Ecoute, c'est la mer qui roule

thebiglebowsky a dit:
Heureusement que j'ai encore ma mère et ses bons mots :

Pour la fête des mères, je lui paie un GSM pour qu'au moins je puisse l'appeler (pour qu'elle m'appelle, il lui faudra encore quelques années de pratique ;) ) ... sa première réaction : "on dirait une souris qui a la varicelle !!!!!!!!":eek: :love:

Ma mère a des "saints spécialistes" ... par exemple, Saint Dona en cas d'orages un peu violents ... alors, elle allume une bougie et fait le tour de sa maison avec la bougie dans une main et un chapelet dans l'autre ... le mois dernier, elle a glissé sur le carrelage et la bougie allumée est tombée sur le divan ... heureusement qu'il y avait une bouteille de Vittel à proximité !!!!!:love:

Quand j'ai envie de l'embêter un peu, je jure un bon coup ... faut la voir faire des signes de croix tellement vite qu'on voit même plus ses mains... on dirait un dessin animé du Coyote !!!!

Quand elle est en voiture avec moi, et que je freine un peu, elle penche en avant de façon proportionnelle à la force du freinage ... (elle ne met pas sa ceinture parce qu'elle n'a pas envie de la mettre !!!!) - mon petit jeu, c'est de freiner tout juste assez fort pour qu'elle frôle le tableau de bord sans l'emboutir ... j'en ai parlé avec mon frère, et il commence aussi à prendre goût à cette attraction !:love:

Pardon, man !!!!!!!!:D :D :D

Tiens, tiens, :D:D:D

J'en ai connu un comme ça: Mon père:love: :love: :love:
Il adorait de se servir du frein, parce que ma mère à coté ne pouvait pas s'empêcher de freiner en même temps.:D:D:D

Un jour en voiture il s'arrête à Aartrijke devant un fleuriste. Il sort 100 FB de son portefeuille et il envoie ma soeur de 10 ans chercher un gros bouquet de "pissenlits".* La tête de la fleuriste ...:D:D:D. Par contre ma soeur ne lui a pas adressée la parole pendant une semaine :love: :love:

* en français
 
thebiglebowsky a dit:
Hier, comme un lâche, j'ai quitté la maison pour prendre un peu l'air ... besoin de solitude et besoin de sentir le vent du large me fouetter le visage et sécher mes larmes par la même occasion...

Dur de voir celle qu'on a toujours aimé s'enfoncer dans une dépression qui ressemble de plus en plus à un abîme... dur de la voir se terrer sans plus envie de se soigner malgré que, tous, nous tentions de l'aider... dur de prendre journellement sur la gueule et de guetter avec angoisse l'apparition de la prochaine crise... dur pour moi et pour les enfants...:(

J'essaie de garder le moral, j'essaie de me convaincre que tout peut s'arranger et redevenir comme avant... mais je ne suis pas dupe de mes propres espoirs...:(

Je ne veux pas quitter le bateau qui sombre quitte à sombrer corps et âme avec lui...

L'Amour est toujours là ... qu'il me donne la force et la foi ... si Dieu le veut !

« Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour

Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour

Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours

Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs

Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours

Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours

Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour

Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour

Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour

Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour

Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains,
Amis le monde entier »
 
Quand l'amour n'est nourri que de subterfuges et de faux-semblants...
Difficile de faire, euh... faire pour de semblant (rime riche, ma parole ;) :D)
J'ai du mal à faire face sans crier ni pleurer...
et pourtant ça m'agace ce, depuis quelques années !
Comment lui dire que cette vie n'en est pas une... assez !
Casse-toi tu pues, là, t'ain, vraiment à... j'en ai assez ! (encore une rime riche, ma parole ;) :D)


Ca fait 20 minutes que j'ai écrit ce post (sans l'envoyer*), mais à les entendre toutes les deux (ma fille et sa reumé) à causer et rigoler, je baisse mon froc et ne sais qu'en penser :zen:


* EDIT : ménan, c'est loché :)
 
« Si je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis du bronze qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien.
L'amour est patient, L'amour est serviable, il n'est pas envieux; L'amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L'amour ne succombe jamais. »
 
Gilbertus a dit:
« Si je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis du bronze qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien.
L'amour est patient, L'amour est serviable, il n'est pas envieux; L'amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
L'amour ne succombe jamais. »

Rhôo, quelle grossiereté !
 
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Réactions: Gilbertus
Elle me happe, elle me sape, elle me suce et m'aspire l'âme, cette folie maladive. Elle ne crée pas elle détruit, elle n'inspire pas mais engloutit ; passivement elle s'installe cette paranoïa. A partir de rien, tout doucement, elle dessine des destins tragiques dans les souvenirs irrationnels d'un futur bien souvent irréel.

Je vacille... J'étais un pessimiste oublieux, prompt à rebondir sur le premier bonheur qui me nourrissait. Je m'effondre... Je ne suis plus qu'un esprit dans l'étau de ses angoisses spontanées ; Il entraîne mon c½ur dans une cacophonie de battements tétaniques.

Je me tourne vers le berceau de ma douleur y cherchant une improbable inspiration pour mon intelligence troublée. Mais je n'y trouve qu'une seule réponse : colère d'un autre homme... Folie de l'Homme. Rien n'en ressort si ce n'est la nourriture pestilentielle pour d'autres peur. Toujours elle me vide cette folie maladive.

Alors il m'entoure l'âme de son esprit, me prend sans les bras de sa tendresse, console cette chair meurtrie, dissipe les craintes. Il me construit, me reconstruit, inlassablement, jamais oublieux ni envahissant, juste imperturbablement présent. Et jusqu'à demain peut-être je suis enfin calme. Un peu de temps loin de cette folie, toujours plus chaque jour... Pour que lentement ces blessures invisibles se referment.
 
Je voudrais offrir à mes filles autre chose que l'héritage de ses sombres pensées qui s'infiltre dans ma vie.

Alors je me mure dans un silence, une absence qui frôle l'indolence. Qu'ai-je donc à offrir si ce n'est un père qui vacille ?

Je cherche dans l'exemple de celui qui me construit, un peu de force pour vivre au-delà de mes souvenirs parfois trop tristes.
« Ne cherche pas à vaincre, me dit-il, laisse-toi porter, c'est moi qui soutiens. »
 
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Réactions: katelijn
ça y est ! Les derniers fils de suture sont enlevés. C'est étrange : sensation de me réapproprier un bout de visage que l'on m'avait dérobé. J'appréhende ce zigzag boursouflé sur ma pommette, qui s'étiole en rayons irréguliers. Que me restera-t-il ? Cicatrices ? Traces ? Ou seulement le souvenir invisible ? Mes doigts s'inquiétaient. Je pensais palper une douleur. Cette chair, que le collagène ressoude, est rassurante ; elle raconte le lent, parfois « chatouillant » chemin de la guérison. C'est étrange... J'effleure ces quelques centimètres carrés d'épiderme, me demandant encore s'ils sont partie de moi, toujours inquiet d'y ressentir les résidus d'une souffrance si violente. La douleur n'est plus là, elle a glissé bien plus profondément, là où les appendices naturels de mon corps ne peuvent la toucher. Par mes mots, je l'ai transpirée de tous les pores de mon âme. Quelques lambeaux s'y attardent encore. Les plus sombres ? Les plus violents ? Je me souhaite prêt à les voir surgir, ne pas les retenir, les regarder en face malgré les échos qui en résultent. Si l'oubli ne peut s'établir, l'espérance d'une guérison paisible sommeille en moi.
 
Je n'ai jamais connu l'agression physique. Mais rayon agression psychologique j'ai eu mon compte cette année :rolleyes: Enfin je croyais. Mais c'est mal connaitre la vie.
Et comme il y a peu de raison que ça change, je ne serai plus désormais ce putching ball si pratique. Ce paravent si dédouanant de ses propres laideurs. Ne plus rien à voir à faire avec ce personnage, plus rien. Juste tirer un trait.
Le laisser avec ses certitudes.

Je suis juste un être humain. Etait-ce si difficile à comprendre ?
:eek:
:(
 
Là, j'ai envie de pluie de mer, de cette eau qui détrempe et lave. J'ai envie de sentir son goût salé dans ma bouche, son vent cinglant sur mon visage.
Que son froid s'insinue de ma peau jusqu'aux os. Substance saline qui envahit mes veines.
À l'horizon, voir ces nuages gris avancer et se méler. Finalement ne plus savoir si cette eau est d'air ou de mer.
M'imbiber de vent, de pluie et de sel.
 
lumai a dit:
Là, j'ai envie de pluie de mer, de cette eau qui détrempe et lave. J'ai envie de sentir son goût salé dans ma bouche, son vent cinglant sur mon visage.
Que son froid s'insinue de ma peau jusqu'aux os. Substance saline qui envahit mes veines.
À l'horizon, voir ces nuages gris avancer et se méler. Finalement ne plus savoir si cette eau est d'air ou de mer.
M'imbiber de vent, de pluie et de sel.
... Je l'ai déjà dit ... souvent ... ! La jetée d'Ostende est mon refuge quand tout va mal ... combien de fois n'ai-je pas mêlé mes larmes à la pluie, à ce vent salé qui pénètre au plus profond de nous..., ce vent qui purifie autant qu'il ravive les couleurs de nos âmes...
Qu'importe les passants, qu'importe les promeneurs ... les embruns lavent nos larmes et le vent les assèche ... comme c'est bon de sentir la vie couler sur son visage... ... ...:zen:
 
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Réactions: rezba
Je jette l'ancre dans cette eau tumultueuse pour laisser filer l'encre à tout va, pour la paix de mon âme. Je retourne dans mon océan de douleurs et de joies passées, je tourne, je virevolte, je me pose, je redécouvre, je réapprend...
A première vue, rien de bien exceptionnel, sauf le plaisir de relaisser sa main glisser sur une feuille, au lieu de tapoter sur une machine sans vie. Le temps passe et je ne sais si au bout de cette route je retrouverais la quiétude, ou si cette ½uvre, qui n'aura rien d'un prix goncours, restera inachevée comme tous ces « arts » que j'ai laissé à l'abandon, en cours de création, par peur de la fin, par pseudo manque d'inspiration, par angoisse de l'inaptitude.
Au diable! Ce récit détaillé de ma vie, même déchronologique, n'a pas la même fin. Je ne veux pas l'apaisement d'un instant, le même apaisement éphémère de l'opium; je veux tourner la page et fermer mon roman pour enfin réécrire une nouvelle histoire. J'ai besoin de pureté pour atteindre mes nouveaux sommets.
Le mystère reste encore entier quand à la réussite de mon défi, mais l'espoir fais vivre.
Je ne pourrais effacer la personne que je suis, j'aurai même besoin de moi pour continuer ma route, mais j'ai besoin d'un nouveau sourire !
Aspirer à l'au delà ne sert à rien si on traine continuellement ses fardeaux...
 
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Réactions: mado et Malow
J'étais inquiète pour EllE, et je le suis encore. EllE a une manière de poser les mots d'une façon incroyable et tellement douloureuse, mais aussi tellement sensuelle. Trop réel pour le croire.
J'aime la lire... Ses mots sont forts, comme une griffure d'épines de Rose... EllE me manque.
JE voudrais tant pouvoir lui dire que tout va s'arranger mais je sais qu'elle ne me croira plus jamais.
In'ch HAllah.. pourrait-elle dire... Mektoub... C'était écrit tout ça...? JE ne sais pas.
Je ne veux me résoudre, ni le penser, ni le croire...
MAis quels sont les mots qui appaisent, quels sont les mots qui permettent de retrouver le sourire face à cette ViE...?
Grand chaos... Tremblement de MOnde... Grande crevasse...
Lire et relire encore... retenir des larmes...
Mince... je dois encore continuer d'accomplir le quotidien... Je veux encore lui dire qu'il y a de la place dans le c½ur des gens qui l'Aime, tout simplement.
LAisser les blessures se refermer... Mais je sais que la cicatrice est trop grande...
Alors...
 
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Réactions: WebOliver
macelene a dit:
Alors ... il faut aimer ... s'éclabousser d'amour ... vivre, aimer et se souvenir pour que l'absence se fonde dans une présence ineffable mais ô combien douce et réconfortante ...
Ils sont là ... tout autour de nous ... ils vivent avec nous et surtout par nous ... ils sont nous ... ...:zen:
 
macelene a dit:
LAisser les blessures se refermer... Mais je sais que la cicatrice est trop grande...
Alors...

thebiglebowsky a dit:
Alors ... il faut aimer ... s'éclabousser d'amour ... vivre, aimer et se souvenir pour que l'absence se fonde dans une présence ineffable mais ô combien douce et réconfortante ...
Ils sont là ... tout autour de nous ... ils vivent avec nous et surtout par nous ... ils sont nous ... ...:zen:

L'Amour... Le seul qui nous sauve, qui nous soigne. Celui dont nous avons tant besoin et qui nous manque pourtant cruellement.

Mais cet amour on nous l'a trop vendu. On nous le montre sous toutes les coutures. On nous le présente se remède miracle qui a force d'artifices se perd dans les passions artificielles de nos sentiments éphémères. On la rangé dans une case ; on la ramené au niveau de notre humanité vénale et égoïste. On en a fait un simple sentiment superficiel de nos pulsions, oubliant qu'il se travail, se construit s'entretient et que parfois rime avec effort et patience, tolérance et encouragement.

Mais il existe cet Amour qui donne plus qu'il ne reçoit, qui supporte plus qu'il ne pèse. Il existe, loin de nos incrédulités légères et futiles et de nos clichés tragiques et compulsifs. Cet Amour nous réconcilie avec la vie, nous reconstruit, nous révèle notre valeur... Il nous sauve... Mais qui témoignera pour elle de cet Amour ?
 
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Réactions: Human-Fly
Voilà, une très, très mauvaise nouvelle est définitivement confirmée ce matin... :( :( :(

4 ans de lutte, de rémissions, de rechutes.
Et cette saloperie aura finalement le dernier mot.

Elle ne fêtera pas ses 36 ans... et le petit T. n'aura connu sa maman que malade...

J'écoute... j'écoute... mais de la mer, aujourd'hui, ne me parviennent que de sinistres échos...
Ceux d'un ami qui pleure, de sa compagne qui souffre et l'infini tristesse s'ajoute à l'amitié qui nous lie...
 
LeConcombreMaske a dit:
J'écoute... j'écoute... mais de la mer, aujourd'hui, ne me parviennent que de sinistres échos...
Ceux d'un ami qui pleure, de sa compagne qui souffre et l'infini tristesse s'ajoute à l'amitié qui nous lie...
...ce soir, j'aurai une pensée pour eux ... et pour toi ....:zen:
 
LeConcombreMaske a dit:
Voilà, une très, très mauvaise nouvelle est définitivement confirmée ce matin... :( :( :(

4 ans de lutte, de rémissions, de rechutes.
Et cette saloperie aura finalement le dernier mot.

Ah ! P... de maladie. On dit la justice aveugle, mais la maladie l'est toute autant. Mais en plus, la vicieuse, elle se moque de la justice. Elle frappe même ceux qui nous semblent le moins dignes de souffrir et partir. Elle frappe sans relache laissant derrière elle un sillon de souffrances et de souvenirs amères au goût de "pourquoi elle/lui ?"

Même si je sais que ces mots ne consolent pas, je te les laisse, LeConcombreMaske, comme autant de fils tangibles à mes pensées qui t'accompagnent.
 
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Réactions: macelene
LeConcombreMaske a dit:
Voilà, une très, très mauvaise nouvelle est définitivement confirmée ce matin... :( :( :(

4 ans de lutte, de rémissions, de rechutes.
Et cette saloperie aura finalement le dernier mot.

Elle ne fêtera pas ses 36 ans... et le petit T. n'aura connu sa maman que malade...

J'écoute... j'écoute... mais de la mer, aujourd'hui, ne me parviennent que de sinistres échos...
Ceux d'un ami qui pleure, de sa compagne qui souffre et l'infini tristesse s'ajoute à l'amitié qui nous lie...



C'est en ces moments
que je me plaîs à penser que le meilleur reste à venir.
au delà de toutes les merdes que nous essuyons ici bas.