Je manque de temps, excusez les à-peu-près de la chose
Arico fête la pêche, mais y a comme des arêtes
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"Faudra-t-il donc que je vous éviscère
Pour vous nettoyer le gosier
Ce n'est qu'une bricole à faire
Mais c'est l'heure de tailler mes rosiers !"
"Mais comment diable avez-vous fait
Pour avaler serpentin et sifflet
Et Sifflotez donc plus bas d'un ton
J'ai déjà les oreilles en tire-bouchon."
Il me fallut sur le papier
Conter par le menu le facheux accident
Qui m'amenait marri chez ce triste artisan
Il en riait à gorge déployée.
Plus j'étais d'humeur colérique
Plus il se bidonnait, sadique
En écoutant mes doubles-croches
"Lancez-vous donc dans la baloche !"
J'éructais, hélas, sans expectorer
Vouant aux gémonies
Ce satané clafoutis
Que m'avait balancé l'autre enfoiré
Non seulement, il m'avait pété mes carreaux
Tellement il y avait de noyaux
Mais le missile avait rippé jusqu'au menton
M'enfonçant dans l'oesophage le mirliton.
Je vous jure, parlez-moi d'une fête !
Le Arico, je vais le mettre en miettes
Cever les pneus de sa camionnette
Lui fourrer dans les trous du nez ses ablettes.
Et le toubib d'en rajouter, ce vieux croûton
"Si je trouve aussi un jeton d'auto-tampon
Vous croyez que j'aurai le pompon"
Et tout ça pour faire des vers de mirliton !!!