Le THÈME : "Marée montante"
Les mots :/ Courbe, Mis en examen, Couture, Granny Smith,Ferry
...
c'etait au cours d'une escapade anglaise,une vague envie de reconciliation
avec cette tribu bizarre,pas vraiment hostile,mais d'un abord difficile,déja la
barriere de la langue,difficile a franchir pour le pequin ordinaire que je suis,de plus
franchouillard de naissance,preferant pierre dac, a sac espire,j'etais monté
dans ce FERRY avec peu d'antrain.profitant d'une marée montante,nous arrivames
rapidement au abords de la cote britisch.
arrivé sur le quai de douvres,quelques agents des douanes apparurent,un grand
echalas,qui s'était fait bronzé a travers une passoire,vu la multitude de taches
rousse sur sa face inexpressive ,me sommas d'ouvrir ma valoche,sur un ton
que meme un un crs ne prendrais pas pour une MISE EN EXAMEN d'un trafiquant
j'obtempérais sans piper mot,en fumant une pipe d'amsterdammer,l'odeur enivrante
du tabac exita l'odorat d"une passagere aux COURBES venusiennes,le velouté
de ses yeux delicatement cernées de jade m'ebouriffa les glandes,mon regard
s'abbatti comme un viol sur son anatomie,probablement habillé par un as de la COUTURE
,rien n'etais laissé au hazard pour la mettre en valeur,
ses seins embrassait le ciel,et avait la forme de deux GRANNY SMITT,tout en ayant
le meme effet,une envie incroyable de les croquer,je m'appretais d'ailleurs a m'occuper
d'une approche serieuse dés que l'asticot aurais laché mes loques qu'ils trippotait
betement,esperant qu'elles allait cracher quelque sachets de cok,le connard depité,
consenti a me lacher la grappe,me retournant vers la belle,je vis avec effroi un autre
godelureau ressemblant au douanier,lui prendre le bras.je fus ecoeuré de cet etat
de chose et déja me proposait de prendre un direct ecosse,là, plongé dans une
mare de glendfidish douze ans d'age,je m'imaginerais cette odalisque couché dans
une barque au bord de la marne,moi recitant les bijoux de ce cher baudelaire
.
La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravi en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi,comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses.
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses.
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile,onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins;
Et son ventre et ses seins,ces grappes de ma vignes.
s'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où calme et solitaire, elle s'était assise.
Je croyais voir unis pour un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe!
...Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre!
Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)