Ecoute, c'est la mer qui roule
- Créateur du sujet camisol
- Date de début
Un tit bravo en retard pour macelene (je fréquente pas trop ce thread, car j'ai du mal à ne pas me réfugier derrière une façade ah-ah-pipi-caca, mais j'apprécie tout de même quand celà en vaut la peine) 
A
Anonyme
Invité
Elle me citait alors d'abord je crus que ça m'était adressé Et puis non, ça l'était pour quelqu'un à qui c'était beaucoup plus utile Ça a dû lui être agréable ! Bravo belle Hélène :zen:
Pâris
Et puis non, ça l'était pour quelqu'un à qui c'était beaucoup plus utile Ça a dû lui être agréable ! Bravo belle Hélène :zen:Pâris
Il est assis sur le bord et il regarde en bas...
Ils n'ont pas posé leurs mains, ni même pris un objet traînant sur la jetée.
Ils ont juste respiré, imaginés et soufflé.
Ils y ont mis tellement de coeur, qu'il se sent comme en équilibre instable.
Ce vent porteur de mots étranges, inconnus et incompréhensibles, l'entoure et semble vouloir le retenir au bord du précipice comme pour lui laisser encore le temps.
Illusion, le moindre geste serait encore de trop mais le sait-il ?
Il écoute ce vent morbide. Les sons mélangés qui lui parviennent résonnent dans sa tête.
Il n'ose plus bouger, hurlement sourd.
Le vent du sud contraire l'enroule, comme s'il voulait le maintenir là mais soudain, le fourbe tourne et le vent des voix se fait encore plus fort par cet apport aussi subi qu'inimaginable.
Il se retourne pour voir et mieux comprendre, trop tard il est mort.
Ils n'ont pas posé leurs mains, ni même pris un objet traînant sur la jetée.
Ils ont juste respiré, imaginés et soufflé.
Ils y ont mis tellement de coeur, qu'il se sent comme en équilibre instable.
Ce vent porteur de mots étranges, inconnus et incompréhensibles, l'entoure et semble vouloir le retenir au bord du précipice comme pour lui laisser encore le temps.
Illusion, le moindre geste serait encore de trop mais le sait-il ?
Il écoute ce vent morbide. Les sons mélangés qui lui parviennent résonnent dans sa tête.
Il n'ose plus bouger, hurlement sourd.
Le vent du sud contraire l'enroule, comme s'il voulait le maintenir là mais soudain, le fourbe tourne et le vent des voix se fait encore plus fort par cet apport aussi subi qu'inimaginable.
Il se retourne pour voir et mieux comprendre, trop tard il est mort.
Les démons du passé me prennent au ventre et ces spasmes défilent au rythme de ces éclairs qui éclatent au loin dans la tempête. Je me redresse et sens la rosée du matin se mêler alors à l'humidité de mes yeux.
Ces fantômes monstrueux ne me font plus peur désormais, ils se rappellent à moi pour me montrer qu'à ce jour je suis prête et assez forte pour affronter de nouvelles tempêtes. Celle qui arrive ne me rassure guère mais je sais qu'elle ne pourra jamais faire autant de ravage que ce cataclysme, que toi amour haineux du passé.
Mes corpuscules de Meissner se souviendront encore longtemps de tes mains sur ma peau, mon système limbique saura me rememorer tes doux mots sussurés à mon oreille ; mais mon coeur n'a plus de place pour ta souffrance et a effacé les traumas de ta bombe. Les plaies se sont refermées à jamais grâce a mon X. (pas le tiens Macelene) qui certes m'amène de nouveaux orages mais qui lui ne tentera pas de m'éliminer jusqu'aux racines de mon être.
Je me souviens brièvement de cette dernière nuit aux insomnies tumultueuses que je ne peux cependant que trouver douce. Ce matin, la paix s'empare enfin de mon corps, la vie me prend dans ces bras. Mon démon s'éloigne de plus en plus haut, planant au dessus de mon crâne bouillonnant, me lançant un dernier clin d'oeil qui aura pour fin mon sourire franc et naîf.
La tempête est à 2 pas, je suis paisible, j'ai mon arme au plus profond de moi. Sérénité me voilà.
....
Mon navire est trop fougueux pour naviguer sur cette mer, il vous tire sa révérence de ma main peu poète avant de sombrer et de vous transformer en coraux sur mon épave.
Ces fantômes monstrueux ne me font plus peur désormais, ils se rappellent à moi pour me montrer qu'à ce jour je suis prête et assez forte pour affronter de nouvelles tempêtes. Celle qui arrive ne me rassure guère mais je sais qu'elle ne pourra jamais faire autant de ravage que ce cataclysme, que toi amour haineux du passé.
Mes corpuscules de Meissner se souviendront encore longtemps de tes mains sur ma peau, mon système limbique saura me rememorer tes doux mots sussurés à mon oreille ; mais mon coeur n'a plus de place pour ta souffrance et a effacé les traumas de ta bombe. Les plaies se sont refermées à jamais grâce a mon X. (pas le tiens Macelene
) qui certes m'amène de nouveaux orages mais qui lui ne tentera pas de m'éliminer jusqu'aux racines de mon être.Je me souviens brièvement de cette dernière nuit aux insomnies tumultueuses que je ne peux cependant que trouver douce. Ce matin, la paix s'empare enfin de mon corps, la vie me prend dans ces bras. Mon démon s'éloigne de plus en plus haut, planant au dessus de mon crâne bouillonnant, me lançant un dernier clin d'oeil qui aura pour fin mon sourire franc et naîf.
La tempête est à 2 pas, je suis paisible, j'ai mon arme au plus profond de moi. Sérénité me voilà.
....
Mon navire est trop fougueux pour naviguer sur cette mer, il vous tire sa révérence de ma main peu poète avant de sombrer et de vous transformer en coraux sur mon épave.
:zen:macelene a dit:
Je ne savais pas comment débuter cette lettre, Mon cher X me paraissant trop affectueux (nous nous connaissons à peine et X tout court trop formel...) même si...
il y a de l'affection...
Alors...
Salut l' Ami,
en t'écoutant souvent je pense à ta jeunesse; dire qu'il y en a qui se plaignent de leur (grand) âge..." you are young as the man you feel..."
On croit toujours qu'il nous reste moins de temps à vivre....
Toi tu me donnes l'impression que ça ne te plaît pas cette Vie en ce moment.
Ça t'empoisonne, tu vois du noir ?
On dirait que tu attends qu'un miracle se produise; tomber amoureux, trouver la Paix, cesser de faire des cauchemars, ne plus avoir peur des autres, car tout ça en fait te noue l'estomac ???
LAisse venir la Vie à toi, vit là comme elle vient.
Regarde tu vois, là, un bateau dans le ciel, un avion sur la mer, un oiseau perché sur une branche de corail, un poisson appuyé sur une branche d'arbre ??
Elle est Belle La Vie..
Tu sais très bien ce que tu portes en toi. Tu sais très bien ce que tu peux donner, partager. Ne cherche pas.
Le soleil et la lune se lèveront et se coucheront encore longtemps. Tu as le temps.
Même si le plus compliqué, évidement c'est le quotidien, le flux et le reflux, l'agitation, le repos, l'Amour, l'usure, le vertige, la transparence, le Noir.... et la solidité des gens qui t'entourent.
La Vie elle-même quoi.
Je pense souvent à toi, même si nous nous connaissons à peine, si peu.
Un autre jour croit en toi.
Bien à Toi. Z.
:love:
Insomnie. douce et étrange. rythmée par un lointain, mais perceptible tic-tac. l'horloge murale de la cuisine.
le sommeil n'est pas loin, je lutte presque. malgré l'urgente nécessité de mettre mon système interne en veille, pour cause d'obligations professionnelles demain. tout à l'heure.
mais il est tellement tentant de se laisser aspirer par cet entre-temps. semi conscience. où tout devient possible. je quitte lentement mon enveloppe quotidienne pour la quatrième dimension. les éléments du réel s'assemblent différemment. prennent un autre relief.
attention toutefois à la tentation du Deus es Machina. tel n'est pas l'objectif. juste se laisser porter par cette plénitude inattendue, inexpliquée, inexplicable. apprécier ce souffle de vie qui m'effleure gratuitement.
je n'espère pas le sommeil. pas tout de suite. que la magie continue, encore et encore.
alors j'écris.
le sommeil n'est pas loin, je lutte presque. malgré l'urgente nécessité de mettre mon système interne en veille, pour cause d'obligations professionnelles demain. tout à l'heure.
mais il est tellement tentant de se laisser aspirer par cet entre-temps. semi conscience. où tout devient possible. je quitte lentement mon enveloppe quotidienne pour la quatrième dimension. les éléments du réel s'assemblent différemment. prennent un autre relief.
attention toutefois à la tentation du Deus es Machina. tel n'est pas l'objectif. juste se laisser porter par cette plénitude inattendue, inexpliquée, inexplicable. apprécier ce souffle de vie qui m'effleure gratuitement.
je n'espère pas le sommeil. pas tout de suite. que la magie continue, encore et encore.
alors j'écris.
... j'adore lire vos textes ! ... tous vos textes ! ... :zen: En fait, ils me rassurent et me réconfortent ... ils sont à portée d'un clic de souris et au travers d'eux, c'est vous que je contemple ... vous ... moi ... ensemble dans la joie ou la tristesse, dans l'amitié ou dans l'adversité...
Ici, c'est la vie qui transpire ! petits et gros bobos du coeur, sentiments épars, sourires ou éclats de rires ... tout y est !
Les posts vont et viennent, disparaissent lentement dans les tréfonds du forum, réapparaissent au gré des humeurs de quelques-uns ... ils sont changeants comme les couleurs de l'automne, frais comme une brise de printemps et parfois langoureux comme ces musiques oubliées...
Du rire aux larmes, la transition est douce ... ineffable même ! Parfois il me semble qu'en tendant la main je pourrais toucher votre âme ... mais je suis un rêveur ... vous le savez !
Alors, continuez ! ... donnez ! ... partagez ! ces posts sont magnifiques ... intimes ... sublimes ... ils sont des parcelles de chacun d'entre nous déposés ici et là pour guider nos errances...
Phares dans la nuit ou cailloux du Petit Poucet ... à nous de choisir !
De tout coeur ... merci !
Je vous embrasse !
:zen: :zen: :zen:
Je n'ai que peu de mots à ma disposition, en ce moment. Enfoncés, noyés, coincés au fond de moi. De ce moi-là. Je t'embrasse aussi, TheBig. Et tous ceux qui font vivre ce fil au gré de leurs chaos, de leurs tourments, de leurs cadeaux, de leurs errements. Et de leurs insomnies magnifiques, qui chavirent mes sentiments.
Merci infiniment.
:zen: :love: :zen:
Merci infiniment.
:zen: :love: :zen:
La peur....
En ces temps-ci, il m'arrive parfois de me réveiller en pleine nuit, subitement ... sueur au front et angoisse au ventre ...
Le silence de la nuit qu'auparavant je trouvais feutré et rassurant m'obsède ... j'avoue que ce sentiment est nouveau pour moi ... nouveau et inquiétant !
Bien entendu, comme tout un chacun, il m'est déjà arrivé d'avoir des insomnies plus ou moins régulières ... le stress, des soucis récurrents, une engueulade juste avant d'aller se coucher ... quoi de plus normal dans la vie que nous menons actuellement...
Non, ces angoisses sont plus sournoises parce qu'elles me ramènent à la question existentielle de savoir ce qui se passera "après" !
Et si ma conscience de vouloir à tout prix un "après" me menait vers le "rien" ... le "néant" !
Et si on m'avait toujours menti à moi, ancien élève des Jésuites, trimballé entre un père communiste et des éducateurs religieux à la limite de la "bondieuserie" et de l'intolérance...
Ton éducation est à refaire, me direz-vous ! A cela je vous répondrais que mon sablier est déjà bien rempli et que chaque minute qui passe me conduit doucement vers une fin programmée...
Le mois dernier, j'ai encore fait deux croix sur une ancienne photo de classe ... 2 potes en moins ... 2 fantômes de plus ! Plus de la moitié des visages se sont effacés ... maladies ... accidents et un petit bouclé à grosses lunettes qui a jugé qu'il était arrivé au bout et qu'il valait mieux partir en connaissance de cause...
Hier soir, mon fils m'a annoncé qu'un de ses bons copains venait de perdre son père ... il venait d'avoir 45 ans !
Ce n'est pas tant cette nouvelle tragique qui m'a ému que le visage de mon fils qui paraissait véritablement bouleversé quand il m'a dit : "accroche-toi ... j'ai besoin de toi !"
Et oui, nous en sommes tous là ... à nous poser un tas de questions ... à errer vers la lumière ou des mirages ... à tenter de faire de notre vie quelque chose de "bien"...
Je vous l'ai déjà dit dans mes "gnagnanneries" précédentes ... il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à mon père ... chaque jour je me dis qu'il sera là pour m'accueillir et me prendre dans ses bras le jour où ...
Et pour la première fois, je me pose la question : "et s'il n'était pas là ???" et si simplement il n'existait plus que dans mon coeur, transcendé par mon désir de le revoir ?
Alors, je me réfugie dans mes souvenirs, je m'entoure d'une nostalgie de circonstance et je retourne dans mon passé les bras en avant tentant de saisir au passage des images furtives qui s'évanouissent quand on les touche...
Alors, je viens vers vous, ombres virtuelles, confidents d'un espace qui n'existe pas, amis que l'on peut lire mais qu'on ne peut pas voir ni toucher ... et je vous parle comme on parle à un frère ou à une soeur ! Je sais que vous êtes là ... derrière vos écrans et je sais que vous me comprenez parce que nous sommes pareils ... ballotés par la vie et les sentiments, glissant de la raison à la déraison et tentant de croire à l'incroyable...
Alors, vivons ... vivons l'instant présent, tout simplement ... avec humour et dérision ... laissons-nous aller en tentant de nous persuader que demain sera un autre jour !
Et demain sera un autre jour !
:zen: :zen: :zen:
En ces temps-ci, il m'arrive parfois de me réveiller en pleine nuit, subitement ... sueur au front et angoisse au ventre ...
Le silence de la nuit qu'auparavant je trouvais feutré et rassurant m'obsède ... j'avoue que ce sentiment est nouveau pour moi ... nouveau et inquiétant !
Bien entendu, comme tout un chacun, il m'est déjà arrivé d'avoir des insomnies plus ou moins régulières ... le stress, des soucis récurrents, une engueulade juste avant d'aller se coucher ... quoi de plus normal dans la vie que nous menons actuellement...
Non, ces angoisses sont plus sournoises parce qu'elles me ramènent à la question existentielle de savoir ce qui se passera "après" !
Et si ma conscience de vouloir à tout prix un "après" me menait vers le "rien" ... le "néant" !
Et si on m'avait toujours menti à moi, ancien élève des Jésuites, trimballé entre un père communiste et des éducateurs religieux à la limite de la "bondieuserie" et de l'intolérance...
Ton éducation est à refaire, me direz-vous ! A cela je vous répondrais que mon sablier est déjà bien rempli et que chaque minute qui passe me conduit doucement vers une fin programmée...
Le mois dernier, j'ai encore fait deux croix sur une ancienne photo de classe ... 2 potes en moins ... 2 fantômes de plus ! Plus de la moitié des visages se sont effacés ... maladies ... accidents et un petit bouclé à grosses lunettes qui a jugé qu'il était arrivé au bout et qu'il valait mieux partir en connaissance de cause...
Hier soir, mon fils m'a annoncé qu'un de ses bons copains venait de perdre son père ... il venait d'avoir 45 ans !
Ce n'est pas tant cette nouvelle tragique qui m'a ému que le visage de mon fils qui paraissait véritablement bouleversé quand il m'a dit : "accroche-toi ... j'ai besoin de toi !"
Et oui, nous en sommes tous là ... à nous poser un tas de questions ... à errer vers la lumière ou des mirages ... à tenter de faire de notre vie quelque chose de "bien"...
Je vous l'ai déjà dit dans mes "gnagnanneries" précédentes ... il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à mon père ... chaque jour je me dis qu'il sera là pour m'accueillir et me prendre dans ses bras le jour où ...
Et pour la première fois, je me pose la question : "et s'il n'était pas là ???" et si simplement il n'existait plus que dans mon coeur, transcendé par mon désir de le revoir ?
Alors, je me réfugie dans mes souvenirs, je m'entoure d'une nostalgie de circonstance et je retourne dans mon passé les bras en avant tentant de saisir au passage des images furtives qui s'évanouissent quand on les touche...
Alors, je viens vers vous, ombres virtuelles, confidents d'un espace qui n'existe pas, amis que l'on peut lire mais qu'on ne peut pas voir ni toucher ... et je vous parle comme on parle à un frère ou à une soeur ! Je sais que vous êtes là ... derrière vos écrans et je sais que vous me comprenez parce que nous sommes pareils ... ballotés par la vie et les sentiments, glissant de la raison à la déraison et tentant de croire à l'incroyable...
Alors, vivons ... vivons l'instant présent, tout simplement ... avec humour et dérision ... laissons-nous aller en tentant de nous persuader que demain sera un autre jour !
Et demain sera un autre jour !
:zen: :zen: :zen:
Bassou ! Je te connais au travers de tes posts et de tes vidéos ...(Bassman a dit:
:love: ) ... c'est peu et beaucoup à la fois !Laisse-moi te dire que tu n'as besoin de personne pour tenir debout !!! ... de personne !!!
Ton seul problème à l'heure actuelle, c'est que tu ne le sais pas !!!
Alors pour paraphraser un type célèbre dont je ne me souviens pas du nom, je te dirai tout simplement : "lève-toi et marche !!!!!" :love: :love:
Tiens ... mon prochain clip vidéo te sera dédié !
moi, c'est sûr. macgé m'a sauvé d'un désastre annoncé.Bassman a dit:
et tant pis pour ceux qui trouveront que c'est disproportionné!
haut les coeurs, monsieur bassman, haut les coeurs.:love:
Bassou ! Je ne suis pas un donneur de leçons ... je suis trop empêtré moi-même dans mon incertitude que pour me le permettre !Bassman a dit:
Mais pour une fois, je vais déroger à la règle : TU N'AS PAS LE CHOIX ! (je sais que je gueule, mais tant pis ! :mad: )
Bon OK ! si c'est pour te laisser glisser mollement dans une piscine chaude et accueillante garnie de créatures pulpeuses et attirantes ... alors vas-y !
Mais je crains que tu ne parles pas de glisser vers un lieu de délices !
Jamais, ô grand jamais, tu m'entends, je ne me suis laissé glisser jusqu'au fond ! tout au plus ai-je entamé quelques descentes vertigineuses, mais j'ai eu la chance d'être bien encordé !
Mon aîné à 30 ans, Bassou ... 30 ans ! si un jour il me parlait d'être tenté de "glissouiller", je lui dirais simplement que c'est un égoïste ... qu'il oublie qu'autour de lui il y a un tas de gens qui l'aiment et qui comptent sur lui ... j'essaierai de lui faire comprendre que la vie est belle, qu'une hirondelle fait le printemps, qu'après la pluie vient le beau temps etc... etc...
Rien que du "commun" mais qui vient du coeur !
Mais ça, je peux le dire à mon fils, Bassou ! A toi, je ne me le permettrais pas !!!
L'inévitable et son inconnu... Personne ne sait. Il ne reste que le croire. Que l'âme puisse être sans le corps.thebiglebowsky a dit:
Il n'y a que là que l'on peut être surs de rester un peu... comme certains que l'on continue de porter en nous.thebiglebowsky a dit:
thebiglebowsky a dit:
Rien à rajouter ! :zen:Moi j'aime bien la mer qui roule, j'aime bien l'entendre, j'aime bien la lire.Bassman a dit:
peu y écrire, sans doute trop pudique, ou timide, ou réservé. Ou alors j'utilise d'autres méthodes pour me remonter, ou m'écouter, mais j'aime la vie qui se pose ici.
J'aime la positivité ( français ça ?) de certains (taines), la sagesse qui rassure, la vie qui permet de relativiser, l'écoute qui règne ici. J'aime bien ce post car il fait du bien.
Écoute, y'a la mer qui roule, et franchement, pour le son comme pour l'image, c'est mieux debout, face aux embruns que le nez dans les rochers.
Il ne veut pas de cette main. Il la refuse, il a toujours refusé l'aide qu'on lui apportait. Alors il fait illusion. Il donne l'impression d'être heureux. Il a des amis, sont-ils vraiment des amis, ses amis? La vie suit son cours, il est heureux, dit-il... Mais au fond de lui, il sait pertinemment que non. Il ne peut se regarder dans le miroir, car la honte l'envahit. Le retour en arrière est-il possible, effacer ses erreurs? Lui pense que oui, mais la réalité, implacable, le fera encore tomber plus bas. Lentement il tombe, tout en gardant cette illusion de pouvoir rebondir. Les mains, nombreuses jadis, lui sont désormais hors de portée, il n'y a plus personne... La fin approche, doucement. Elle est proche.
Il va s'en aller.
Il va s'en aller.
thebiglebowsky a dit:
Voilà l'unique phrase à retenir !! pas de plus belle déclaration possible !! ça c'est magnifique, j'ai senti les larmes venir me chatouiller le bord des yeux...
Ayant traversé une épreuve difficile à cause de soucis de santé, je peux me permettre de dire qu'il est indispensable de toujours positiver. ça peut paraître une évidence, mais entre le dire et le faire il y a un monde. Et surtout un vrai changement dans sa perseption de la vie. Attention il ne faut pas tout prendre à la légère, mais dans chaque situation, il y a une toute petite chose au moins qui vaut le coup d'être retenu ! Comme ici la phrase de ton fils ! j'aimerai tellement être capable de le dire à mes parents
Alors merci à ton fils pour cette magnifique preuve d'amour et merci et bravo à toi de lui inspirer cela :zen: :zen: :zen: :zen:
