édition d'après illustrator

Triskell

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16 Septembre 2005
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Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum.
Ma question : Lorsque l'on incorpore des photos en résolution correcte (300 dpi) sur illustrator (pour faire des masques par ex.) et que l'on fait tout autour toute la compo. Est-ce-qu'on peut directement envoyé le fichier illustrator à l'imprimeur ? Comment sera la qualité de la photo ? idem à une incorporation sous x-press ?
Merci !
 
Bienvenue sur MacGé :)


- Oui (mais tu risques de te faire mal voir... perso, quand je reçois des "mises en pages" faites sous Illustrator, je classe instantanément l'auteur dans la catégorie "gros nul incompétent en PAO et qui ne sait pas écrire français", et la facture s'allonge du temps perdu à cause d'Illustrator)

- La photo sortira tout à fait correctement (sauf si tes images sont des bichromies)

- Comme avec XPress (sauf si tes images sont des bichromies)

Mais pour mettre du texte autour des photos, Illustrator n'est vraiment le bon logiciel... il vaut mieux utiliser un soft de mise en page : XPress ou InDesign.

Illustrator est un logiciel plutôt prévu pour le dessin, avec une gestion des images assez calamiteuse, et une gestion du texte encore pire (et vice-versa)
 
Bonjour Triskell,

claude72 a dit:
- Oui (mais tu risques de te faire mal voir... perso, quand je reçois des "mises en pages" faites sous Illustrator, je classe instantanément l'auteur dans la catégorie "gros nul incompétent en PAO et qui ne sait pas écrire français", et la facture s'allonge du temps perdu à cause d'Illustrator)
Pas de panique! Il demeurera tjs quelques brontosaures du flashage (les Maîtres = respect) en mal de symbiose avec leur rip qui s'evertueront contre vents et marées à dénigrer une approche différente à celle de leur tradition.

Perso je ne vois pas l'intérêt du copié-collé d'une compo mijotée sur illustrator ou freehand dans indd (l'on cause bien là d'affiches , de flyers, voire d'en-tête de lettres; mais non de brochures, rapports,etc.); dans ce cas, et si il s'avère que tu te touves façe à un imprimeur «réticent genre claude72», distille-lui un pdf, il n'y verra que du feu.

Quant à ne pas «envoyé» trop de fautes de français ds tes «mises en pages» , rassure-toi, la présence et l'efficacité de polygraphes les plus consciencieux t'éviteront les abìmes.


claude72 a dit:
- La photo sortira tout à fait correctement (sauf si tes images sont des bichromies)
Ok


claude72 a dit:
-Mais pour mettre du texte autour des photos, Illustrator n'est vraiment le bon logiciel... il vaut mieux utiliser un soft de mise en page : XPress ou InDesign.
Illustrator est un logiciel plutôt prévu pour le dessin, avec une gestion des images assez calamiteuse, et une gestion du texte encore pire (et vice-versa)
Calude72 a entièrement raison. Pourquoi donc continues-t'on à s'evertuer à «remuer» des titres et pay-off des heures durant alors que indd, voire xp le font automatiquement...
 
passenger66 a dit:
Perso je ne vois pas l'intérêt du copié-collé d'une compo mijotée sur illustrator ou freehand dans indd (l'on cause bien là d'affiches , de flyers, voire d'en-tête de lettres; mais non de brochures, rapports,etc.)
Brochures, rapports, etc., nous sommes d'accord, le côté mono-page d'Illustrator est un handicap grave et une perte de temps, autant pour la conception que pour le flashage.

En ce qui concerne les affiches, flyers ou en-tête, on n'est effectivement pas gêné par le mono-pagisme illustratorien, mais par ses nombreux défauts en ce qui concerne :
1- la gestion du texte : pas facile, pas d'espaces spéciales (fines insécable, demi cadratin, etc.), pas d'exposants, ProLexis ne fonctionne pas avec Illustrator.
2- la gestion des images, qui sont incorporées par défaut, donc le document est lourd, long à ouvrir, long à enregistrer, on perd son temps. Comme les images sont incorporées, elles ne sont pas jointes avec le doc et il est impossible de les vérifier, de connaître leur résolution, de corriger certaines erreurs : en tant que flasheur, je me trouve pieds et poings liés, impuissant et donc dans l'obligation de faire confiance au créateur du doc... Mais quelle confiance puis-je avoir en quelqu'un qui a commencé par se tromper de logiciel ?
Un petit détail (bien chiant) au passage : savais-tu que Illustrator transforme automatiquement les bichromies en quadri au moment de l'incorporation ?
3- la gestion des couleurs : c'est bien pratique à la création du document de pouvoir définir la couleur d'un fond ou d'un contour "à la volé" en faisant simplement glisser les curseurs CMJN dans la palette "Couleur", mais quand il faut ensuite remplacer une teinte quadri par un ton direct, je vous garantis que c'est une vrai galère de retrouver tous les éléments d'une couleur donnée, surtout quand le créateur a fait les choses à peu près, et que ses petits curseurs ont été glissés avec plus ou moins 1% d'erreur entre deux objets censés être de la même couleur...
4- Illustrator a cet avantage de ne pas limiter la surface de travail à une page d'une dimension précise... donc la plupart des docs avec lesquels j'ai eu à me battre étaient simplement composés n'importe où sur cette surface de travail, sans aucun réglage du format de la page et aucun positionnement dans cette page qui, pour beaucoup d'utilisateurs, semble ne servir à rien, mais qui en fait sert pour... l'impression
5- donc, au flashage c'est la merde, ça ne se met jamais où on veux sur le film (ou alors je suis nul), il faut à chaque fois lui redonner le PPD de la flasheuse, comme je n'ai pas l'habitude, je perds encore du temps à retrouver comment ça marche, et, pour faire des amalgames (à moins d'avoir des super softs d'imposition que je n'ai pas), il faut sortir les films un par un et les remonter ensuite à la main... donc, pour pouvoir faire le flashage simplement et éviter de mettre trop de films ratés à la poubelle, les docs Illustrator finissent quasiment toujours incorporés dans des blocs XPress ou InDesign (ou copiés/collés dans InDesign), avec le flasheur qui maudit le créateur du doc jusqu'à la 7e génération d'ascendants et de descendants à cause du temps qu'il lui fait perdre (et la facture qui gonfle).


distille-lui un pdf, il n'y verra que du feu
Mais comme il n'est pas complètement idiot, quand il verra que les PDF viennent d'Illustrator, il te demandera les fichiers natifs en plus, avec les images et il facturera le temps passé à tout vérifier, parce qu'il ne peut pas faire confiance à quelqu'un qui a commencé par se tromper de logiciel.

La chaîne graphique, ce n'est pas un jeu à qui trompera l'autre, c'est un travail où chacun fait ce qu'il faut ou ce qu'il peut (ou les deux) pour faciliter le travail de l'intervenant suivant et diminuer les risques d'erreurs, donc de films/plaque ratés, de surcoût et de dépassement de délai.
 
Certes, claude72, une réponse très pertinente mais à mon avis une vision tout de même unilatérale de notre profession:

claude72 a dit:
En ce qui concerne les affiches, flyers ou en-tête, on n'est effectivement pas gêné par le mono-pagisme illustratorien, mais par ses nombreux défauts en ce qui concerne :
1- la gestion du texte : pas facile, pas d'espaces spéciales (fines insécable, demi cadratin, etc.), pas d'exposants, ProLexis ne fonctionne pas avec Illustrator.
Nous parlons là bien donc de flyers ou d'affiches, du A5 à la F12, donc en général un ou plusieurs visuels et peu de texte (en tous les cas pas suffisamment pour s'égarer dans les confins de la microtypo, quoiqu' il ne me serait pas désagréable un jour de retranscrire les oeuvres complètes de Mauriac, façon «La Pléiade» en format mondial...)


claude72 a dit:
2- la gestion des images, qui sont incorporées par défaut, donc le document est lourd, long à ouvrir, long à enregistrer, on perd son temps. Comme les images sont incorporées, elles ne sont pas jointes avec le doc et il est impossible de les vérifier, de connaître leur résolution, de corriger certaines erreurs : en tant que flasheur, je me trouve pieds et poings liés, impuissant et donc dans l'obligation de faire confiance au créateur du doc... Mais quelle confiance puis-je avoir en quelqu'un qui a commencé par se tromper de logiciel ?
En général, lorsque l'on fournit à l'imprimeur notre xxx.eps vectorisé ou xxx.ai avec valise de fontes l'on fournit également les fichiers images, ainsi qu'une épreuve couleur. Non?


claude72 a dit:
3- la gestion des couleurs : c'est bien pratique à la création du document de pouvoir définir la couleur d'un fond ou d'un contour "à la volé" en faisant simplement glisser les curseurs CMJN dans la palette "Couleur", mais quand il faut ensuite remplacer une teinte quadri par un ton direct, je vous garantis que c'est une vrai galère de retrouver tous les éléments d'une couleur donnée, surtout quand le créateur a fait les choses à peu près, et que ses petits curseurs ont été glissés avec plus ou moins 1% d'erreur entre deux objets censés être de la même couleur...
Tout dépends de la façon de travailler. Serai-je le seul à consulter ma gamme quadri à portée de main et introduire les pourcentages cymk désirés? Les curseurs...


claude72 a dit:
4- Illustrator a cet avantage de ne pas limiter la surface de travail à une page d'une dimension précise... donc la plupart des docs avec lesquels j'ai eu à me battre étaient simplement composés n'importe où sur cette surface de travail, sans aucun réglage du format de la page et aucun positionnement dans cette page qui, pour beaucoup d'utilisateurs, semble ne servir à rien, mais qui en fait sert pour... l'impression
Evidemment, lorsque je te lis j'ai l'impression que tous ces utilisateurs susmentionnés se sont donné le mot pour imprimer chez toi...


claude72 a dit:
5- donc, au flashage c'est la merde, ça ne se met jamais où on veux sur le film (ou alors je suis nul), il faut à chaque fois lui redonner le PPD de la flasheuse, comme je n'ai pas l'habitude, je perds encore du temps à retrouver comment ça marche, et, pour faire des amalgames (à moins d'avoir des super softs d'imposition que je n'ai pas), il faut sortir les films un par un et les remonter ensuite à la main... donc, pour pouvoir faire le flashage simplement et éviter de mettre trop de films ratés à la poubelle, les docs Illustrator finissent quasiment toujours incorporés dans des blocs XPress ou InDesign (ou copiés/collés dans InDesign), avec le flasheur qui maudit le créateur du doc jusqu'à la 7e génération d'ascendants et de descendants à cause du temps qu'il lui fait perdre (et la facture qui gonfle).
Un A4 illustrator .eps correct (débords, surimpression, etc.) copié-collé dans indd, 20 ou 23 secondes?



claude72 a dit:
La chaîne graphique, ce n'est pas un jeu à qui trompera l'autre, c'est un travail où chacun fait ce qu'il faut ou ce qu'il peut (ou les deux) pour faciliter le travail de l'intervenant suivant et diminuer les risques d'erreurs, donc de films/plaque ratés, de surcoût et de dépassement de délai.
Entièrement d'accord avec toi. Mais il n'en demeure pas moins qu'après avoir travaillé avec de nombreux imprimeurs (Suisse, France, Alllemagne, Italie) je n'ai à ce jour encore rencontré aucun des problèmes que tu cite, et ce en leur fournissant (suivant la nature du job encore une fois) des fichiers illustrator, voire freehand. Il est clair qu'un simple appel à son imprimeur avant l'envoi des fichiers évite qu'il me trouve "gros nul incompétent en PAO et qui ne sait pas écrire français" .
 
claude72 a dit:
- Oui (mais tu risques de te faire mal voir... perso, quand je reçois des "mises en pages" faites sous Illustrator, je classe instantanément l'auteur dans la catégorie "gros nul incompétent en PAO et qui ne sait pas écrire français", et la facture s'allonge du temps perdu à cause d'Illustrator)

Décidément, les vieux relents de provoc' sont toujours d'actualité.... perso ce genre de commentaires complètement subjectifs me laissent perplexe après tous les débats constructifs sur le sujet... Bref c'est bien décevant... :(
 
Et j'avais oublié un détail hier :

3bis- pas de gestion automatique du trapping ni de la surimpression du noir... donc il faut tout se cogner à la main : d'abord sélectionner tous les objets noirs pour activer manuellement la surimpression du fond et/ou du contour, ensuite ajouter des contours à tous les objets, soit de la couleur de l'objet, soit de la couleur de l'arrière plan... en espérant que les couleurs ont été réellement définies (et globales) et pas faites simplement "à la volée" avec les petits curseurs.


passenger66 a dit:
Nous parlons là bien donc de flyers ou d'affiches, du A5 à la F12, donc en général un ou plusieurs visuels et peu de texte
Mais même si il n'y a que peu de texte, ça n'empêche pas de mettre une espace fine devant un point d'exclamation et de mettre en exposant le "e" de "5e festival intertruc".
(ça fait quoi comme format du "F12" ?)


passenger66 a dit:
En général, lorsque l'on fournit à l'imprimeur notre xxx.eps vectorisé ou xxx.ai avec valise de fontes l'on fournit également les fichiers images, ainsi qu'une épreuve couleur. Non?
Ta naïveté est surprenante : tu devrais un jour venir voir dans un service pré-presse comment ça se passe réellement et surtout ce qu'il reçoit de l'extérieur...
En théorie, oui, les images, les fontes et les sorties papiers sont livrées avec le doc, ou plutôt elles sont censées selon les règles de l'art être livrées avec.

Dans la pratique, il manque toujours quelquechose... surtout avec Illustrator :
- comme les images sont incorporées, elles ne sont donc pas nécessaires pour le flashage, donc elles sont souvent omises,
- souvent les caractères sont vectorisés, donc les polices de caractères ne sont pas jointes...
Et c'est là que le client qui t'amène le CD te demande d'éclaircir un peu une photo et de corriger deux ou trois fautes d'orthographe qu'il n'avait pas vu avant !
(j'ai devant moi un dossier pour un travail d'impression : dedans il y a un CD (qui est arrivé ce matin par la Poste) contenant un doc XPress, avec les images et les polices, mais je n'ai ni sortie papier, ni PDF de visualisation, pas même une simple copie d'écran en jpeg... rien)


passenger66 a dit:
Un A4 illustrator .eps correct (débords, surimpression, etc.) copié-collé dans indd, 20 ou 23 secondes?
En faisant un positionnement du doc Illustrator dans la page "à l'arrache", façon sagouin, je te le "jette" à peu près là... et le massicotier se démerdera, oui, 20 secondes suffisent. Pour un travail correct, précis, respectant le positionnement demandé avec des repères placés correctement pour faciliter le travail du massicotier, c'est un peu plus long.


passenger66 a dit:
Evidemment, lorsque je te lis j'ai l'impression que tous ces utilisateurs susmentionnés se sont donné le mot pour imprimer chez toi...
Je ne sais pas si ils se sont tous donné le mot, mais je sais que les problèmes susmentionnés sont toujours présents dans les docs Illustrator que je reçois, pas toujours tous ensemble, heureusement, mais suffisament pour me faire perdre mon temps à chaque fois.


zigouiman a dit:
Décidément, les vieux relents de provoc' sont toujours d'actualité...
J'aimerais bien que ce ne soit que de la provoc'... mais malheureusement ce n'est que le résultat de mon expérience personnelle, et les mêmes problèmes illustratoriens sont toujours d'actualité...


zigouiman a dit:
perso ce genre de commentaires complètement subjectifs me laissent perplexe après tous les débats constructifs sur le sujet...
De tous les débats constructifs sur le sujet, il ressort qu'Illustrator est un formidable outil de dessin (et c'est normal puisque qu'il a été conçu pour faire du dessin), mais complètement inadapté pour faire de la mise en page pure.


passenger66 a dit:
une vision tout de même unilatérale de notre profession
Je t'accorde que ma vision est plus du côté flasheur/imprimeur.
Mais ta vision des choses est aussi unilatérale, puisqu'elle est surtout côté créateur (je fais aussi un peu de création..., et toi, fais-tu du flashage, du montage, des plaques, de l'impression sur des presses offset et le massicotage final ?).

Il est dommage que nous soyons géographiquement si éloignés, car je vous aurais bien invités tous les deux (zigouiman et passenger66) à venir me montrer comment faire le flashage en 20-23 secondes d'un gros "pot de pus" illustratorien en deux tons directs Pantones (fait par un professionnel avec plus de dix ans d'expérience dans un studio) sur lequel j'avais passé quelques heures parceque la flasheuse sortait 6 films au lieu de 2...

Et si au passage vous pouviez aussi me montrer comment caler pile poil les défonces (sans avoir de blanc entre les deux couleurs) sur une presse offset, avec un papier qui "bouge" entre les deux groupes, et sans avoir fait un minimum de trapping sur le doc Illustrator, je suis preneur.


Mais il n'en demeure pas moins qu'après avoir travaillé avec de nombreux imprimeurs (Suisse, France, Alllemagne, Italie) je n'ai à ce jour encore rencontré aucun des problèmes que tu cite
Ces problèmes sont rencontrés par les imprimeurs, au moment du flashage. Si tu ne fais pas toi-même le flashage de tes fichiers, comment pourrais-tu connaître les problèmes qu'ils posent ?
À l'époque où je n'avais pas de flasheuse, je n'avais pas non plus de problèmes de flashage, ils étaient résolus par mon sous-traitant (c'était le bon temps...) !!! je me suis rendu compte de certaines mes erreurs à partir du moment où j'ai acheté une flasheuse et où je me suis retrouvé devant mes films ratés.
 
Merci pour ce débat. Super intéressant. J'ai la confirmation de tout ce que je pensais. Je vais donc continuer à travailler sur x-press, en n'oubliant toujours pas d'envoyer tous les éléments... ainsi que sorties papiers ou pdf de relecture.
Et pour illustrator : "Ce n'est pas la peine de nous mettre des super mise en pages de modèles si c'est pour nous orienter sur une mauvaise voie dès le départ".
MERCI beaucoup à ceux qui ont répondu.
 
Bonjour tout le monde,

désolé si je relance ce débat très mouvementé mais j'aimerais avoir quelques précisions, voilà, je suis infographiste et je prépare les logos des entreprises pour qu'ils puissent être traités par mon sérigraphe et ce que je ne comprends pas, c'est que l'imprimeur demande soit du indd, soit du xpress et le sérigraphe (le mien, en l'occurence) demande de l'illustrator. Alors, j'aimerais savoir la différence entre un imprimeur et un sérigraphe, je veux dire pourquoi l'un demande un format spécifique et l'autre demande autre chose, car en sérigraphie aussi, il y a du texte et le sérigraphe flashe aussi, alors pourquoi il ne me demande pas du indd ou du xpress ? Car je suppose qu'il doit rencontrer les mêmes problèmes qu'un imprimeur, non ?

Merci d'avance
 
Alors, j'aimerais savoir la différence entre un imprimeur et un sérigraphe, je veux dire pourquoi l'un demande un format spécifique et l'autre demande autre chose, car en sérigraphie aussi, il y a du texte et le sérigraphe flashe aussi, alors pourquoi il ne me demande pas du indd ou du xpress ? Car je suppose qu'il doit rencontrer les mêmes problèmes qu'un imprimeur, non ?
Oui et non... : les deux flashent effectivement les fichiers reçus... pour en faire des films, ou des plaques ou des écrans.
Je n'ai jamais dit qu'il était impossible de flasher Illustrator, c'est juste assez pénible et plus long (surtout quand on a pas l'habitude comme moi) et l'utilisation d'Illustrator pour faire de la mise en page n'est pas du tout pratique par rapport à des logiciels comme XPress ou InDesign, mais pas totalement impossible. Simplement le travail de mise en page avec Illustrator induit des pertes de temps à tous les niveaux, surtout pour les documents multipages et si tu veux respecter un peu certaines des règles de base de la typographie.
(il y a cependant un domaine particulier où Illustrator est le roi : c'est le packaging)

Les sérigraphes ont cet avantage sur les imprimeurs offset de pas travailler avec des documents multipages, donc ils ne sont pas handicapés par le "mono-pagisme" d'Illustrator, ni pour la conception des docs (et la navigation d'une page à l'autre), ni par les problèmes d'imposition ou de multiples fichiers à flasher et à monter.

Apparemment, ton sérigraphe a décidé de faire l'économie de XPress de InDesign, pourquoi pas !!! Si il n'utilise que Illustrator, il est clair qu'il doit parfaitement en maîtriser l'utilisation, les raccourcis clavier et le flashage. Quand à la gestion calamiteuse du texte, ce n'est pas son problème, mais celui du créateur, et la typographie n'est pas non plus son problème mais celui des clients*. De plus, si il flashe directement Illustrator, il peut se permettre de travailler avec des images liées, donc avec des fichiers beaucoup plus légers que quand les images sont incorporées.


* bien que personnellement, je pense que c'est au professionnel d'apporter au client ses connaissances dans ce domaine, mais c'est un autre débat...
 
loic79 a dit:
le sérigraphe flashe aussi, alors pourquoi il ne me demande pas du indd ou du xpress ?
pas certain qu'il flashe, il peut très bien découper ses films avec un plotter. Dans ce cas, un document InDesign ou XPress serait une calamité pour lui.
 
claude72 a dit:
Apparemment, ton sérigraphe a décidé de faire l'économie de XPress de InDesign, pourquoi pas !!! Si il n'utilise que Illustrator, il est clair qu'il doit parfaitement en maîtriser l'utilisation, les raccourcis clavier et le flashage. Quand à la gestion calamiteuse du texte, ce n'est pas son problème, mais celui du créateur, et la typographie n'est pas non plus son problème mais celui des clients*. De plus, si il flashe directement Illustrator, il peut se permettre de travailler avec des images liées, donc avec des fichiers beaucoup plus légers que quand les images sont incorporées.

Franchement, entre nous, me dis pas que tu fais tes logos sous xpress ??????
 
fleurette a dit:
Franchement, entre nous, me dis pas que tu fais tes logos sous xpress ??????

Franchement, je ne pense pas qu'il utilise beaucoup illustrator et je ne pense pas, non plus, qu'il recréé les logos des clients, sans être méchant. En plus, s'il y a des problèmes de typo (c'est à dire des fautes d'orthographes, je présume), ça, je ne vois pas ce que je peux faire car je redessine à l'identique le logo du client, donc, je ne vais pas m'amuser à appeler tous les clients et leur demander si leur nom s'écrit bien comme ça ! Je pense, qu'ils savent comment s'appelle leur société, donc, si j'ai la typo, je réécris à l'identique ce qui est écrit et je vectorise (et ça ne bouge plus, logiquement), sinon, je redessine leur lettrage et de toute manière, même si je voulais, je ne pourrais pas envoyer mes typos à mon sérigraphe car moi, je suis sur Mac et lui sur PC donc, il ne pourrait pas en faire grand chose
 
Allez je m'en mèle aussi !!! :D :D :D

Premièrement Illustrator (ou équivalent) ça me parait l'outil le plus adapté pour :
- Logotype, petit travail typo
- Illustations vectorielles (ah bin oui forcément ! :rateau: )
- Flyers
- Affiches
- Papéterie
- Packaging (avec beaucoup de texte des fois et même des photos, si si !!!:eek: )
- Etiquettes
- Formes de découpe
- Pochettes et rondelles de CD
- Emballages
- Brochures avec des formats exotiques et des découpes
- Les chemises
- Les couvertures à rabats
- Sites internet
- Panneaux, signalétiques
- Conception, scénographie
- Agencement, mobiliers

J'ai dû en oublier en peu, (désolé...) mais ça fait déjà du monde. Pour le reste, cad le travail d'édition pure (plaquettes, programme, livres, etc...) c'est du taff tout indique pour Indesign ou Xpress !!!

Alors quand j'entend dire que les fichiers Illustrator, c'est la merde à flasher, alors je rigole ! Perso je n'ai pas de problèmes avec mon photograveur ni avec avec la dizaine d'imprimeur avec lesquels je travaille... C'est pas plus chiant qu'un truc torché dans ID avec des transparences partout !!:cool:

Le seul truc un peu long effectivement c'est de vouloir faire des docs de plus de 4 pages dans Illustrator (pratique que j'ai pourtant pratiqué quand c'était XPress ou mourir !!), puisqu'il faut travailler page par page et ensuite monter tous les fichiers EPS dans Xpress (par exemple) pour générer l'imposition. Sans oublier d'aplatir et de vectoriser tout ce bazar (pour gérer ensuite les surimpression de textes dans Illustrator avec la palette option d'objet). On peut aussi générer des PDF à partir d'Illustrator (mais uniquement en passant par Distiller et Acrobat Pro).

Le truc pour gagner du temps consiste à ce que les pages avec traits de coupe crées dans Illiustrator soient toujours au même endroit par rapport au plan de travail, ça facilite l'importation des fichiers (pas de replacement à faire)... mais c'est vrai, c'est long et fastidieux et ça nécessite des connaissances solides de la photogravure... alors qu'avec Indesign ça roule tout seul (enfin..presque ! :D)
 
zigouiman a dit:
Allez je m'en mèle aussi !!! :D :D :D

Premièrement Illustrator (ou équivalent) ça me parait l'outil le plus adapté pour :

- Sites internet

C'est sûr que je vois mal me faire un site internet sous indesign ou sous xpress :D , mais cependant, je ne pense pas que illustrator soit l'outil le plus adapté pour faire un site (quoi que je ne connais pas la version CS2), il vaut mieux utiliser fireworks car lorsque j'ai appris à faire des sites, à la base, on m'a fait apprendre sur dreamweaver, puis sur flash, et à l'époque, flash et illustrator n'était pas vraiment compatible, il fallait à chaque fois enregistrer les illustrations en version 6 d'illustrator donc, il y avait beaucoup de perte. Maintenant, pour les pros du web qui utilisent php pour faire un site, je ne sais pas ce qu'ils en pensent :confused:
 
loic79 a dit:
C'est sûr que je vois mal me faire un site internet sous indesign ou sous xpress :D , mais cependant, je ne pense pas que illustrator soit l'outil le plus adapté pour faire un site (quoi que je ne connais pas la version CS2), il vaut mieux utiliser fireworks car lorsque j'ai appris à faire des sites, à la base, on m'a fait apprendre sur dreamweaver, puis sur flash, et à l'époque, flash et illustrator n'était pas vraiment compatible, il fallait à chaque fois enregistrer les illustrations en version 6 d'illustrator donc, il y avait beaucoup de perte. Maintenant, pour les pros du web qui utilisent php pour faire un site, je ne sais pas ce qu'ils en pensent :confused:
Je le trouve très bien pour ça, tu fais ta mise en page, tu fais tes tranches et tu enregistres pour le web. Mais là, je parle de design, pas de développement web. Donc, après, tu remets tout ça en forme en PHP ou ce que tu veux. Il faut juste tenir compte du fait que Illustrator compte qu'un trait d'un pixel est généré au milieu de ce pixel.