Ecoute, c'est la mer qui roule

WebOliver a dit:
Je vous suis.

Pas moi, mais c'est vraiment le genre de discussion plus simple en réel qu'en virtuel. :)

Pas envie de passer à nouveau pour un macho, un désabusé ou un pessimiste (voir les trois) alors que ce n'est pas le cas (ou bien, cherchez l'intrus!). Pas le temps non plus, je viens de me vendre au très grand capital! ;)
 
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Réactions: WebOliver
Et moi, je suis pour l'abandon total... et temporaire.

Cloisonné dans le temps. Ou dans l'espace. Ou dans une de mes vies.
Je veux être un intermittent de l'abandon total. Pour vivre totalement.

Et je trouve que cette discussion, assez cloisonnée, d'ailleurs, à certains contributeurs, n'est pas si compliquée que cela, en "virtuel".



:love:
 
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Réactions: macelene
camisol a dit:
Et moi, je suis pour l'abandon total... et temporaire.
dans une de mes vies.
:love:

Elle aussi ....

Elle a même sacrément besoin d 'Écouter la Mer qui roule ...
Ce soir son c½ur saigne de nouveau. La blessure s'est rouverte.
Elle a l'impression à nouveau de chercher son air...
Ne voit pas d'issues, pas la fin du tunnel. Pourtant on l'écoute, Elle écoute..
Mais elle ne sait plus, ne veut plus savoir.
Se demande encore une fois pourquoi Sa Vie a pris ce chemin si tortueux.
Elle veut s'échapper, pour n'avoir rien à penser, ni rien à dire..
Ne plus, ne pas partager cette douleur. La gommer à jamais.
Elle sait pertinement qu'Ils souffrent plus qu'Elle, tellement plus qu'Elle.
Elle a beau proposer des mains tendues, personne ne lui tend la main de l'autre côté..
Il y a certainement des moyens pour oublier. Mais Elle ne trouve rien.
Si peu de brèches, si peu d'écrin où lover sa tendresse.
Il écoute, il L'écoute. Pas de clefs.
Alors Elle pleure. Oh! pas longtemps. Plus de larmes...
Elle veut juste trouver le sommeil ... :zen:
 
La chaleur m'écrase sur le lit, mon ventre s'incruste dans les draps. Trempés. De la fenêtre de l'hôtel, je vois le bout de la corniche. Et le Frioul, qui se découpe. Deux mouettes reluquent, en vol stationnaire.
- J'ai soif, dit-elle.
Les Baby Namboo's martèlent leur trip sur les minis enceintes. Je me lève, porté par cette vague qui, pourtant, m'a projeté en l'air, il y a quelques minutes.
Cette fille m'insuffle de l'énergie.
Je bois. L'eau glacée entre dans mes chairs. Je me penche sur ses lèvres, et laisse glisser le contenu de ma bouche dans la sienne. Elle déglutit. Une fois. Deux fois. Elle boit encore le petit filet d'eau froide qui passe entre mes lèvres.
Sa langue les écarte, s'insinue. Fraîche.
Je roule sur le lit. Elle s'assoit sur moi, encore. Plaque mes mains.
Crucifié, je la regarde une nouvelle fois rire de son excitation.
Ma pompe à adrénaline produit toujours. Pas de répit. Elle la dompte, avec lenteur.
'cause her name is sweetness, murmure Tricky.
Je suis aussi défoncé que lui.
Au naturel. Coktail radical. Saturation d'alpha-androstérone. Sérotonine. Dopamine. Un trait de phényléthylamine. Rajouter de la testostérone en quantité.
Les molécules dansent autour de nous, gazs enrobants.
Déconstruction clinique de nos orgasmes. Eclair de lucidité intellectuelle. Immédiatement envoutée par l'animalité rugissante des deux corps.
Effleurer l'iPod. Closer. Plastikman. Techno minimale. 76 minutes de lacets constricteurs.
Abandon. Total. Confiant.
Amants. Jusqu'à l'épuisement.
Remplir encore la boite à souvenirs. Garder nos parfums imbriqués. Aux fonds de nos nez. Plusieurs jours durant.
Sourire en l'évoquant, lorsqu'on marchera seul dans la rue, demain.
Repousser la ville, ses odeurs, ses bruits. Laisser le souvenir du ressac s'insinuer. Hébété.
 
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Réactions: mado
camisol a dit:
La chaleur m'écrase sur le lit, mon ventre s'incruste dans les draps. Trempés. De la fenêtre de l'hôtel, je vois le bout de la corniche. Et le Frioul, qui se découpe. Deux mouettes reluquent, en vol stationnaire.
- J'ai soif, dit-elle.
Les Baby Namboo's martèlent leur trip sur les minis enceintes. Je me lève, porté par cette vague qui, pourtant, m'a projeté en l'air, il y a quelques minutes.
Cette fille m'insuffle de l'énergie.
Je bois. L'eau glacée entre dans mes chairs. Je me penche sur ses lèvres, et laisse glisser le contenu de ma bouche dans la sienne. Elle déglutit. Une fois. Deux fois. Elle boit encore le petit filet d'eau froide qui passe entre mes lèvres.
Sa langue les écarte, s'insinue. Fraîche.
Je roule sur le lit. Elle s'assoit sur moi, encore

ET LA ELLE PETE

. Plaque mes mains.
Crucifié, je la regarde une nouvelle fois rire de son excitation.
Ma pompe à adrénaline produit toujours. Pas de répit. Elle la dompte, avec lenteur.
'cause her name is sweetness, murmure Tricky.
Je suis aussi défoncé que lui.
Au naturel. Coktail radical. Saturation d'alpha-androstérone. Sérotonine. Dopamine. Un trait de phényléthylamine. Rajouter de la testostérone en quantité.
Les molécules dansent autour de nous, gazs enrobants.
Déconstruction clinique de nos orgasmes. Eclair de lucidité intellectuelle. Immédiatement envoutée par l'animalité rugissante des deux corps.
Effleurer l'iPod. Closer. Plastikman. Techno minimale. 76 minutes de lacets constricteurs.
Abandon. Total. Confiant.
Amants. Jusqu'à l'épuisement.
Remplir encore la boite à souvenirs. Garder nos parfums imbriqués. Aux fonds de nos nez. Plusieurs jours durant.
Sourire en l'évoquant, lorsqu'on marchera seul dans la rue, demain.
Repousser la ville, ses odeurs, ses bruits. Laisser le souvenir du ressac s'insinuer. Hébété.

PAS MAL ...
 
camisol a dit:
Y'a déja des moustiques ? :D
En Camargue aussi, y'avait plein de moustiques, hier. ;)
Et un soleil écrasant. :D

PAs trop de piqûres ??? :siffle:

Il me manque ce soleil écrasant .... ;) :style:
 
Tout ça est telllement vrai... Et bien restitué. :zen:
Tu sais quoi ? Je me faisais un café parfois, dans ces moments-là. Surtout avec le garçon, il mettait des plombes à se rendormir.

J'aimerais bien arriver à écrire sur mes enfants. Faudrait que j'essaye, peut-être ;) :D
 
Si les fenêtres sont grandes ouvertes il faut le laisser entrer.
Avec juste le souffle d'un Ange qui sait déposer sur sa peau la caresse sans fin......
Un frisson peut parcourir son dos et faire jaillir l'extase, sans rémission aucune...
Le temps a trop de prise sur les sens. Il faudrait que tout se fige.
Dans le sable, laisse des empreintes à suivre et resuivre.
Même les vagues lèchant la grève ne changeront rien ....
Ils resteront là, comme le symbole d'un passage pour un moment de rêve.
La gaviotte vole à en perdre haleine.
À fleur de sentiments, à fleur de peau son c½ur est désert.
L'obscurité dévoile une fleur dans son c½ur.
Fragile écoute .... si faible est le son qui sort de sa bouche.... éphémère... et si tendre...
La nuit ne lui fait pas peur, la maison abandonnée revit ... LA flamme d'une bougie vacille, c'est le souffle de l'Ange qui veille...
Il est là toujours...

:love:
 
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Réactions: WebOliver
peu envie de me laisser une fois de plus à me mêler des choses humaines des êtres "faibles" qui "désirent" assumer leur destin, du coup je vais me coucher.

j'abandonne cette fille aux prédateurs pour me réfugier dans les bras de celle que j'aime, toujours aussi lointans ces bras mais toujours accueillants.

une présence qui efface toute autre présence.

elle est la vie.
 
je rassure elene : le monde tourne toujours aussi rond. Ce sont les égarements de l'âme qui le font ralentir parfois.

mais je continue de tenir son corps à elle (la seule finalement ?) dans mes bras chaque nuit et elle de rêver de moi et de se réveiller pour me le dire. juste un océan, rien quoi. :love:

aujourd'hui, il faut, et je tiens à ce que vous le soyez aussi, être mabouls.

aksak maboul (pour camisol bien entendu)
 
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Réactions: WebOliver
Roberto Vendez a dit:
Tu écris bien. Merci.
J'aime bien le : "juste un océan, rien quoi." !
:siffle: :D
:love:
:up:

il fut un temps où j'écrivais comme on déchire un dessin raté : avec fureur. je dessinais aussi avec fureur.

en ce moment, j'écris comme "sur ses lèvres". question d'harmonie.
Même si mon corps vibre d'impatience, soumis à des trémulations nocturnes à l'idée de sa peau rêvée, agité de retrouver dans tel voix l'écho de la sienne et de son rire si sonore.

comme dirait Elene, je suis à peu de la retrouver. par delà tous les vents.

:love: :love:
 
Trousse de secours, trousse à outils...

Que vais-je bien pouvoir mettre dedans?
Je fouille les recoins de mes pensées:
- Le morceau de musique que j'aime qui me rend tournicoti-tournicota et que j'écoute en boucle en ce moment.
- Mon parfum de l'instant, celui que je voudrais que l'on oublie pas, "tomate verte" de S.
- Mes lunettes noires pour ne pas "plisser les yeux" en (le) regardant (le soleil).
- Mes ballerines pour faire un pas de deux sur le sable chaud, à la fin d'une journée de rêve.
_ Un crayon à papier gris pas gras et mon carnet de mots mille fois griffonné.
- Un soupçon de Liberté...
- Un soupçon de rires et de sourires...
- Un mode d'emploi, au cas ou !!!
- Mes Peurs dans une boîte hermétique.
- Mes Joies, comme ça en vrac pour qu'elles soient libres de s'envoler.
- Mes songes éveillés et ceux qui dorment encore.
- Une carte détaillée du Monde.
- Et celle de la Voûte Céleste pour dormir éveillée, la tête dans les Étoiles.
- Mes "je me souviens" qui sont doux comme le souffle d'un Ange....
- Pour le reste, rien de superflu, juste l'essentiel!!!
Allez, c'est l'Heure, j'y vais, on m'attend, là-bas dans mon aquarium.


:love:
 
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Réactions: kanako
[MGZ] alèm a dit:
Même si mon corps vibre d'impatience, soumis à des trémulations nocturnes à l'idée de sa peau rêvée

Fais gaffe quand même, parait que ça rend sourd... :heu: :siffle: :D :D

'+
 
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Réactions: al02 et camisol