours la question et on ne saura jamais quel est la bonne voie a suivre !
...
Je viens de lire toutes vos <<âmes>> et cela m'a retourner les émotions, les unes sur les autres, formant qu'un tas infâme de ressentiments suintants....
Je ne suis pas sûre de savoir laisser filer mon intérieur par l'intermédiaire d'un clavier en plastique (en tout cas moins que par le HB...hein mon poilu de chouchou :)) mais je dois avouer que vous avez su créer un nid chaleureux et sécurisant pour les âmes sensibles et ceci m'aménera surement à repasser par là le jour ou je saurai cracher mon venin correctement...:up:
:love: à ceux qui crée l'avenir de ce monde...on ne se comprendra jamais assez !
 
macelene a dit:
"Je te dis toute mon amitié, nous ne nous connaissons pas, mais le peu est présent. Je vais , le ciel est bleu, le vent a chassé les gros nuage de "larmes", le soleil est là.
Je voudrais que pour toi ce soit la même chose.


ce message me va droit au coeur.:D plus que tu ne peux l'imaginer ;) merci macelene. :zen:
 
Bassman a dit:
ciel3.jpg


Le feu, si chaud, me reconforte, mais aussi me brûle.
Ce rouge si fort comme le coeur qui saigne, souffrance rappelant pourtant que je suis vivant.
Le bleu si doux comme la mer, apaisant mais qui me noie....

j'ai toujours pas la possibilité de faire tourner ta boule. :mad: tu sais ce fameux message "vous devriez..".
mais c'est la deuxième fois que j'en avais envie.
alors voilà. :up: :up:
 
Je me prend a rêver, ou me souvenir.
Besoin de petits bonheurs, comme un petit déjeuné partagé.
Jardin frais, le soleil perse gentiment, l'herbe est humide, chacun en pyjama, coiffure désorganisée par une nuit passée. On s'embrasse, content de se retrouver alors qu'on ne s'etait pas perdu.

Table bien vite dressée, chacun amène son quelque chose. Odeur si douce d'un café en train de passer gentiment, le lait qui chauffe dans sa casserole, le pain tout chaud que le boulanger vient de faire, les croissants généreux, la confiture de la mamie.

Reprises des discussions de la soirée d'avant pas finie, interrogations sur la disparition subite du sucre. Un simple et évident bonheur.
 
Moi aussi je peux? :)

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Le soleil vient de se lever
Encore une belle journée
Il va bientôt arriver
L'ami Ricoré.

Il vient toujours au bon moment
Avec ses pains et ses croissants
L'ami du petit déjeuner
L'ami Ricoré.

Il choisit toujours la bonne heure
Celle où on chante tous en coeur
L'ami du petit déjeuner
L'ami Ricoré.


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Réactions: lumai et poildep
macelene a dit:
Crois-tu que le Bonheur existe ?
Non, c'est juste un mot pour désigner l'inaccessible...

Crois-tu encore au pouvoirs des Caresses ?
Oui, mais c'est éphémere. C'est un truc pour faire croire au bonheur.

Crois-tu que l'Inconnu existe ?
Sans le moindre doute. C'est une des rares choses en quoi je crois, même si j'en ai parfois peur.

Crois-tu que nous ayons Le choix de la Différence ?
Je ne crois pas en la différence. Alors le choix...

Crois-tu que la Séparation c'est perdre ?
Non. Ça peut être gagner, parfois. Souvent même.

:zen:
 
Je me l'interdisais jusqu'ici, mais je ne peux pas rester de marbre. Je suis partagé entre tant de sentiments à votre lecture : éblouissement, enchantement, mélancolie, amour, colère souvent. Mais comment osez-vous ? Qu'est-ce qui vous permet d'agir ainsi ? Les larmes me montent alors que ça aussi, ça faisait longtemps que c'était proscrit. Au fond de moi. TOUT VA POUR LE MIEUX DANS LE MEILLEUR DES MONDES ! Que ça soit entendu !
Votre culture, vos sensibilités, vos plumes enchantées m'écrasent et me broient en faisant resurgir des écueils de mon passé.

Lisez ça, ce n'est pas de moi :
Opium, poison de rêve
Fumée qui monte au ciel,
C'est toi qui nous élève
Au paradis artificiel.
je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée,
Parfois j'ai son image
Dans un nuage de fumée.

Dans le port de Saïgon
il est une jonque chinoise
Mystérieuse et sournoise
Dont nul ne connaît le nom.
Et le soir dans l'entrepont,
Quand la nuit se fait complice
Les Européens se glissent
Cherchant des coussins profonds.

Et le soir au port falot
Les lanternes qui se voilent
Semblent de petites étoiles
Qui scintillent tour à tour.
Et parfois dans leur extase
Au gré de la fumée grise,
Le fumeur se représente
Ses plus beaux rêves d'amour.

Puisqu'on dit que le bonheur
N'existe pas sur la terre,
Puisse l'aile de nos chimères
Un jour nous porter ailleurs
Au paradis enchanteur
Plein de merveilleux mensonges
Où dans l'ivresse de mes songes
J'ai laissé prendre mon coeur.


La douleur est notre lot quotidien. Le bonheur est cette chimère que nul n'atteint mais qui semble orner tous nos visages. Nécessité sociale de paraître mieux qu'on est ? Intelligence salvatrice de la méthode Coué ? Sommes-nous au-dessus des autres quand on a vécu pire mais qu'on se montre aussi bien ou mieux ? Sommes-nous à plaindre lorsque nous nous brûlons les ailes à ce petit jeu ? Dois-je vraiment dire ce qui moi me fait mal ? Qu'est-ce qui me fait le plus mal ? Ce qui m'a touché et m'a mené si bas un jour ? un temps ? dans cette autre vie d'il y a si longtemps ? Ce que j'ai vu faire à d'autres dans des pays éloignés mais pourtant si proches ? Ce que je n'ai pas pu éviter et que je me reprocherai jusqu'à mon dernier soupir ? Pourquoi par moment le souhaite-t-on si proche ?

Vous êtes si beaux et j'ai moi aussi si mal.
 
Je sais ce que tu ressens et je suis proche de toi, même si je ne te connais pas, mon lecteur, mon frère. Baudelaire ne l'aurait pas écrit, nous n'y croirions pas, or nous ne voulons pas le croire autrement que désespérément. L'espoir est mort, vive le désespoir ! Mon cher Comte je vous salue bien bas.
Toi qui manie la compassion comme on manie le sourire de façade, sans vraiment le sourire, cesses là les belles blagues, défais-toi de ton joli masque crispé et compatissant. Qui crois-tu tromper ?
Je lis ces mots et je ris, je ris à en pleurer ou à en vomir. La nausée n'est pas loin. Aimer se donner le masque de la compassion à chaque mot, à chaque phrase écrite, à chaque instant, toujours sur la brêche, alors que l'on est soi-même que si peu sûr d'être le frère de celui qu'on écoute. Voilà qui prête à emprunter son rire à Homère à défaut de s'enterrer à jamais tel un Sisyphe plein d'espoir.
Toi, mon lecteur, mon frère... mais frère ne veut pas dire clone et ne voudra jamais le dire. Il avait raison Sartre, la nausée n'est pas loin quand on regarde la confrèrie humaine lorgner son gros orteil au milieu d'un champ de bataille. Molière m'entends-tu ? Baudelaire n'était-il pas un Tartuffe ? Sans doute que non, mon lecteur, mon frère, il a juste voulu pointer quelques similitudes égrainées au fil de ses souffrances et de ses amours, entre spleen et idéal.
Alors je dirais à qui veut bien l'entendre, heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage pour deviner ce qui reste en lui de véritable rire, de véritable paysage et de véritable sentiment.
Toi, mon lecteur, tu ressembles à mon frère mais nous n'avons pas les mêmes parents. Remercie le ciel ou pleure de tous tes mots ! Écoute la douleur de celui que jadis tu imaginas être ton frère et cesse de compatir avec des faux-semblants qui ne trompent personne, même pas toi. Regarde donc le miroir, il n'est même pas toi et cesse de sourire d'un sourire béat ! Vous en êtes un autre mon lecteur, mon frère.
 
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Réactions: camisol et touba
TibomonG4 a dit:
Je sais ce que tu ressens et je suis proche de toi, même si je ne te connais pas, mon lecteur, mon frère. Baudelaire ne l'aurait pas écrit, nous n'y croirions pas or nous ne voulons pas le croire autrement que désespérément. L'espoir est mort, vive le désespoir ! Mon cher Comte je vous salue bien bas.
Toi qui manie la compassion comme on manie le sourire de façade, sans vraiment le sourire, cesses là les belles blagues, défais-toi de ton joli masque crispé et compatissant. Qui crois-tu tromper ?
Je lis ces mots et je ris, je ris à en pleurer ou à en vomir. La nausée n'est pas loin. Aimer se donner le masque de la compassion à chaque mot, à chaque phrase écrite, à chaque instant, toujours sur la brêche, alors que l'on est soi-même que si peu sûr d'être le frère de celui qu'on écoute, voilà qui prête à emprunter son rire à Homère à défaut de s'enterrer à jamais tel un Sisyphe plein d'espoir.
Toi, mon lecteur, mon frère... mais frère ne veut pas dire clone et ne voudra jamais le dire. Il avait raison Sartre, la nausée n'est pas loin quand on regarde la confrèrie humaine lorgner son gros orteil au milieu d'un champ de bataille. Molière m'entends-tu ? Baudelaire n'était-il pas un Tartuffe ? Sans doute que non, mon lecteur, mon frère, il a juste voulu pointer quelques similitudes égrainées au fil de ses souffrances et de ses amours, entre spleen et idéal.
Alors je dirais à qui veut bien l'entendre, heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage pour deviner ce qui reste en lui de véritable rire, de véritable paysage et de véritable sentiment.
Toi, mon lecteur, tu ressembles à mon frère mais nous n'avons pas les mêmes parents. Remercie le ciel ou pleure de tous tes mots ! Écoute la douleur de celui que jadis tu imaginas être ton frère et cesse de compatir avec des faux-semblants qui ne trompent personne, même pas toi. Regarde donc le miroir, il n'est même pas toi et cesse de sourire d'un sourire béat ! Vous en êtes un autre mon lecteur, mon frère.
Clairvoyance ou coup de poker ?
 
WebOliver a dit:
Moi aussi je peux? :)

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Le soleil vient de se lever
Encore une belle journée
Il va bientôt arriver
L'ami Ricoré.

Il vient toujours au bon moment
Avec ses pains et ses croissants
L'ami du petit déjeuner
L'ami Ricoré.

Il choisit toujours la bonne heure
Celle où on chante tous en coeur
L'ami du petit déjeuner
L'ami Ricoré.


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ça par contre.. j'en reste tout ébaubi.
 
j'ai bien aimé que tu fasses l'Inconnu...

poildep a dit:
Non, c'est juste un mot pour désigner l'inaccessible...
ah ! tu parles du Bonheur, celui avec un grand B...


poildep a dit:
Oui, mais c'est éphémere. C'est un truc pour faire croire au bonheur.
Là c'est peut être aussi, la Tendresse...

poildep a dit:
Sans le moindre doute. C'est une des rares choses en quoi je crois, même si j'en ai parfois peur.
Tu vois moi aussi j'y crois à l'Inconnu

poildep a dit:
Je ne crois pas en la différence. Alors le choix...
Avoir le choix ??? Je ne sais plus

poildep a dit:
Non. Ça peut être gagner, parfois. Souvent même.
:zen: