édition d'après illustrator

apenspel a dit:
Je le trouve très bien pour ça, tu fais ta mise en page, tu fais tes tranches et tu enregistres pour le web. Mais là, je parle de design, pas de développement web. Donc, après, tu remets tout ça en forme en PHP ou ce que tu veux. Il faut juste tenir compte du fait que Illustrator compte qu'un trait d'un pixel est généré au milieu de ce pixel.
Bon hé, vous allez pas vous disputer hein !..... :nailbiting:
 
loic79 a dit:
Franchement, je ne pense pas qu'il utilise beaucoup illustrator et je ne pense pas, non plus, qu'il recréé les logos des clients, sans être méchant.
J'utilise Illustrator pour tout ce qui est dessin et logo, et donc, entre autre, pour redessiner les logos de mes clients.


loic79 a dit:
En plus, s'il y a des problèmes de typo (c'est à dire des fautes d'orthographes, je présume), ça, je ne vois pas ce que je peux faire car je redessine à l'identique le logo du client, donc, je ne vais pas m'amuser à appeler tous les clients et leur demander si leur nom s'écrit bien comme ça !
Je ne parlais pas de fautes de d'orthographes et de typographie (surtout de typographie) dans des logos, mais dans des mises en page faites sous Illustrator.


zigouiman a dit:
Premièrement Illustrator (ou équivalent) ça me parait l'outil le plus adapté pour :
- Logotype, petit travail typo
- Illustations vectorielles (ah bin oui forcément ! )
...
- Panneaux, signalétiques
- Conception, scénographie
- Agencement, mobiliers
D'accord avec toi pour les logos, les illustrations vectorielles et le packaging (et les emballages). (quoique InDesign est aussi pratique que Illustrator pour faire un développé d'une boîte, et plus pratique pour mettre les textes et les images sur les faces de la boîte)

Toujours d'accord pour les Panneaux signalétiques (mais là je ne flashe pas, puisque je fais sous-traiter, donc je fournis ce qu'on me demande) et pour les Conception, scénographie et Agencement, mobiliers (ça, je ne flashe pas non plus).

Pour les sites internet, j'utilise GoLive.

Pour tout le reste : Flyers, Affiches, Papéterie, Etiquettes, Formes de découpe, Pochettes et rondelles de CD, Brochures avec des formats exotiques et des découpes, Les chemises, Les couvertures à rabats, bref, tous ces trucs avec du texte et des images qu'il faut ensuite flasher, c'est InDesign ou XPress.

Et dans les utilisations "exotiques" d'Illustrator, je peux aussi rajouter le dessin de circuits imprimés et l'établissement de plans de réparation de menuiserie d'avions en bois et toile.


zigouiman a dit:
Perso je n'ai pas de problèmes avec mon photograveur ni avec avec la dizaine d'imprimeur avec lesquels je travaille...
Encore une fois, tu parles (sans savoir) d'un travail que tu ne fais pas, mais que tu fais faire par d'autre, autant pour le flashage que pour l'impression : c'est toujours facile de ne pas avoir de problème quand on ne fait pas le travail.... Alors que moi je fais le flashage, le montage, les plaques et j'ai fait l'impression. : je ne fais pas faire par les autres, je fais moi-même, avec mes petits doigts musclés, et je parle des difficultés que je rencontre avec les problèmes que je résouds.
(et je te le répète, à l'époque où je faisais faire le flashage par des sous-traitants, je n'avais, comme toi, jamais de problème de flashage... mais je ne parlais pas de ce que je ne connaissais pas)
Le jour où tu feras vraiment le flashage et l'impression offset d'un doc Illustrator, tu découvriras que ce n'est pas aussi simple que de donner le fichier à un sous-traitant en lui disant : "Il m'en faut 1000 exemplaire" (et là, tu ne rigoleras plus du tout).


zigouiman a dit:
Le truc pour gagner du temps consiste à ce que les pages avec traits de coupe crées dans Illiustrator soient toujours au même endroit par rapport au plan de
travail, ça facilite l'importation des fichiers (pas de replacement à faire)...
Tu as tout à fait raison, et c'est là que les problèmes commencent : presque toutes les mises en page Illustrator que j'ai pu recevoir avaient ce défaut d'être jetées n'importe où dans la surface de travail entre 4 repères placés au pif, sans format de document défini, sans marques de positionnement, sans bloc autour pour matérialiser le format... donc, à chaque fois j'ai dû rouvrir tous les docs Illustrator un par un pour repositionner proprement les éléments de la mise en page avec les 4 repères dans une vraie page, au format réel, qui pourra se positionner exactement dans les blocs XPress... que de temps de perdu par rapport à un travail fait directement dans XPress. (à moins de faire du boulot de sagouin en plaçant tout ça à peu près au pif dans des blocs XPress...)
 
claude72 a dit:
Encore une fois, tu parles (sans savoir) d'un travail que tu ne fais pas, mais que tu fais faire par d'autre, autant pour le flashage que pour l'impression : c'est toujours facile de ne pas avoir de problème quand on ne fait pas le travail...


Le problème est de confondre l'utilisation des logiciels faite par les "graphistes et le fichier qu'ils te rendent... d'accord j'imagine que la copie n'est pas toujours reluisante !!

Mais là il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier... le statut de graphiste requiert un minium de compréhension de la chaine graphique (celle qui est liée aux techniques d'impression offset ou sérigraphie).
Doit-il en plus gérer les problèmes informatiques liées au flashage ? Faire à sa place le boulot du photograveur. Je comprend, Claude, que les diversité des docs qui te parviennent nécessite du temps pour que tout soit parfaitement imprimable : mais si tu acceptes tel ou tel boulot inapte selon toi au flashage, tu en acceptes les conséquences et le temps perdu... pourquoi renoncer à tes critères professionnels (qui sont justifiés)... laisse les bouses sans trait de coupe ni fond perdu, les fichiers illustrator qui pèsent 3 tonnes (avec les images incorporées, tu m'étonnes !!!) ou les brochures faites sous Photoshop aux "imprimeurs" numériques... :D

Bref, à chacun son boulot... Une partie du taff du photograveur consiste à adapter les fichiers aux contraintes des flux de production... Il y aura toujours des graphistes qui utilisent les logiciels sans se préoccuper de la compatibilité du rip et du fonctionnement des machines ou des contraintes techniques inhérentes au flashage... et alors est-ce vraiment leur métier ?

Je me prend bien assez la tronche en minimisant au maximum les problèmes sur mes fichiers pour m'entendre dire qu'un boulot fait sous illustrator c'est de la merde pas digne d'un graphiste. Faut pas pousser non plus... De toute façon, je m'en fous maintenant, je fais des PDF certifiés (avec aplatissement des transparences) pour tous mes boulots à partir d'Illustrator (avec distiller) ou de InDesign.
 
claude72 a dit:
J'utilise Illustrator pour tout ce qui est dessin et logo, et donc, entre autre, pour redessiner les logos de mes clients.

Désolé, comme je l'ai dit plus haut, je ne voulais pas être méchant mais on a l'impression (et, à priori, je ne suis pas le seul) que tu n'utilises pas beaucoup illustrator, en tout cas, que tu ne l'utilises pas au maximum de ses possibilités, mais je suis désolé, encore une fois. Ceux ci dit, j'aimerais bien voir comment tu travailles car ça m'intéresses beaucoup

claude72 a dit:
Je ne parlais pas de fautes de d'orthographes et de typographie (surtout de typographie) dans des logos, mais dans des mises en page faites sous Illustrator.

Ah ! Désolé, j'avais mal compris pour la typo, mais en sérigraphie, c'est rare de faire de la mise en page sous illustrator, je dirais même que l'on n'en fait pas. Ceux ci dit, comment tu fais si quelqu'un te donnes un doc x-press ou indesign fait sous PC ? Car les polices ne sont pas compatibles entre les Mac et les PC

zigouiman a dit:
Le problème est de confondre l'utilisation des logiciels faite par les "graphistes et le fichier qu'ils te rendent... d'accord j'imagine que la copie n'est pas toujours reluisante !!

Mais là il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier... le statut de graphiste requiert un minium de compréhension de la chaine graphique (celle qui est liée aux techniques d'impression offset ou sérigraphie).
Doit-il en plus gérer les problèmes informatiques liées au flashage ? Faire à sa place le boulot du photograveur.

Bref, à chacun son boulot... Une partie du taff du photograveur consiste à adapter les fichiers aux contraintes des flux de production... Il y aura toujours des graphistes qui utilisent les logiciels sans se préoccuper de la compatibilité du rip et du fonctionnement des machines ou des contraintes techniques inhérentes au flashage... et alors est-ce vraiment leur métier ?

Très judicieuse question
 
claude72 a dit:
Encore une fois, tu parles (sans savoir) d'un travail que tu ne fais pas, mais que tu fais faire par d'autre, autant pour le flashage que pour l'impression : c'est toujours facile de ne pas avoir de problème quand on ne fait pas le travail.... Alors que moi je fais le flashage, le montage, les plaques et j'ai fait l'impression. : je ne fais pas faire par les autres, je fais moi-même, avec mes petits doigts musclés, et je parle des difficultés que je rencontre avec les problèmes que je résouds.
(et je te le répète, à l'époque où je faisais faire le flashage par des sous-traitants, je n'avais, comme toi, jamais de problème de flashage... mais je ne parlais pas de ce que je ne connaissais pas)
Le jour où tu feras vraiment le flashage et l'impression offset d'un doc Illustrator, tu découvriras que ce n'est pas aussi simple que de donner le fichier à un sous-traitant en lui disant : "Il m'en faut 1000 exemplaire" (et là, tu ne rigoleras plus du tout).
Ben oui, c'st dur de travailler, d'ailleurs, le travail c'est pas fait pour l'homme, la preuve, ça le fatigue. Bon, je pense que tu essayes de nous imposer ton point de vue sur illustrator, en ne prenant absolument pas en compte le coté artistique d'un travail de graphiste, qui, comme son nom l'indique, fait SON boulot, après, y a le flasheur qui FLASHE, l'imprimeur qui IMPRIME et voilà!.... tu me diras ce que tu voudras, à chacun son job et les moutons seront bien gardés (sinon, qu'est ce que tu deviendrais sans les bizarreries à retaper, ton patron il te dirait : y a plus de boulot, au revoir !) ;)
 
Triskell a dit:
Bonjour,
Est-ce-qu'on peut directement envoyé le fichier illustrator à l'imprimeur ? Comment sera la qualité de la photo ? idem à une incorporation sous x-press ?
Merci !

Tu dois avoir un Mac super gonflé pour travailler avec des photos dans illustrator.


Posté par claude72
Mais pour mettre du texte autour des photos, Illustrator n'est vraiment le bon logiciel... il vaut mieux utiliser un soft de mise en page : XPress ou InDesign.
Illustrator est un logiciel plutôt prévu pour le dessin, avec une gestion des images assez calamiteuse, et une gestion du texte encore pire (et vice-versa)

Peut-être, mais pour gérer les pantones entre Xpress, illustrator et photoshop, soit je suis nul soit y'a un truc. J'ai été obligé il y a quelques temps de repasser sous illustrator tout un montage Xpress ( 1 visuel de boite de conserve), parce que le pantone du logo illustrator ne sortait pas de la même couleur que le pantone Xpress.
:zen: Et comment vous faites dans Xpress ou Id avec des textes asiatiques et arabes entre Mac et PC ? Je trouve plus facile de monter textes et illustrations sous illustrator, vectoriser et paf un pdf. Et bien sûr qu'on met les fichiers polices avec, et une sortie couleur générale, et une pour le cmyk sans pantone, et une sortie n&b pour le calque pantone. Je ne peux pas faire ça sous xpress il me semble. Par contre je n'ai jamais joint les fichiers photos -j'en mets rarement dans illustr-, c'est utile ?

Posté par loic79 Maintenant, pour les pros du web qui utilisent php pour faire un site, je ne sais pas ce qu'ils en pensent
:nailbiting: J'utilise illustrator pour les illustrations pas pour les pages, ensuite fireworks, et ensuite dreamweaver/ultradev et ensuite dans le code à la main. La version Mx est très bien, mais devient un peu lourde avec toutes les aides. De toutes façons, de tous les logiciels que j'ai essayé, dreamweaver est celui qui génère le meilleur code(html, php, asp).
 
tintoin a dit:
:nailbiting: J'utilise illustrator pour les illustrations pas pour les pages, ensuite fireworks, et ensuite dreamweaver/ultradev et ensuite dans le code à la main. La version Mx est très bien, mais devient un peu lourde avec toutes les aides. De toutes façons, de tous les logiciels que j'ai essayé, dreamweaver est celui qui génère le meilleur code(html, php, asp).

Quand je parlais des pros du php, c'est ceux qui tapent tout le code php manuellement (sous BBEdit, par exemple) sans utiliser dreamweaver car dreamweaver alourdi considérablement un site car il met plein de code inutile ou à rallonge. Donc pour ceux qui n'ont pas l'ADSL, ils doivent attendre 3h avant de pouvoir ouvrir une page et ce n'est pas cool pour eux et il faut bien penser à eux, aussi, quand on fait un site
 
Claude72, je ne sais plus trop que penser en lisant tes propos. Est-tu le caliméro de l'impression ou alors récoltes-tu les restants de la colère de Dieu de tous les fichiers illustrator?

Crois-tu vraiment que l'on balance comme ça nos fichiers sur le ftp de l'imprimeur, ... et advienne que pourra?

Penses-tu que lorsque je fais plus de 800 km pour faire un bat machine en allemagne, c'est juste pr le plaisir de m'envoyer quelques bretzels? Ou alors serait-ce parce que j'aimerais qu'il «charge» un peu moins le pantone xy et qu'il accentue la dorure à chaud?

Ou passerait donc ma crédibilité (et à travers ça ma recherche du job parfait... utopie?) envers l'impimeur si en amont je me contentais de fournir des fichiers illustrator faits à l'arrache comme tu dis... , comment après pourrais-je exiger de lui qu'il me fasse des essais vernis mat/brillant par ex. une journée durant si je lui fournis de la daube à flasher?

Crois-tu également que lorsque l'on passe plusieurs semaines sur une plaquette haut de gamme collé/cousu avec des gauffrages/timbrages à chaud, des découpes spéciales ds la couverture, quadri, vernis mat/brillants, des pantones métalliques et, cerise,... la tranche argentée (façon bible) l'on puisse se permettre des fichiers illustrator qui ne soient pas impeccables?

Comme je te l'ai déjà dit, je n'ai jamais eu aucun, je dis bien aucun, problème avec mes imprimeurs en leur fournissant des fichiers illustrator. Mais peut-être qu'effectivement suis-je trop méticuleux? Sans doute un côté de «suissitude». Tu parlais de nous inviter dans tes territoires afin que l'on se rende compte des prob que tu rencontres avec les fichiers illustrator, je me permets de répondre à ton invitation par une autre: tu es le bienvenu pour te rendre compte avec tes yeux à toi de l'assiduité que nous développons afin que l'imprimeur n'ai pas à retoucher quoique ce soit à nos fichiers. Question de principe.

Et ne me raconte pas que dès le moment oû l'on a transmis nos fichiers c'est demmerdes-toi l'imprimeur,... c'est tout de même notre nom qui est écrit en 4 pts sur l'objet en question, pas celui du tartenpion unique imprimeur à 200 km à la ronde qui à bousillé mon job sous prétexte qu'illustrator c'est de la merde!

Enfin pour terminer je peux te dire que si un imprimeur me fais un caca nerveux car il ne se sent pas de fournir un effort d'attention plus soutenu (qu'indd, je te le concèdes) lorsqu'il flashe de l'illustrator, ben c'est simple: je change d'imprimeur! Après ça certains se plaignent de pas avoir suffisamment de taff...
 
zigouiman a dit:
Le problème est de confondre l'utilisation des logiciels faite par les "graphistes et le fichier qu'ils te rendent... d'accord j'imagine que la copie n'est pas toujours reluisante !!
C'est même parfois pire que ça ! dans la majorité des cas, c'est carrément inimprimable sur le papier choisi par le client.

Globalement (à part les merdes sous Word ou Publisher), je "récolte" le plus souvent des fichiers qui seraient imprimables normalement sur un couché brillant avec une qualité allant de tout juste acceptable à correcte...

... mais, les gens qui viennent chez moi veulent une impression sur papier recyclé (sinon, ils iraient chez des imprimeurs "standard"), mais ils amènent des fichiers qui (quand ils sont imprimables) sont faits pour être imprimés sur un couché brillant... même si ce sont des fichiers "mijotés" avec soins et amour par des graphistes pointilleux, ils restent prévus pour du couché brillant et donc inimprimables sur le papier choisi par le client. Et c'est là que les ennuis commencent avec Illustrator, car il faut obligatoirement ouvrir tous les fichiers un par un pour pouvoir les adapter au papier :
- surimprimer les noirs et faire le trapping des autres couleurs à la main pour compenser la mauvaise stabilité dimensionnelle des papiers recyclés (XPress et ID le font automatiquement),
- corriger les images pour compenser l'engraissement du point plus important sur papier recyclé (donc il me faut obligatoirement les images : avec XPress et ID elles sont toujours jointes),
- parfois il faut transformer certains ben-day en ton-directs, notamment sur des caractères fins (pas facile quand les couleurs ne sont pas "globales" : avec XPress, ce problème ne se pose pas).


De plus, contrairement à beaucoup d'imprimeurs qui se moquent complètement du contenu de ce qu'ils impriment, j'essaye de sortir quelque chose qui cause à peu près la France... d'où l'achat de ProLexis, qui ne fonctionne pas avec Illustrator (mais très bien avec XPress et InDesign).

Et à ce propos, je repose la question qui tue, celle pour laquelle aucun des fervents défenseurs des mises en pages illustratoriennes n'a pu (ou su) répondre : COMMENT FAIRE UNE ESPACE FINE INSÉCABLE avec Illustrator ???



fleurette a dit:
Bon, je pense que tu essayes de nous imposer ton point de vue sur illustrator, en ne prenant absolument pas en compte le coté artistique d'un travail de graphiste, qui, comme son nom l'indique, fait SON boulot, après, y a le flasheur qui FLASHE, l'imprimeur qui IMPRIME et voilà!...
Le côté artistique du travail du graphiste, il n'a d'intérêt que si il est imprimable !!!

Pour cela, dans la chaîne graphique, chacun des intervenants travaille en fonction des possibilités, des besoins et des impératifs techniques de l'intervenant suivant... à savoir :
- le graphiste travaille en fonction de ce que lui demande le flasheur,
- le le flasheur travaille en fonction de ce que lui demande l'imprimeur,
- l'imprimeur travaille en fonction de ce que lui demande le brocheur.
Tout manquement à cette règle provoque des résultats médiocres, des pertes de temps, bref, du travail en plus.

Et travail supplémentaire = facturation supplémentaire + délais qui s'allongent

Si tu es prêt-e à payer pour le travail supplémentaire, je veux bien te flasher et t'imprimer un catalogue de 1000 pages en quadri fait avec 1000 fichiers Illustrator de 500 Mo chacun. Et sans faire de caca nerveux (mais ça va te coûter bonbon, plus cher que d'acheter XPress et de faire une bonne formation... : 5 minutes pour ouvrir le fichier, 10 minutes de corrections, 5 minutes pour l'enregistrer, soit 20 minutes par fichier, 333 heures pour 1000 fichiers, plus 1 G5 tout neuf : environ 19000 euros de plus et deux mois de délai supplémentaire... ça mérite réflexion).

Si tu ne veux pas payer de travail supplémentaire, tu fais comme je te demande : dans ce cas, j'impose de travailler sur XPress ou InDesign.

Si tu refuses de suivre ce que je demande et de payer, notre client verra ma facture s'allonger du travail supplémentaire que j'aurais eu à faire et, crois-moi, je lui expliquerais bien pourquoi il paye en plus...

Le marché est entre tes mains : tu suis les règles générales de la chaîne graphique et celles particulières de l'imprimeur avec lequel tu travailles et tout va bien ou tu fais ce que tu veux et tu payes (d'une façon ou d'une autre) le travail en plus. It's up to you.



Comme je te l'ai déjà dit, je n'ai jamais eu aucun, je dis bien aucun, problème avec mes imprimeurs en leur fournissant des fichiers illustrator.
Ce n'est pas que je ne te crois pas, ou que je doute de ta parole... mais depuis le temps qu'on me le sert à toutes les sauces, je ne sais plus quoi penser de ce genre d'argument. Désolé.

Même si il nous amène un doc Word, mon collègue répond à certains clients : "Aucun problème"... comme tous les autres imprimeurs répondent toujours "Aucun problème"...

"Aucun problème"... c'est la réponse standard des imprimeurs, celle qui fait que le client est content et que le graphiste croit qu'il a fait du bon travail ! et il ne sait jamais exactement quel travail l'imprimeur a fait sur les fichiers...

D'ailleurs, tous les graphistes avec qui j'ai travaillé m'ont affirmé (de bonne foi) n'avoir "jamais eu de problème avec leurs imprimeurs"... tous, sans exception ! même ceux qui amènent un fichier Word ou un JPEG 150 dpi compressé 40 fois fait à partir d'une mise en page merdée sous Photoshop n'ont "aucun problème".

Et ça fait maintenant 12 ans que je refais les fichiers de gens qui n'ont "aucun problème".
 
claude72 a dit:
Le marché est entre tes mains : tu suis les règles générales de la chaîne graphique et celles particulières de l'imprimeur avec lequel tu travailles et tout va bien ou tu fais ce que tu veux et tu payes (d'une façon ou d'une autre) le travail en plus. It's up to you.


... OK. Là on a bien compris tout l'amour que tu portes à Illustrator. Et Freehand, tu flashe ou tu trashe? :D :D
 
claude72 a dit:
surimprimer les noirs et faire le trapping des autres couleurs à la main pour compenser la mauvaise stabilité dimensionnelle des papiers recyclés (XPress et ID le font automatiquement),
- corriger les images pour compenser l'engraissement du point plus important sur papier recyclé (donc il me faut obligatoirement les images : avec XPress et ID elles sont toujours jointes),
- parfois il faut transformer certains ben-day en ton-directs, notamment sur des caractères fins (pas facile quand les couleurs ne sont pas "globales" : avec XPress, ce problème ne se pose pas).

Tu parles d'impression sur cyclus print (couché) ? L'engraissement du point et le le trapping des couleurs peuvent se paramétrer sur le RIP (réglage de trame), non ?

D'ailleurs dans Photoshop, avec les tables d'ajustement des encres, il n'est pas possible de générer des séparations qui possèdent une tolérance sur la plage des valeurs d'engraissement du point alors que ces dernières varient pour chaque encre et chaque taille de point de trame. Avec des flasheuses CTP et un RIP genre Harlekin, les pourcentages de trames sont réglables et on peut mémoriser les différentes courbes d'engraissement liées aux contraintes d'impression.

Mais bon le trapping des couleurs, c'est bien pour des des densités d'encrages trop importantes genre 60% de magenta sur 100% de Cyan (c'est sûr, c'est instable !!)... mais c'est vrai pour tous les papiers.... évidemment si tu parles de papier journal, les contraintes sont différentes.

Mais je considère que justement ces contraintes propres aux techniques d'impression font parti de ton boulot de photograveur/imprimeur (ou au moins d'avertir le graphiste des modifs à faire sur ses fichiers)

Par contre le passage des quadri en teinte directes, c'est du luxe !!! Tu es fou !!! :D C'est de l'art que tu nous fais... je ne pensais pas que tu poussais le détail à ce point là... :eek: Si tu est prêt à faire 3 ou 4 calages pour imprimer un doc... vas-y, merci pour le client... !!! :D
On travaille quand ensemble ? Avec des doc quadri et 4 teintes directes gratos pour faire clean sur les textes en corps 5 (faut être con aussi pour mettre des textes aussi petits en quadri !) et sur les bendays vert foncés ou violets.
 
Bonjour à tous,

Je travaille dans une imprimerie en PAO, donc il m'arrive de recevoir des fichiers illustrator des clients
Je vais donc vous donner mon humble avis personnel :
Je fais également des créations pour certains clients et j'avoue que j'aime beaucoup Illustrator car les possibilités me semblent plus larges niveau créatif (qu'Xpress), j'incorpore du Photoshop et je flashe avec illustrator si le fichier n'est pas trop lourd, sinon je fais le montage du report sur Xpress, car en fait mes "jobs" sont de petits formats (car je suis spécialiste en étiquettes adhésives )
C'est vrai qu'en ce qui concerne les fichiers fournis par nos clients, nous n'apprécions guère les fichiers Word, Excel, Frehand... mais illustrator semble très adèquat à mon genre d'activité

Et ce qui est exact aussi c'est qu'à chaque genre d'activité, doit sûrement mieux correspondre tel ou tel logiciel

amitiés
 
Bonjour,
Je travaille dans une imprimerie et j'avoue que je rencontre le meme genre de problèmes avec les fichiers clients mais j'adore Illustrator
Un truc simple pour surimprimer le noir, tout sélectionner puis puis aller dans filtre - couleur - surimpression du noir
Pour les trappings, je n'ai plus de problème car ma flasheuse Créo gère tout, et me montr meme couleur par couleur avant le flashage

Bon courage
 
Là on a bien compris tout l'amour que tu portes à Illustrator. Et Freehand, tu flashe ou tu trashe?
Dans tous les métiers la première chose que l'on apprend, c'est à utiliser de façon adéquate l'outil prévu pour l'utilisation voulue. J'adore Illustrator, c'est un logiciel génial avec des possibilités fabuleuses... pour faire du dessin.
Pas pour faire de la mise en page. Ce n'est pas son rôle, il n'a pas été conçu pour ce travail, et il ne le fait pas correctement.
Je n'ai pas Freehand (en 12 ans, je n'ai eu que 2 fois des fichiers Freehand, et comme ils étaient importés dans des mises en pages XPress, ça n'a pas posé de problème particulier).


zigouiman a dit:
Tu parles d'impression sur cyclus print (couché) ?
Non, sur cyclus offset.

Avec le cyclus print, pas de problème : c'est même "l'arme absolu" pour régler les problèmes de fichiers pas adaptés au recyclé, puisque grâce à sa couche de surface suffisament lisse, il accepte des trames jusqu'à 175 lpi sans problème et avec un engraissement proche du couché brillant : on peut donc imprimer dessus sans avoir de modifications à faire sur les fichiers, les logos pas vectoriels ne sortent pas trop pourris, les images sont correctes.

Le cyclus offset est la "version" non-couché du cyclus print : même "teinte", mais surface non-couchée et fibres moins serrées, donc il se comporte comme de l'offset en un peu plus "buvard" puisque c'est du recyclé... : engraissement plus important (images à éclaircir un peu), trame d'impression plus grosse (logos vectoriels obligatoires) et stabilité dimensionnelle moins bonne.


Par contre le passage des quadri en teinte directes, c'est du luxe !!! Tu es fou !!! C'est de l'art que tu nous fais...
Même pas de l'art, simplement de l'impression correcte : quand la "graphiste qui n'a rien compris à l'imprimerie" fait une plaquette sur laquelle tout le texte est en gris "chaud" en ben day du genre C0 M5 J5 N50, avec de l'Helvetica light en corps 10 et 8, c'est tout simplement inimprimable sur un papier qui demande de la trame 120 : les points de la trame sont plus gros que certaines lignes des caractères et la superposition est impossible à faire... 3 solutions : changer de papier (un couché avec trame 150), changer de teinte (imprimer en noir) ou faire une 5e couleur... comme la cliente tenait absolument à ce papier-là et au gris, j'ai été obligé de faire une 5e couleur pour le même prix.


pour faire clean sur les textes en corps 5 (faut être con aussi pour mettre des textes aussi petits en quadri !)
... je ne te le fais pas dire...
ou alors il faut ne rien connaître de l'imprimerie...
ou les deux !


Mais je considère que justement ces contraintes propres aux techniques d'impression font parti de ton boulot de photograveur/imprimeur (ou au moins d'avertir le graphiste des modifs à faire sur ses fichiers)
Avertir le graphiste, ce n'est même pas la peine d'y penser : en général, j'ai le contact avec lui (ou elle) quand il m'amène le CD... c'est trop tard, tout le travail est fait, et comme "avec les autres imprimeurs il n'a jamais de problème" et que généralement il ne comprends rien aux problèmes de papier (sinon, il s'en serais préoccupé avant de commencer le travail), il n'y a rien à faire de ce côté.

Je n'ai pas un RIP suffisament récent pour qu'il intègre correctement l'engraissemnt du point, donc je corrige les images à la main : c'est mon problème, je l'assume et ça fait effectivement partie de mon travail. Pas de problème.
Sauf que pour pouvoir corriger les images, il faut qu'elles soient jointes, c'est le minimum. Ensuite avec XPress ou ID, il suffit de les mettre à jour globalement, avec Illustrator il faut ouvrir tous les fichiers un par un et remplacer les images une par une.

Trapping et surimpression du noir font aussi partie de mes contraintes, mais ils sont gérés automatiquement et globalement pour tout le doc par XPress et ID : je n'ai qu'à activer et régler une fois pour tout le doc. Avec Illustrator il faut ouvrir tous les fichiers un par un et tout faire à la main.

Le travail ça ne me fait pas peur et je sais comment faire mon métier.
Mais le travail supplémentaire non payé à cause de l'utilisation d'un logiciel pas adapté, je n'accepte pas.
Je veux bien flasher 32 pages Illustrator une par une et ensuite les monter une par une sur des supports de montage, pas de problème, je sais faire, mais pas au prix de 32 pages XPress avec un soft d'imposition sur une flasheuse 4 poses.
 
claude72 a dit:
Même pas de l'art, simplement de l'impression correcte : quand la "graphiste qui n'a rien compris à l'imprimerie" fait une plaquette sur laquelle tout le texte est en gris "chaud" en ben day du genre C0 M5 J5 N50, avec de l'Helvetica light en corps 10 et 8, c'est tout simplement inimprimable sur un papier qui demande de la trame 120 : les points de la trame sont plus gros que certaines lignes des caractères et la superposition est impossible à faire... 3 solutions : changer de papier (un couché avec trame 150), changer de teinte (imprimer en noir) ou faire une 5e couleur... comme la cliente tenait absolument à ce papier-là et au gris, j'ai été obligé de faire une 5e couleur pour le même prix..

Je comprend de mieux en mieux tes problèmes.... C'est pas Illustrator qui te pose un problème, ce sont les retouches sur les fichiers qui sont bien plus longues que sur Xpress ou Indesign, cqfd.

J'ai déjà fait imprimer des docs quadri (textes noir et dessins) sur du recyclé offset (et pas cyclus print) avec une trame 150 sans problèmes ! avec des textes en réserves sur des bendays verts foncés... c'est peut-être une question de machine, mais je n'en sais pas plus. Sur couché tou mes boulots sont imprimés en trame 170.

Pour le coup de la 5e coul en place du texte en gris quadri... je comprend très bien le problème, mais j'aurai averti le graphiste du soucis, et c'est à lui de décider si oui ou non, il veut un truc lisible ou pas lisible... à lui de mettre le prix pour la 5e. Je ne comprend pas ton acharnement à sauver ainsi le boulot des autres.... Si ça se trouve le graphiste qui t'a filé le fichier, il a même pas vu que le texte était au final imprimé en teinte directe !!!

Il faut savoir être pédagogue... et expliquer bien calmement les choses, et ça passe...

petisoleil a dit:
Un truc simple pour surimprimer le noir, tout sélectionner puis puis aller dans filtre - couleur - surimpression du noir
Pour les trappings, je n'ai plus de problème car ma flasheuse Créo gère tout, et me montr meme couleur par couleur avant le flashage
Pour ta méthode de surimpression du noir, oui et non à la fois... car si tu décide à postériori de changer la couleur d'un texte noir ou d'un bloc noir en rouge par exemple, il garde sa propriété de surimpression et ça risque de poser des problèmes de transparences.... je te dis pas le merdier (!)
 
zigouiman a dit:
C'est pas Illustrator qui te pose un problème, ce sont les retouches sur les fichiers qui sont bien plus longues que sur Xpress ou Indesign, cqfd.
Exactement. (et le flashage aussi un peu chiant quand même)
Genre la cliente qui arrive avec son fichier entièrement vectorisé et qui me demande des corrections d'orthographe... (normalement, ça n'aurait pas dû poser de problème, puisque le graphiste avait mis une version non-vectorisée sur le CD, mais il avait oublié les polices de caractères et il était parti en vacances la veille : en plus je suis un peu "poissard").

(et puis j'avoue que je connais moins les raccourcis clavier et donc je perds du temps)



J'ai déjà fait imprimer des docs quadri (textes noir et dessins) sur du recyclé offset (et pas cyclus print) avec une trame 150 sans problèmes ! avec des textes en réserves sur des bendays verts foncés... c'est peut-être une question de machine, mais je n'en sais pas plus.
Ça dépend beaucoup du papier : il y a beaucoup de variétés dans la gamme des papiers à tendance "écolo". Beaucoup d'imprimeurs ne savent pas imprimer sur du recyclé, donc soit ils dissuadent leurs clients d'utiliser du recyclé, soit ils n'hésitent pas à vendre des papiers dits "écologiques", c'est à dire des papiers blanchis sans chlore (d'où l'appellation "écologiques") mais fabriqués à partir de bois, comme du papier normal, en affirmant que se sont des papiers recyclés : comme c'est du 100 % pâte vierge, ce sont des papiers qui s'impriment comme des papiers standard, donc trame 150 sans problème.
Il y a aussi des papiers 50% recyclés : moitié vieux papiers, moitiés bois tout neuf : les fibres sont plus longues donc la "main" est meilleure, la stabilité dimensionnelle aussi et ils sont moins "buvard" que du 100% recyclé, donc ils supportent de la trame 150 sans problème...

Mais ça dépend aussi de la machine (frappe, mouillage)... avec mes vieilles pétoires, je peux sortir du boulot nickel, mais il faut que la photogravure soit adaptée à la machine.

Donc, quand le fabricant du papier annonce dans les caractéristiques et conseils d'utilisation de son papier : "trame 133 maximum", je n'essaye pas de jouer au plus malin (ou au plus con) et je roule une trame 120 par sécurité (et je bosse sur la photogravure).



Pour le coup de la 5e coul en place du texte en gris quadri... je comprend très bien le problème, mais j'aurai averti le graphiste du soucis, et c'est à lui de décider si oui ou non, il veut un truc lisible ou pas lisible... à lui de mettre le prix pour la 5e. Je ne comprend pas ton acharnement à sauver ainsi le boulot des autres.... Si ça se trouve le graphiste qui t'a filé le fichier, il a même pas vu que le texte était au final imprimé en teinte directe !!!
C'était encore une graphiste autoproclamé qui n'a que le nom et le Mac (c'est pourquoi j'avais mis des guillemets !!!), et qui a été choisie parceque c'est la soeur de la copine du fils de la concierge de l'immeuble en face de chez la grand-mère... Elle fait (ou faisait) des sites internet et c'était la 1re fois qu'elle faisait un travail pour l'imprimerie... mais "c'est pas grave, c'est pareil". Elle a fait ça sur Illustrator parce qu'elle n'avait que ça ou Photoshop !!! donc j'ai échappé au pire*. Mais, en fait, elle n'a fait qu'un travail d'exé, c'est la cliente qui a tout décidé, y compris la couleur du texte, la police, les corps, etc. Mais ni la cliente, ni la "graphiste" n'avait une quelconque vague idée de ce qui était imprimable ou faisable : leur seule "logique", c'était de penser que puisque Illustrator peut le faire et que c'est un logiciel professionnel de PAO, alors ça doit être imprimable.
Et tu as très certainement raison, la "graphiste" n'a certainement pas vu que le gris était un ton direct, pour une raison très simple : elle ne doit pas savoir ce qu'est un ton direct.

Quand à mon "acharnement à sauver le boulot des autres", ce n'est pas tout-à-fait comme ça qu'il faut le comprendre : c'est l'acharnement de l'imprimeur à garder le client. Aujourd'hui, dans les imprimeries on prend les fichiers que l'on nous donne... : si c'est du vrai travail de professionnel compétent tant mieux, sinon on sauve ce qui est sauvable, tant pis pour le reste, on imprime ça le mieux qu'on peut sur du couché brillant en trame 175, on serre les fesses et on prie pour que le client ne remarque pas les défauts qui restent, et on dit "Pas de problème" avec un grand sourire en prenant le chèque. (Et ça marche aussi comme ça pour les fichiers Word : sauvetage, trame 175, serrage de fesses, sourire, "Pas de problème", CHÈQUE, OUF c'est passé...)
Quand j'ai appelé cette cliente pour lui expliquer le problème du gris quadri sur le papier choisi, sa réponse a été simple : "Je veux ce papier, je ne veux pas de noir : vous vous démerdez pour imprimer ce que je vous ai donné sur le papier demandé, au prix du devis, sinon je vais chez un autre imprimeur". Point final, fin de la discussion... même en étant pédagogue, ça ne passe pas toujours !
Les choix sont alors limités : soit je sauve le boulot de la "graphiste", donc je roule une 5e teinte et je gagne encore un peu d'argent sur le total (moins que prévu, mais encore un peu), soit je ne fais pas le travail donc je ne gagne rien, et je perds même le temps que j'ai déjà passé sur ce boulot.

On fait pas des métiers faciles !!!



* pour cette fois, parceque la "web-designer" qui se reconvertit dans la PAO avec Photoshop sur PC, j'y ai eu droit aussi en d'autres occasions !!!
 
et en plus y'a de la lecture !!! :D

Tiens j'ai un imprimeur (packaging) qui me demande du Illustrator 10 ou Xpress 4 et du Photoshop 7 rmais oui bien sûr... !:eek: Quand on est en CS2, ça fait un sacré décalage horaire !!!

Je crois qu'il a aussi des imprimeurs qui voudraient casser la gueule des graphistes !! :D :casse:
Le coup des corrections d'orthographe sur du texte vectorisé... à pousser les lettres une par une, c'est à se les bouffer... :mouais:

Je connais aussi l'imprimeur qui veut faire (trop) bien et qui me met un verni gratos (pour que ça fasse plus net surtout avec des temps de séchage réduits).... et .... il s'est trompé de vernis (je connaissais que les UV et vernis machine... à priori c'est plus compliqué que ça), résultat toutes les feuilles collées les unes aux autres.... direction poubelle... et tout à réimprimer à ses frais.
Il y a aussi le photograveur qui me remonte tous mes fichiers à la française alors que je lui donne un doc à l'allemande (comme un calendrier, reliure petit coté) oui celui qui impose les pages à l'envers... celui qui agrafe à 4 mm de la reliure, celui qui oublie d'aligner la forme de découpe... celui (un classique) qui oublie le décalage de chasse et bouffe tous les folios (même à 5 mm du bord de la page)... celui qui monte les couvertures à l'envers (et doit se taper le désagraphage à la main !!) celui qui flashe un JPEG ou un PDF basse déf (2 fois le coup cette année) en indiquant bien pourtant qu'il s'agit d'une épreuve de contrôle écran...etc etc...

Imprimeur vs graphiste ça finit parfois par un dialogue de sourd... t'a l'impression qu'ils ont la tremblote au densitomètre quand tu vas au calage... alors que ça dépasse pas 25% d'encrage.
Bref c'est 2 mondes à part qui cohabitent tant bien que mal (bien obligé) !!!! En tout cas je sais pas comment ça se passe ailleurs, mais les imprimeurs sont tous surbookés dans mon coin... y'a du taff à ne plus fournir.