Et j'avais oublié un détail hier :
3bis- pas de gestion automatique du trapping ni de la surimpression du noir... donc il faut tout se cogner à la main : d'abord sélectionner tous les objets noirs pour activer manuellement la surimpression du fond et/ou du contour, ensuite ajouter des contours à tous les objets, soit de la couleur de l'objet, soit de la couleur de l'arrière plan... en espérant que les couleurs ont été réellement définies (et globales) et pas faites simplement "à la volée" avec les petits curseurs.
passenger66 a dit:
Nous parlons là bien donc de flyers ou d'affiches, du A5 à la F12, donc en général un ou plusieurs visuels et peu de texte
Mais même si il n'y a que peu de texte, ça n'empêche pas de mettre une espace fine devant un point d'exclamation et de mettre en exposant le "e" de "5e festival intertruc".
(ça fait quoi comme format du "F12" ?)
passenger66 a dit:
En général, lorsque l'on fournit à l'imprimeur notre xxx.eps vectorisé ou xxx.ai avec valise de fontes l'on fournit également les fichiers images, ainsi qu'une épreuve couleur. Non?
Ta naïveté est surprenante : tu devrais un jour venir voir dans un service pré-presse comment ça se passe réellement et surtout ce qu'il reçoit de l'extérieur...
En théorie, oui, les images, les fontes et les sorties papiers sont livrées avec le doc, ou plutôt elles sont censées selon les règles de l'art être livrées avec.
Dans la pratique, il manque toujours quelquechose... surtout avec Illustrator :
- comme les images sont incorporées, elles ne sont donc pas nécessaires pour le flashage, donc elles sont souvent omises,
- souvent les caractères sont vectorisés, donc les polices de caractères ne sont pas jointes...
Et c'est là que le client qui t'amène le CD te demande d'éclaircir un peu une photo et de corriger deux ou trois fautes d'orthographe qu'il n'avait pas vu avant !
(j'ai devant moi un dossier pour un travail d'impression : dedans il y a un CD (qui est arrivé ce matin par la Poste) contenant un doc XPress, avec les images et les polices, mais je n'ai ni sortie papier, ni PDF de visualisation, pas même une simple copie d'écran en jpeg... rien)
passenger66 a dit:
Un A4 illustrator .eps correct (débords, surimpression, etc.) copié-collé dans indd, 20 ou 23 secondes?
En faisant un positionnement du doc Illustrator dans la page "à l'arrache", façon sagouin, je te le "jette" à peu près là... et le massicotier se démerdera, oui, 20 secondes suffisent. Pour un travail correct, précis, respectant le positionnement demandé avec des repères placés correctement pour faciliter le travail du massicotier, c'est un peu plus long.
passenger66 a dit:
Evidemment, lorsque je te lis j'ai l'impression que tous ces utilisateurs susmentionnés se sont donné le mot pour imprimer chez toi...
Je ne sais pas si ils se sont tous donné le mot, mais je sais que les problèmes susmentionnés sont toujours présents dans les docs Illustrator que je reçois, pas toujours tous ensemble, heureusement, mais suffisament pour me faire perdre mon temps à chaque fois.
zigouiman a dit:
Décidément, les vieux relents de provoc' sont toujours d'actualité...
J'aimerais bien que ce ne soit que de la provoc'... mais malheureusement ce n'est que le résultat de mon expérience personnelle, et les mêmes problèmes illustratoriens sont toujours d'actualité...
zigouiman a dit:
perso ce genre de commentaires complètement subjectifs me laissent perplexe après tous les débats constructifs sur le sujet...
De tous les débats constructifs sur le sujet, il ressort qu'Illustrator est un formidable outil de dessin (et c'est normal puisque qu'il a été conçu pour faire du dessin), mais complètement inadapté pour faire de la mise en page pure.
passenger66 a dit:
une vision tout de même unilatérale de notre profession
Je t'accorde que ma vision est plus du côté flasheur/imprimeur.
Mais ta vision des choses est aussi unilatérale, puisqu'elle est surtout côté créateur (je fais aussi un peu de création..., et toi, fais-tu du flashage, du montage, des plaques, de l'impression sur des presses offset et le massicotage final ?).
Il est dommage que nous soyons géographiquement si éloignés, car je vous aurais bien invités tous les deux (zigouiman et passenger66) à venir me montrer comment faire le flashage en 20-23 secondes d'un gros "pot de pus" illustratorien en deux tons directs Pantones (fait par un professionnel avec plus de dix ans d'expérience dans un studio) sur lequel j'avais passé quelques heures parceque la flasheuse sortait 6 films au lieu de 2...
Et si au passage vous pouviez aussi me montrer comment caler pile poil les défonces (sans avoir de blanc entre les deux couleurs) sur une presse offset, avec un papier qui "bouge" entre les deux groupes, et sans avoir fait un minimum de trapping sur le doc Illustrator, je suis preneur.
Mais il n'en demeure pas moins qu'après avoir travaillé avec de nombreux imprimeurs (Suisse, France, Alllemagne, Italie) je n'ai à ce jour encore rencontré aucun des problèmes que tu cite
Ces problèmes sont rencontrés par les imprimeurs, au moment du flashage. Si tu ne fais pas toi-même le flashage de tes fichiers, comment pourrais-tu connaître les problèmes qu'ils posent ?
À l'époque où je n'avais pas de flasheuse, je n'avais pas non plus de problèmes de flashage, ils étaient résolus par mon sous-traitant (c'était le bon temps...) !!! je me suis rendu compte de certaines mes erreurs à partir du moment où j'ai acheté une flasheuse et où je me suis retrouvé devant mes films ratés.