Et avec la tête ? [V.4]

Merci, voici le sujet suivant.

Thème : à la frontière entre le rêve et la réalité.

Mots :
Évanescent
Septentrional
Éther
Burgauté
Mâtin (et non matin)

Date de fin :
Le 6 juillet, à minuit.

Un tour dans l’au-delà

Il semblait au Poète qu’il marchait depuis des heures dans cette sylve obscure et humide, sans faire le moindre bruit sur la mousse qui revêtait le chemin à peine visible à la maigre lueur de sa lanterne, quand soudain il arriva à l’orée de la forêt. Il faisait encore nuit, mais ses yeux étaient habitués à la pénombre, et le spectacle qu’il découvrit là le saisit. Il s’engageait dans une vaste lande couverte d’une brume épaisse jusqu’à hauteur de sa ceinture ; de cette brume dépassaient les contours évanescents de pierres milliaires disposées régulièrement et semblant conduire à un portail isolé situé quelques lieues plus loin. Le plus merveilleux est qu’en cette nuit sans lune, il voyait tout cela grâce à la lumière de l’infinité d’étoiles visibles dans le ciel noir : on eut dit un dôme d’ébène sur lequel on aurait burgauté les étoiles, les constellations, la Voie lactée et tous les orbes que la Divine Providence avait placés dans l’éther.

D’un simple geste, la silhouette de l’Ombre qui fut son Maître et qui glissait dans la brume comme le reflet d’une âme, lui indiqua leur destination ; l’étoile polaire lui montra que cette destination était la partie la plus septentrionale de la plaine. Le Poète reprit sa marche ; il n’aurait su dire précisément sur combien de lieues il avait suivi son guide fidèle, qui avançait avec assurance, comme s’il connaissait chaque fil de la trame du songe où ils se mouvaient.

Devant eux se dressa la porte de l’Enfer qu’il avait aperçue dès leur sortie de la forêt ; les piédroits de granite, hauts de deux toises, étaient surmontés d’un linteau sur lequel on pouvait lire une longue épigraphe se terminant par les mots : « vous qui entrez, laissez toute espérance ». La porte n’ouvrait pas sur des champs de flammes, mais sur une lande silencieuse, baignée par la même brume basse comme collée au sol.

Trois têtes de molosses surgirent de la brume, simultanément. Cerbère les regardait. Ses têtes ne grognaient pas, elles semblaient plutôt émettre une plainte, non de tristesse, mais d’impatience. Son regard devait sonder l’âme de tout arrivant, flairant en chacun les traces de ses vices et de ses vertus. Tout aussi rapidement qu’il s’était dressé devant eux, le mâtin se recoucha, disparaissant dans la strate de brume, indifférent à leur entrée apparemment autorisée par les plus Hautes Instances. Le Poète en fut rassuré mais ne put empêcher son cœur de se serrer à la pensée de l’effroyable endroit où il avait pénétré.

"Tu ne rêves pas," murmura l’Ombre qui était son Guide en devinant son émoi, "mais tu n’es pas éveillé non plus. Tu flottes sur le seuil entre deux mondes, la plus dangereuse des frontières. Ce lieu se nourrit de ceux qui hésitent."

Rêve ou réalité, le Poète savait qu’il ne pouvait renoncer maintenant. Il tourna la tête vers l’Ombre qui fut Virgile, qui s’était arrêté, un léger sourire au coin des lèvres, et qui ajouta : "Le plus grand enfer est parfois celui que l’on construit en refusant d’ouvrir les yeux durant sa vie terrestre."

Et à ces mots, Dante prit conscience de l’enjeu : son périple ne faisait que commencer, il aurait beaucoup à apprendre du sort de ceux qu’il rencontrerait, et il devrait transformer cela en enseignements pour l’édification de ses contemporains et de leurs descendants…
 
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Réactions: Human-Fly
J’ai bien apprécié la référence à Ma Bohème de @papadben, bien intégrée et au remaniement réussi. La secte mystérieuse de @Human-Fly parvient, pour sa part, à susciter la curiosité du lecteur et donne envie d’en voir les fondements. Cependant, c’est la morale édictée à la fin du récit de @Gerapp38 ainsi que l’hypotypose des lieux et personnages évoqués qui m’a le plus plu. Je reconnais avoir été particulièrement sensible à la qualité de rédaction…
C’est donc à lui que revient l’honneur de choisir le thème et les mots suivants !
 
OK, merci.
Le temps de vérifier dans le Robert et le Vidal s’il y a un remède à mon hypotypose ;) et je reviens avec un thème et cinq mots.
A+
 
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Réactions: Human-Fly
Bonjour à tous,
Je vous propose le thème : Une situation bien gênante
avec les 5 mots :
Académique​
Demoiselle​
Ludion​
Reflux​
Sourdre​
Réponses pour le 26 juillet à minuit​
 
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Réactions: Human-Fly
Bonjour à tous,
Je vous propose le thème : Une situation bien gênante
avec les 5 mots :
Académique​
Demoiselle​
Ludion​
Reflux​
Sourdre​
Réponses pour le 26 juillet à minuit​


L'hiver imposait désormais la rudesse de son froid et tous ses aléas météorologiques.
La nuit, en pleine forêt, Maëlys, sa jeune sœur Laure et moi-même courrions en évitant de notre mieux les obstacles que nous pouvions distinguer en cette nuit de pleine lune... Des nuages masquant hélas cette dernière...
Un mâtin impressionnant nous poursuivait, réduisant la distance entre lui et nous...

Pour je ne sais quelle raison, je ne pus m'empêcher en cet instant d'affirmer que j'avais horreur de faire du mal à un chien...
Je fus raillé par mes deux compagnes d'infortune, qui l'une et l'autre me firent comprendre que le moment était mal choisi pour une assertion de ce style...
Puis je demandai alors à mes camarades de poursuivre leur chemin, stoppant provisoirement le mien.
Non sans avoir ramassé à la hâte une poignée de terre, je me plantai droit comme un "i" devant le molosse avant de m'écrier " au pied ! ".
Le mâtin ralentit à peine sa course avant de la reprendre aussitôt...
Lorsqu'il fut assez prêt, je lui lançai au visage ma poignée de terre, pour gêner tant sa vue que sa respiration par la truffe.
Le chien ayant cette fois-ci stoppé sa course, je rejoignis bien vite Maëlys et Laure...

" - Laure... " Demandai-je " - Que sais-tu de la secte que tu dis avoir infiltrée pour en percer les secrets.
Du haut de ses quinze ans, elle me répondit sans hésiter :
" - Ils prétendent faire vivre une organisation luciférienne.
Les Lucifériens adorent Dieu, les anges et les archanges, mais aussi Lucifer, les anges déchus et les archanges déchus.
Ils acceptent l'ombre comme la lumière en eux et chez les autres.
Leur mot d'ordre, je crois, est " Amour ! liberté ! Pas d'emprise ! Et vive l'esprit critique ! "
Un peu d'herméneutique sommaire suffit à démontrer la discutable cohérence de ces termes entre eux et le fait qu'il s'agit d'une évidente déviance par rapport au Christianisme.

Mais en réalité, cette secte est hélas l'œuvre d'adorateurs de Satan, bien plus dangereux.
Eux ne cherchent ni n'admettent aucune lumière dans notre monde puisqu'ils en veulent la destruction.
Ils commencent à s'adresser à leur maître par un salut blasphématoire aux yeux des Chrétiens, " Hail Satan " en anglais, ou " Avé Satanas " en Latin. On dit qu'ils pratiqueraient encore les sacrifices humains et les assassinats rituels. "
Impressionné, je m'exclamai :
" - Eh bien, j'étais loin de m'attendre à un exposé aussi académique de la part d'une aussi jeune demoiselle !... "
Laure et sa grande sœur Maëlys ne répondèrent que par des sourires...

Parfois, Laure m'apparaissait comme une sorte de ludion bien difficile à gérer, parfois comme une jeune fille au brillant potentiel intellectuel, le tout associé à une étonnante audace.
Je comprenais qu'elle pouvait susciter chez sa grande sœur tantôt de l'admiration tantôt de l'inquiétude.
" - Avez-vous envisagé un plan de repli ? " s'enquit Laure.
Agacée, Maëlys avoua que la fuite dans la forêt était ce qu'elle avait prévu de mieux comme " plan de repli ". J'avouai quant à moi que je ne m'étais même pas posé la question, n'ayant pas non plus envisagé de me retrouver avec elles-deux dans une telle situation...
Laure nous dit que nous n'étions pas loin du rivage où elle avait caché une petite barque...
Maëlys rejeta catégoriquement l'option de la barque, la trouvant inutilement dangereuse.
" - Le reflux de nos propres existences suffit, sans nous mesurer à celui de la mer... Surtout à bord d'une petite barque en pleine nuit... " conclut Maëlys.

Bien que nous ne fûmes pas encore en lieu sûr, je ne pus m'empêcher d'interroger Laure quant à ses découvertes sur la secte :
" - Laure, en plus du fait que tu aies réussi à infiltrer et à identifier, manifestement judicieusement, une secte des adorateurs de Satan, y as-tu personnellement observé des faits pouvant à coup sûr tomber sous le coup de la loi, outre le risque élevé de " dérives sectaires " de cette organisation ?...
Elle me répondit avec un aplomb incroyable :
" - Séquestrations, extorsions, multiples infractions concernant les lois sur les armes à feu et de même concernant les stupéfiants. Ils fabriquent d'ailleurs eux-mêmes une très puissante drogue hallucinogène qu'ils vendent directement dans la rue et dans toutes sortes de lieux publics et privés... "
Interloqué, je me hasardai à répondre :
" - Je n'attendais pas tant... Je me suis mêlé à cette secte par curiosité... Et aussi dans le fol espoir d'y vivre quelqu'aventure... Mais tu as fait mieux que tout ce que je pouvais espérer pour moi-même, Laure... "

Guidés par Laure, nous avions apparemment échappé au mâtin qui semblait avoir définitivement renoncé à la poursuite, de même que personne de la secte ne semblait nous suivre non plus.
Nous devions sans doute approcher d'un lieu plus sûr, de même que nos pas échappaient désormais un peu à l'obscurité, des nuages s'étant éloignés de la pleine lune, cette dernière nous apportant désormais un peu plus de lumière.
Je fus de plus en plus touché par la tendresse presque inconditionnelle de Maëlys pour sa jeune sœur, ainsi que par la sensibilité plus générale qu'il me semblait percevoir chez la jeune femme...
Bientôt, je sentis que je commençais à m'attacher à elles...
Par sa force de caractère comme par sa bienveillance naturelle et même par la beauté de son sourire, Maëlys fit bientôt soudre en moi comme les prémices d'un possible sentiment amoureux...
 
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Réactions: Gerapp38
Bonjour à tous,
Avec une seule réponse, pas de mystère : je passe la main à @Human-Fly !

Merci. :merci:


Bien entendu, mon texte était le meilleur.
Mais de manière encore plus certaine, c'était assurément le pire.

Plus sérieusement, je n'aime pas " gagner " dans ces circonstances, ni faire gagner quelqu'un dans ces mêmes circonstances.

Mettons tout ça sur le compte des vacances d'été... ;)

Moi qui suis rarement dans la logique nostalgique du " c'était mieux avant ", j'avoue parfois regretter l'époque où ce thread pouvait espérer sans difficulté jusqu'à une quinzaine de participations par session, avec autant de diversité dans la manière de traiter le thème...
Il y avait même des filles, qui, aussi bien que les autres, participaient, gagnaient, animaient...
Pas la parité, mais au moins la mixité.
Mixité que je ne suis plus certain de trouver au Bar, Salle de Jeux et Terrasse additionnées.

Mais il y a encore quelques assidus, tant chez les anciens qui parfois reviennent, ou miraculeusement chez les nouvelles personnes qui arrivent ici et qui parfois y prennent même goût ! :)


Prochaine session bientôt. :)
 
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Réactions: joeldu18cher
Jusqu'au 23 août vers 20h :


Thème : " Une aventure se termine. "

( Le mot " aventure " du titre guidera votre propos en donnant à ce mot l'acception de votre choix).


Mots obligatoires :

. Drogue
. Rencontre
. Chimère
. Onirique
. Silence


Comme d'habitude mais plus que jamais, chaque participation sera la bienvenue.
Le retour d'anciens participants, voire d'anciens habitués est toujours vivement espéré.
Mais l'arrivée de nouveaux venus l'est tout autant.


Si vous avez envie de participer, lancez-vous sans hésiter !

Bonne vacances à ceux qui ne les ont pas encore prises mais vont le faire, et bonne écriture à ceux qui se lanceront ! :)
Quant à ceux qui ne partent pas en vacances en pleine saison ou peut-être même pas du tout, l'écriture offre aussi le moyen de s'évader. ;)
 
Cette salope d’alzheimer a gagné.

Malgré les drogues, il ne sait même plus qu’il est malade. Ses amis, il ne les reconnaît plus, ses enfants (on lui a dit qu’ils sont ses enfants, avait-il des enfants ?) sont de parfaits étrangers, mais gentils. Ils viennent le voir parfois, parlent avec lui, lui racontent des histoires qu’il ne peut pas croire, tant elles sont invraisemblables. Des histoires de photographe, de découvertes dans des pays merveilleux ou dangereux.

Parfois, une dame vient lui tenir la main de longues heures. Sa voix est douce, sa main aussi. Il aime bien cette rencontre. Elle lui passe un linge frais sur le menton, sur le front, ça sent bon. Aujourd’hui, il pleure, elle lui essuie les yeux. Une dame en blanc passe la tête par la porte -il est l’heure-, la gentille dame se lève, dépose un baiser sur son front, dit quelques mots (à qui?), prend son manteau et rejoint le monde des chimères.

Lui reste sur ce fauteuil, tranquille. Il regarde les tuyaux qui lui sortent des bras, les bouteilles et les lumières qui clignotent. Sa tête se tourne vers le dehors. Qu’y a-t-il là-bas ? Ça a l’air calme, il aimerait bien y aller. De temps en temps, un oiseau passe, toujours le même, un noir avec un bec jaune.

On vient, on le couche, il se laisse faire, cela ne le concerne pas, il est déjà loin dans une clairière onirique. Il est bien, allongé dans l’herbe et les fleurs, pourvu qu’on ne le dispute pas parce que ce n'est pas bien; sa mère lui a encore dit après manger de ne pas piétiner les fleurs.

Ses yeux se ferment.



Demain, l’infirmière expliquera à sa veuve qu’il est parti en silence… Sans même savoir qu'une vie d'aventures vient de s'achever.
 
La quête

Le paladin guida vivement son destrier vers un pan de muraille du château en ruine, et le fit volter pour vérifier s’il s’était défait de ses poursuivants. Ainsi protégé d’une attaque à revers, il releva la visière de son heaume ; après la course effrénée de près de deux cents toises, cerné par une meute de loups enragés au travers de laquelle il s’était taillé un chemin à coups d’espadon, il ne voyait plus le moindre mouvement sur la lande qu’il venait de parcourir. À voir les rigoles de sang s’écoulant de la flamberge qu’il tenait encore à sa main droite, pointe vers le sol, cela fut une hécatombe parmi ces animaux diaboliques qui lui avaient tendu une véritable embuscade ; le même sang maculait les jambes de la monture, montrant qu’elle avait foulé de ses sabots sa part de bêtes noires.

Encore sonné par le bruit assourdissant de sa cavalcade, les hurlements des loups et le tintamarre des pièces d’acier de son armure et du caparaçon de son cheval, il tenta d’écouter dans le silence tout relatif entrecoupé du souffle lourd de sa monture et des rapides battements de son propre cœur. Il n'entendit que quelques glapissements plaintifs des rescapés de la meute qui s’étaient manifestement égaillés dans les fourrés et qui ne semblaient pas vouloir attaquer de nouveau, au moins pour l’instant.

Maintenant qu’il approchait du but, il savait que ce ne serait pas sa dernière mauvaise rencontre. Au contraire, il savait qu’à mesure de sa progression, les obstacles à sa quête pourraient se multiplier, mais, pour la dame à laquelle il avait dédié son cœur, il était prêt à s’exposer à tous les périls. Il revit le doux visage de la damoiselle Clotilde, fille du duc, son suzerain, tel qu’il l’avait vu la première fois, comme baigné d’un halo onirique ; ce souvenir contrastait avec la mine grise et maladive qu’elle montrait après l’affection qui l’avait frappée dernièrement. Les mires les plus éminents qui l’avaient auscultée avaient diagnostiqué une consomption qui pourrait être fatale à court terme, et dont la seule drogue serait une potion préparée par un guérisseur vivant aux marches du Duché. Là, ce vieil érudit s’était retiré dans une forêt centenaire où il étudiait et préparait teintures et décoctions de nombreuses simples d’usage ancestral, mais oubliées des apothicaires modernes. Le jeune chevalier n’avait pas hésité à se porter volontaire pour aller quérir ce remède.

Un bruit d’éboulis parmi les ruines le tira de sa rêverie, puis le silence revint : il était temps de reprendre son chemin. Il essuya et rengaina son espadon puis fit avancer son cheval pour contourner les ruines de la forteresse abandonnée. Au détour de l’enceinte, depuis la petite éminence où il se trouvait, il vit enfin la forêt qui se situait à moins d’une demie-lieue ; son but était finalement plus proche qu’il ne le pensait.

Soudain, depuis l’angle de la muraille apparut une bête immense d’au moins dix pieds de haut, chimère fantastique formée d’une tête de cocodrille, d’un corps de lion recouvert d’écailles, d’une queue de tarasque et de pattes se terminant par des serres d’aigle. Fixant le paladin de ses yeux maléfiques, le monstre avança lentement vers lui, semblant par avance se délecter de sa chair qu’il déchiquèterait avec ses innombrables dents. Maîtrisant d’une main sa monture qui piaffait nerveusement, le paladin dégaina son espadon ; voyant qu’il en avait le temps, il passa son arme à gauche et saisit de sa main droite l’un des trois courts javelots ferrés qu’il portait au côté droit de sa selle.

Avec une nouvelle pensée pour sa promise, il brandit son arme, piqua des deux et s’élança vers son ultime épreuve…




Notes diverses :
  • j’ai hésité, pour le titre, avec « Voyons-là qui quête », mais connaissant certains esprits mal tournés, j’ai finalement évité. ;)
  • pour ceux qui auraient la flemme d’ouvrir un dico, je précise le sens approximatif de quelques termes anciens :
    • Paladin : chevalier d’élite
    • Espadon : épée à deux mains de taille variable
    • Flamberge : type de lame ondulée telle une flamme
    • Mire : médecin
    • Drogue : médicament
    • Simples : plantes ayant des vertus médicinales
    • Marches : confins d’une contrée
    • Cocodrille : crocodile
    • Tarasque : animal fabuleux
 
pour ceux qui auraient la flemme d’ouvrir un dico
Au contraire, il faut ouvrir un dico ! C’est en passant du temps à le feuilleter qu’on peut, par hasard, découvrir de nouveaux mots. J’agis toujours ainsi et ça m’apporte tant de plaisir… c’est comme partir à la chasse au trésor, en espérant découvrir des mots rares ou anciens, méconnus du monde…

Marches : confins d’une contrée
La marche est stricto sensu un domaine situé à la limite d’un territoire, chargé de défendre ledit territoire face à l’ennemi. C’est ce qu’on appelle un marquisat en français moderne.
 
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